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Éditeur :
PKJ
Sortie :
07/06/
2012
507
pages
|
-Je
t'en prie. Il suffirait de ne rien dire, de faire semblant...
-
Il n'y a pas de semblant qui tienne, répliqua Jace d'un ton
définitif. Je t'aime et je t'aimerai jusqu'à ma mort, et si il y a
une vie après la mort, je t'aimerai encore là."
Amour,
sang, trahison et vengeance... les enjeux sont plus grands que
jamais dans la cité des Anges . Simon Lewis a quelques soucis pour
s'adapter à sa nouvelle vie de vampire, particulièrement
maintenant qu'il voit à peine sa meilleure amie Clary , qui subit
sa formation de chasseuse d'ombres - et passe tout son temps avec
son nouveau petit ami Jace. Sans compter que Simon ne sait pas
comment gérer la pression de "presque" sortir avec deux
filles à la fois. Qu'est ce qu'un gentil vampire pouvant sortir en
plein jour doit faire? Simon décide qu'il a besoin de coupure et
s'en va hors de la ville, pour découvrir que les évènements
sinistres le suivent. Se rendant compte que la guerre qu'ils
pensaient tous avoir gagnée pourrait ne pas encore être terminée,
Simon doit faire appel à ses amis les chasseurs d'ombre pour sauver
le monde - s'ils sont capables de mettre leurs sentiments de côté
pour relever le défis.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi835gNOFRJDUqFU6OBWOVSWsrGndMxLsGyqRshYCzkeAGk2i7i24AqgHkpVeMAaqhNDA-L6uhT8FHh7XLdyaZMjD9AY4xe0AiC4-BwXK_HrTIQ933GxS8GE5bo8EN5Rjo9AbMtJ2UY1aGG/s200/clare.jpg)
Cassandra
Clare (un pseudonyme ) est née de parents américains à Téhéran.
Elle est une journaliste new-yorkaise. Elle a beaucoup voyagé dans
sa jeunesse et lu un nombre incroyable de romans d'horror fantasy.
Cassandra Clare s'est faite connaître en écrivant deux fan fictions de qualité, l'une située dans l'univers du Seigneur des Anneaux et l'autre dans celui d'Harry Potter.
Cassandra Clare s'est faite connaître en écrivant deux fan fictions de qualité, l'une située dans l'univers du Seigneur des Anneaux et l'autre dans celui d'Harry Potter.
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-
Lecture finie -
Mon
avis est mitigé.
Pour
faire court.
J'ai
adoré certains moments et me suis franchement ennuyée à d'autres.
Pourquoi ?
Lesquels ?
Le
troisième tome clôturait un ère. Il y aurait pu y avoir une fin et
pas de quatrième tome. Je dois dire que cette suite est réussie
dans le sens où l'intérêt est vraiment relancé avec une intrigue
originale et qui n'est pas artificielle ...seulement elle démarre
trop tardivement à mon goût. Si bien qu'on a du mal pendant une
bonne partie du livre (1/3 environs) à voir où l'auteure veut nous
emmener. Cela m'a donné un sentiment désagréable de lecture
« Ça commence quand ? ». On sent que des
choses se mettent en place mais il y a un flou qui perd le lecteur.
C'est important de ménager les rebondissements , les cartes
dévoilées...mais il faut quand même en donner juste un peu pour
susciter l'intérêt du lecteur.
Simon
prend une place importante dans ce quatrième opus. Le meilleur ami
de Clary, devenu vampire va connaître de nombreuses aventures. Il
prend beaucoup de place mais au détriment
de Jace et Clary. Je dois dire que ce choix m'a déplu car la
romantique que je suis a été frustré de voir si peu Jace et Clary.
J'accroche moins avec le vampire.
Il devient clairement le personnage phare de ce livre.
Voilà
ce qui m'a déplu. Un intrigue qui a du mal à se mettre en place et
le couple Jace et Clary qui est moins présent.
Pourtant,
je dois dire que le livre gagne en intérêt et devient excellent sur
le dernier tiers. Tout s'accélère et je l'ai littéralement dévoré.
On ne voit pas autant que je l'aurais aimé Jace et Clary. Pourtant
ils vivent des aventures que j'ai beaucoup aimé. Cassandra Clare est
loin de les ménager et j'ai adoré.
Bref
Un
livre qui n'aura pas pu me faire adhérer à 100%. Pourtant je dois
reconnaître que c'est une suite digne d'intérêt qui gagne en
efficacité au fil de la lecture avec une fin magistrale !
Le
baiser de la ruelle
du point de vue de Jace...
Jace n’oubliera jamais le regard sur le visage de Clary quand il lui avait dit. Le choc au premier abord, puis la douleur qui la fit blêmir.
Il l'avait déjà blessée auparavant. Jamais volontairement du moins, mais il méprisait son propre aveuglement... Comme là fois où elle était entrée dans la pièce et qu'elle l'avait surpris en train d'embrasser Aline. Il lui avait dit toutes sortes d'horreurs qui lui passaient par la tête, comme si les mots eux-mêmes avaient eu le pouvoir de la faire disparaître, de la renvoyer dans un endroit où elle serait en sécurité.
Il s'était toujours soucié de sa sécurité plus que tout autre chose. S'il ne l'avait pas fait, rien de tout cela ne serait en train d'arriver. Jace se demande si elle peut voir la terreur dans ses yeux, les éclats de douzaines de rêves dans lesquels il la poignarde ou il la blesse ou il la noie et dans lesquels il regarde ses mains après ça, mouillée de son sang.
Elle recule d'un pas. Il y a quelque chose sur son visage, mais ce n'est pas de la peur. C'est bien pire. Elle se détourne, trébuchant presque dans sa hâte de s'éloigner, et se précipite hors du club.
Pendant un instant, il reste là et la regarde s'éloigner. C'est exactement ce qu'il veut, une partie de son esprit hurle de la repousser, de la garder en sécurité, loin de lui.
Mais tout le reste de son esprit regarde la porte claquer derrière elle et voit tous ses rêves s'écrouler pour de bon. C'était une chose d'en arriver là, c'en est une autre de l'admettre et de s'y faire pour toujours. Parce qu'il connaît Clary, et il sait que si elle s'en va maintenant, elle ne reviendra jamais.
Revenir.
Sans même s'en rendre compte, il est à l'extérieur du club. La pluie martèle le sol comme de la grenaille. Il embrasse les lieux d'un seul coup d’œil comme il le fait toujours, à la façon dont il y a été entraîné. Le van blanc sur le bord du trottoir, la rue déformée qui tourne vers Greenpoint, l'ouverture sombre d'une ruelle derrière le bar, et Clary au coin, sur le point de traverser la rue et quitter sa vie pour toujours.
Elle dégage son bras de sa prise quand il essaye de la retenir, mais quand il pose une main sur son dos, elle le laisse l'entraîner vers la ruelle. Sa main descend le long de son dos vers son bras quand elle se retourne pour lui faire face... et il peut voir tout ce qui les entoure à nouveau : les murs de briques mouillés derrière eux, les vitres nues, les équipements de musique mis au rebut baignant dans des flaques d'eau de pluie.
Clary soulève son visage, petit et pale; son mascara dégouline et trace de raies pailletées sous ses yeux. Ses cheveux paraissent plus sombres, collés à sa tête. Elle a l'air à la fois fragile et dangereux, une bombe à retardement.
Elle arrache son bras de sa main.
du point de vue de Jace...
Jace n’oubliera jamais le regard sur le visage de Clary quand il lui avait dit. Le choc au premier abord, puis la douleur qui la fit blêmir.
Il l'avait déjà blessée auparavant. Jamais volontairement du moins, mais il méprisait son propre aveuglement... Comme là fois où elle était entrée dans la pièce et qu'elle l'avait surpris en train d'embrasser Aline. Il lui avait dit toutes sortes d'horreurs qui lui passaient par la tête, comme si les mots eux-mêmes avaient eu le pouvoir de la faire disparaître, de la renvoyer dans un endroit où elle serait en sécurité.
Il s'était toujours soucié de sa sécurité plus que tout autre chose. S'il ne l'avait pas fait, rien de tout cela ne serait en train d'arriver. Jace se demande si elle peut voir la terreur dans ses yeux, les éclats de douzaines de rêves dans lesquels il la poignarde ou il la blesse ou il la noie et dans lesquels il regarde ses mains après ça, mouillée de son sang.
Elle recule d'un pas. Il y a quelque chose sur son visage, mais ce n'est pas de la peur. C'est bien pire. Elle se détourne, trébuchant presque dans sa hâte de s'éloigner, et se précipite hors du club.
Pendant un instant, il reste là et la regarde s'éloigner. C'est exactement ce qu'il veut, une partie de son esprit hurle de la repousser, de la garder en sécurité, loin de lui.
Mais tout le reste de son esprit regarde la porte claquer derrière elle et voit tous ses rêves s'écrouler pour de bon. C'était une chose d'en arriver là, c'en est une autre de l'admettre et de s'y faire pour toujours. Parce qu'il connaît Clary, et il sait que si elle s'en va maintenant, elle ne reviendra jamais.
Revenir.
Sans même s'en rendre compte, il est à l'extérieur du club. La pluie martèle le sol comme de la grenaille. Il embrasse les lieux d'un seul coup d’œil comme il le fait toujours, à la façon dont il y a été entraîné. Le van blanc sur le bord du trottoir, la rue déformée qui tourne vers Greenpoint, l'ouverture sombre d'une ruelle derrière le bar, et Clary au coin, sur le point de traverser la rue et quitter sa vie pour toujours.
Elle dégage son bras de sa prise quand il essaye de la retenir, mais quand il pose une main sur son dos, elle le laisse l'entraîner vers la ruelle. Sa main descend le long de son dos vers son bras quand elle se retourne pour lui faire face... et il peut voir tout ce qui les entoure à nouveau : les murs de briques mouillés derrière eux, les vitres nues, les équipements de musique mis au rebut baignant dans des flaques d'eau de pluie.
Clary soulève son visage, petit et pale; son mascara dégouline et trace de raies pailletées sous ses yeux. Ses cheveux paraissent plus sombres, collés à sa tête. Elle a l'air à la fois fragile et dangereux, une bombe à retardement.
Elle arrache son bras de sa main.
"Si tu as l'intention de t'excuser, ne te prends pas la tête. Je ne veux rien entendre." Il essaye de protester, de lui dire qu'il voulait juste aider Simon, mais elle secoue la tête, ses mots sont comme des flèches. "Et tu ne pouvais pas me le dire? Tu ne pouvais pas m'envoyer un texto, n'importe quoi pour me dire où tu étais? Oh, attends. Tu ne pouvais pas, parce que c'est toi qui as mon p..... de téléphone. Rends-le moi."
Il s'exécute et lui tend son téléphone comme un automate, il se rend à peine compte de ses mouvements. Il veut lui dire, non, non et non, je ne pouvais pas te le dire. Je ne peux pas te le dire. Je ne peux pas te dire que j'ai peur de te blesser même si je ne le veux pas. Je ne peux pas te dire que j'ai peur de devenir comme mon père. Ta confiance en moi est la meilleure chose qui me soit arrivée dans toute ma vie et je ne peux pas supporter de la détruire.
Mais au lieu de cela, il laissa échapper d'autres mots.
"Pardonne-moi..."
Elle blêmit, son rouge à lèvres brillant se détachant nettement sur sa peau.
"Je ne sais même pas ce que je suis supposée te pardonner, selon toi. Tu ne m'aimes plus c'est ça?"
Elle s'éloigne de lui et trébuche dans la pénombre, alors il ne peut plus se retenir : Il la rejoint. Elle est frêle et délicate dans ses bras, elle frémit. Ils dégoulinent tous les deux complètement trempés et il ne peut plus s'en empêcher. Sa bouche est entrouverte, et il pose ses lèvres sur les siennes, le goût de son rouge à lèvres et du gingembre doux et de Clary lui explose en bouche.
Je t'aime. Il ne peut pas le dire, alors il essaye de le lui faire sentir par la pression de ses lèvres et de son corps et de ses mains. Je t'aime, je t'aime. Ses mains sont autour de sa taille, il la soulève et il a oublié : Elle n'est pas fragile, elle est forte. Ses doigts s'enfoncent dans son épaule, la bouche de Clary vorace contre la sienne, et son cœur tambourine comme s'il voulait se libérer de son corps au moment où il la dépose sur un haut-parleur hors d'usage.
Stop, son esprit le lui ordonne. Stop, Stop, stop. Il se force à éloigner ses mains d'elle et les positionne sur le mur, de chaque côté de sa tête. Mais cela n'a pour effet que de rapprocher un peu plus son corps de celui de Clary, et c'est une erreur. Il peut voir son pouls battre sur sa gorge; elle n'a plus de rouge à lèvres maintenant, et il ne peut s’empêcher de regarder la couleur rose de ses lèvres, rougies sous les baisers :
"Pourquoi tu ne peux pas me parler? Pourquoi tu ne peux pas me regarder?" souffle-t-elle.
Son cœur bat si fort qu'il a l'air de vouloir quitter son corps pour élire résidence quelque part ailleurs.
"Parce que je t'aime."
C'est la vérité, mais elle le transperce avec la force du mensonge. Le visage de Clary se radoucit, ses yeux s'agrandissent. Ses mains posées contre lui, petites, délicates et attentionnées. Alors il se penche vers elle, respirant son odeur à travers l'odeur de la pluie.
"Je m'en fiche," dit-il presque malgré lui. "J'en ai marre d'essayer de prétendre que je peux vivre sans toi. Ne le comprends-tu pas? Ne vois-tu pas que cela me tue?"
Il sombre et c'est trop tard. Il s'empare d'elle comme un drogué désespéré prend la drogue qu'il s'était promis de ne plus jamais toucher, ayant finalement décidé qu'il vaut mieux s'embraser une toute dernière fois plutôt que de vivre sans elle.
Et le monde gris explose en couleur toute autour de lui quand ils se joignent, leurs corps heurtant brutalement le mur derrière eux. L'eau trempe la robe de Clary et la rend lisse comme de l'huile de moteur sous les doigts de Jace. Il l'attrape et l'attire contre lui, le désir modelant leur corps à chaque contact. La respiration de Clary est saccadée dans son oreille, ses paupières sont mi-closes et papillonnent. Il touche sa peau à chaque endroit qu'il peut atteindre : sa gorge, l'arrière de son cou; il trace sa clavicule, dures sous le bout de ses doigts; ses bras, lisses et glissants. Ses mains à elle sont posées sur lui aussi, sans aucune retenue et chaque contact semble faire évaporer la pluie et le froid.
Elle agrippe ses épaules pour soulever ses jambes et les enrouler autour de sa taille, alors il laisse échapper un son qu'il n'avait jamais entendu sortir de sa gorge auparavant. Il est trop tard pour reculer maintenant. Les mains de Jace se crispent involontairement, et il sent le nylon de ses bas se déchirer sous ses doigts, alors il effleure sa peau nue. Leurs baisers ont le goût de la pluie. Et s'il n'avait jamais connu de chute auparavant, il était en train de chuter à présent.
Il pense à la Chute des Anges tombant en flamme pour toujours, et à Icare, qui vola trop près du soleil. Il avait pensé à l'agonie de cette chute, à la terreur qu'elle procure, mais jamais il n'avait pensé qu'elle puisse être plaisante. Lucifer n'avait jamais voulu choir, mais n'avait pas voulu être asservi non plus. Alors qu'il presse Clary un peu plus fort contre lui, aussi proche que possible, il se demande si c'est lorsque l'on s'abandonne à la chute qu'on est véritablement libre....
source :ilovelire