Delilah et Luka ont grandi dans des caravanes voisines, au milieu d’un camping miteux, berceau de la misère.
Delilah possède la beauté du diable, Luka, son âme.
Poussée dans ses retranchements, elle est prête à tout pour s'éloigner très vite de cet endroit ; lui n’a pas les moyens de lui offrir un nouveau refuge.
Ils s’aiment, mais ils ne sont pas capables de vivre ensemble. Delilah est butée, passionnée et vénale. Luka est froid, calculateur et sans scrupules.
Quand l’un commence à prendre son envol, l’autre fomente sa vengeance. « Le jour où j’aurai ton cœur, ça me fera mal de le briser ».
Que le spectacle commence !
Je suis de ces chroniqueuses amateures qui essaient toujours de valoriser le livre même quand celui-ci m'a peu convaincue. Non, je ne suis pas hypocrite. Simplement je pense que les mots ont un poids et dès lors que l'on dit que l'on a pas apprécié une lecture et bien c'est déjà une vision honnête. Je ne creuse pas d'une manière blessante. J'explique mes raisons en y mettant le plus de formes possibles sachant que mes mots peuvent être lus par l'auteure ou des fans de celui-ci. Et puis je déteste la méchanceté gratuite. C'est important pour moi de donner son avis honnêtement mais aussi respectueusement.
Tout ça pour dire qu'il est rare qu'une romance me révulse. Un livre peut me déplaire mais très très très rarement me répulse. C'est pourtant le cas ici. J'aime trop la romance pour ne pas être heurté par cette histoire tordue mais surtout malsaine.
Delilah et Luka se connaissent depuis l'enfance. La jeune femme a une vie horrible. Elle vit une vie dans une caravne où sont père la viole régulièrement. C'est dur mais ce qui m'a choqué, c'est Luka qui sait la situatiuon de la jeune fille qui surprend même le viol et qui avoue en être excité...
STOP ! Le héros excité par le viol incestueux du personnage principal.
Je n'ai pas pu dépasser cela. Certes, on parle d'une ficition et il doit y avoir une liberté d'écriture mais moi avec ce postulat là, j'ai l'impression de cautionner ce type d'élément romanesque. Je ne peux tout simplement pas. C'est une lecture que je n'ai pas continuer.
Si on voulait pas se tuer, Delilah, on s’aimerait mal, on s’aimerait moins, on s’aimerait comme tous les connards de cette planète, avec mollesse et raison. Mais y a comme une frénésie en nous, qui nous pousse à nous griffer, à nous mordre. C’est le meilleur shoot qui soit. Cette douleur qui fait du bien, qui tape dans le coeur. J’aime que tu me fasses mal, ma puce. Ça me rend vivant et féroce.