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mercredi 6 mai 2020

Les Quatre Cavaliers, Tome 1 : Pestilence de Laura Thalassa




Ils sont venus sur terre – Pestilence, Guerre, Famine et Mort.

Chevauchant leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le globe, avec chacun le pouvoir d'anéantir l'humanité. Ils sont venus sur terre... pour nous éliminer tous.
Quand Pestilence se dirige vers sa ville, Sara Burn n'a qu'une seule certitude : tous ceux qu'elle connaît, tous ceux qu'elle aime, vont mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques ne soit arrêté avant. Et c'est exactement ce qu'elle espère accomplir lorsqu'elle tire sur la créature démoniaque et la jette à bas de sa monture. Dommage que personne ne l'ait informée que Pestilence ne peut être tué. Le cavalier – bien vivant et extrêmement furieux – la retient maintenant prisonnière et a hâte de la voir souffrir. Pourtant, après des semaines passées à ses côtés, les sentiments qu'il éprouve pour elle, et ceux qu'elle ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être enfin l'opportunité de sauver le monde... mais son cœur, lui, a de fortes chances d'y rester.




Née et élevée à Fresno, en Californie, Laura Thalassa a passé son enfance à concocter des récits fantastiques avec sa meilleure amie. D’une imagination débordante, il s'avère qu'elle adore aussi écrire et passe désormais ses journées à coucher sur papier ses romans, qui vont de la bit-lit au young adult.

Laura Thalassa vit actuellement à Santa Barbara, en Californie, avec son fiancé l'écrivain Dan Rix. Quand elle n'est pas occupée à écrire, vous pouvez la trouver sur www.laurathalassa.blogspot.com




Une excellent lecture même si j'avoue qu'il me manquait une construction un peu plus étoffée. Malgré tout, Laura Thalassa est une auteure à part qui propose des romances vraiment originales qui me captivent.



Ici, l'un des héros est un des cavaliers de l'Apocalypse : Pestilence. Dès qu'il passe, il amène la peste et donc la maladie et la mort. Autant dire que l'Humanité le déteste et le craint. Sarah l'héroïne ne déroge pas à la règle et elle se sacrifie en restant sur l'arrière garde pour tenter de le tuer. Elle n'y arrive pas mais elle réussit à se mettre le cavalier à dos qui ne l'achève pas préférant la faire souffrir inlassablement.
Il va le faire...D'ailleurs j'ai été surprise par la dureté du livre et des situations qu'il égrène. La mort et la destruction de l'Humanité sont présentes mais de manière réaliste et assez violente.

Le plus de ce livre tient dans la qualité de la relation entre les deux protagonistes qui vont, on s'en doute, développer des sentiments mais cela est, vraiment mais vraiment très bien amenés. D'autant plus que le héros n'est pas un humain alors le danger était de tomber dans un cliché. Franchement, ce n'est pas le cas. Bien sûre rien n'est crédible mais on se laisse prendre à cette histoire tant la vitesse de la romance est bonne et juste.

Bref, c'est une romance dure, novatrice qui plaira énormément autant qu'elle déplaira car elle propose un univers et des rapports inhabituels.

Pour ma part, j'ai totalement adhéré et cette nouvelle série confirme tout le bien que je pense de cette auteure.



— Pourquoi pas ? (Pestilence a l’air offensé.) Tu as honte de moi ?
— Hein ? (Il m’a perdue là. Je me tourne vers lui.) Tu sais qu’il est rare que les gens se…
Se marient pour si peu.
Sauf que beaucoup le font… Et ils se connaissent parfois moins bien que Pestilence et moi, et pour des raisons souvent moins nobles que « On a couché ensemble, tu es à moi désormais ».
Mais moi, Sara Burns, ai besoin d’un peu plus de motivation avant de me marier avec un foutu Cavalier de l’Apocalypse.
— Pourquoi veux-tu m’épouser ?
Je n’aurais jamais cru avoir un jour cette conversation.
— Tu t’es livrée à moi, comme je me suis livré à toi. Tu es tout entière à moi, par l’esprit, l’âme et la chair.
Oula… J’ai manifestement affaire à un messager de l’Ancien Testament. Pestilence s’attend probablement à ce que mon père lui cède aussi deux vaches et quatre chèvres.


— Parmi ma liste croissante de défauts, il y a la lâcheté, dit-il dans l’obscurité. Je viens à toi comme un voleur dans la nuit, car je crains que tu ne veuilles jamais m’écouter à la lumière du jour. (Sa voix est douce comme un murmure.) Je dois confesser toutes les choses dans mon cœur.
OK. Ça promet d’être intéressant et là, je suis complètement réveillée, pas de doute.
— Je te trouve belle, chère Sara. Si belle. Mais c’est une beauté tranchante et mordante – comme l’arête de la pointe de mes flèches – car je me souviens que tu n’es pas comme moi. Un jour, tu mourras, et j’en suis de plus en plus inquiet.