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dimanche 9 novembre 2014

Les Velázquez, tome 1 : Une envie de tequila - Aspi Deth

 


Laisse tomber.
Elle t’a dit que tu ne l’intéressais pas alors casse-toi.


Lorsqu'elle fait la connaissance de Ricardo Velázquez, un séduisant et mystérieux Vénézuélien, Marie ignore à quel point cette rencontre aussi atypique qu'explosive va bouleverser son quotidien.
Irrésistiblement attirés l'un vers l'autre, elle tentera de découvrir la vérité à son sujet et se retrouvera plongée dans une réalité qu'elle ne soupçonnait guère. 



Je n'ai pas apprécié.

Je ne m'étendrais pas mais c'est essentiellement à cause du style de l'auteure qui ne m'a pas convaincu. Quant aux personnages, ils sont loin d'être charismatiques. Il s'agit d'un court roman d'une cinquantaine de pages mais la lecture en a été fastidieuse.
Une déception...




A cet instant, une voix masculine suave avec un accent espagnol à la fois douce et imposante s’éleva :
- Laisse tomber. Elle t’a dit que tu ne l’intéressais pas alors casse-toi.
- T’as de la chance, grosse pute ! la menaça le quadragénaire, fou de rage.
- Sois poli ou je te coupe la langue !
Alors que le client mécontent s’éloignait en marmonnant des insanités, la jeune femme s’écria, hors d’elle : « Je n’avais besoin d’aucune aide ! » avant de se retourner pour faire face à son sauveur et regarda celui-ci dans les yeux. Il s’agissait bien du latino à qui elle avait posé un lapin quelques heures plus tôt.
Le jeune homme lui sourit, heureux de s’apercevoir que la brune désirait visiblement le revoir. Marie se trouvait dans une position particulièrement délicate. En effet, sa seule présence dans cet endroit trahissait le fait qu’elle ne lui était pas indifférente, mais également qu’elle cherchait, elle aussi, à le rencontrer.
Gênée par la situation, abandonnée par ses amies et sa soif de téquila se mêlant, la mauvaise humeur de Marie et surtout sa mauvaise fois prirent le pas dans le but de la protéger. Son visage se ferma sous les yeux du latino incrédule.
Elle voulait le voir, l’avait vu et  désirait désormais être seule.
- Encore toi, fit-elle mine de s’étonner.

- Tu pourrais commencer par me remercier, tu sais.

Immédiatement, Marie monta sur ses grands chevaux.
- Et quoi encore ?! protesta-t-elle vivement. Et qu’est-ce que t’attends comme ça ? Une récompense pour cette action pseudo-héroïque ? Si tu veux une connaissance approfondie de l’anatomie féminine, tu t’es trompé de porte, mon vieux !
- Du calme. Je ne veux rien, s’indigna-t-il. Si je suis intervenu, c’était uniquement pour te rendre service.
- Donc t’es juste venu jouer les héros, cowboy ?  
- Cowboy ? s’amusa le jeune homme en affichant un sourire radieux.
- Oui, genre sauveur de femmes en détresse, le preux chevalier au secours de sa belle ; enfin, tu vois ce que je veux dire ou tu veux un dessin ?
- Non, ce sera inutile, pouffa-t-il. Je suis sûr que tu n’as pas besoin de moi pour te sortir de ce genre d’affaire. En fait, je cherchais seulement un prétexte pour venir t’aborder après le râteau que tu m’as mis. Tu te souviens ? Parole de scout, c’est ça ?
- Je vais te faire une confidence… Je n’ai jamais été scout. Les chants en pleine forêt, la marche à pied, la construction de trucs en bois et les toilettes communes, très peu pour moi. 
- J’avais compris, merci. Quoi qu’il en soit, tu es là maintenant, disons que c’est un début. Je peux m’asseoir et te tenir compagnie ?