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samedi 9 juillet 2016

Les Chroniques Lunaires, Tome 3 : Cress de Marissa Meyer

     
    Éditeur : Pocket Jeunesse
    Sortie : 16/10/ 2014
    670 pages



    -Je promets que je ne te laisserais pas mourir sans avoir jamais été embrassée.
    -Je suis en train de mourir.
    -Tu n'es pas en train de mourir.
    -Mais...
    -Je suis celui qui saura quand tu seras en train de mourir, et quand ça arrivera, je te garantis que tu auras un baiser qui vaille la peine d'attendre.
    -Tu promets ?
    -Je te promets.




    Cinder et le capitaine Thorne se sont enfuis aux côtés de Scarlet et de Loup.
    Le groupe rebelle projette de renverser la reine Levana et son armée.
    Mais, le seul espoir de la résistance réside dans Cress, qui, emprisonnée dans un satellite depuis l’enfance avec ses écrans pour seule compagnie, est devenue un hacker imbattable.
    Malheureusement, la reine Levana a d’autres projets pour elle, et libérer la jeune fille pourrait bien leur coûter cher... 



     
    Marissa Meyer est née le 19 Février 1984 (31 ans) à Tacoma, Washington.
    C'est une romancière du genre Young-Adult Fantasy et Science Fiction.
    Ses meilleurs livres : Les Chroniques lunaires.
    Meyer a fréquenté l'Université Pacific Lutheran, où elle a reçu un diplôme en écriture créative. Avant d'écrire Cinder, Meyer a travaillé comme un éditeur de livre pendant cinq ans.
    Les Chroniques de la Lune est une série de quatre livres (tétralogie) avec des volumes en fonction de Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge, Rapunzel, et Blanche-Neige. Le premier livre, Cinder, était un best-seller du New York Times.
    Marissa Meyer est mariée à Jesse Taylor
    Site Internet
    marissameyer.com


     
     
Que dire ? ….
Une suite aux petits oignons...
Je m'incline devant tant de savoir faire...
En quoi consiste-t-il ?

Et bien lecteur, prépare-toi à devenir TOTALEMENT dépendant de cette série ! Il y a une vrai addictivité qui se crée au fil des pages, en grande partie parce que la construction narrative tout en tension et rebondissements ne te permettra pas de reprendre ton souffle. Je disais que c'est une lecture cinéma. C'est à dire que j'ai eu le même sentiment avec des sensation en 3D.

L'aventure continue...

La méchante reine Levana ayant contraint Kai à l'impensable. Cinder impose de plus en plus son statut de leader et elle fomente un plan pour renverser la cruelle Lunaire. Elle pourra compter sur le soutien du docteur Earland et d'une jeune fille, Cress. Celle-ci vit recluse perdue, perchée, emprisonnée et seule en orbite. Elle décide de porter son soutien en contre partie de sa liberté. La cyborg accepte mais le sauvetage est loin de se passer idéalement et le groupe de rebelles devra surmonter de nombreuses épreuves.

Je n'en dirai pas plus au niveau du postulat de départ.
Je ne m'épancherai pas plus pour vous dire combien j'ai aimé lire cette suite. Il reste à découvrir cette univers où le conte revisité est le point de départ pour une auteure talentueuse et inspirée qui nous propose une histoire maîtrisée de la première ligne à la dernière.

En écrivant cette chronique, la comparaison avec le cinéma s'est tout de suite imposée à moi. C'est comme si j'avais vu un blockbuster du 7ème art. Il n'y a rien de péjoratif derrière le mot blockbuster mais l'idée d'un support populaire dans le bon sens du terme, celui qui rassemble. On prend plaisir à voir Cinder, Cress, Scarlet sous la houlette imaginative de Marissa Meyer. Toutes ses références des contes de notre enfance nous parle mais l'auteure les dépasse largement et nous propose une réinterprétation intelligente et malicieuse.

Tout est là pour en faire un coup de cœur : un style addictif, un univers riche plein de références à notre enfance, une histoire haletante et des romances « en veux-tu en voilà »...

Inutile de dévoiler le titre de mon prochain roman : Winter, me voilà !



Elle se mordit la lèvre.
Le toit. Le baiser. Il avait tenu sa promesse. Il lui avait donné un baiser qui valait la peine d’avoir attendu, parce qu’elle était sur le point de mourir. Cela représentait un gros risque, probablement stupide. Pourtant, il avait choisi de le faire plutôt que de la laisser mourir sans avoir connu cet instant parfait.
Elle ne pouvait rien imaginer de plus héroïque.
Alors, pourquoi n’en parlait-il pas ?
Et, plus important, pourquoi ne pouvait-elle se résoudre à le faire elle non plus ?
— Non, murmura-t-elle enfin. Je ne vois rien d’autre.
Il hocha la tête, l’air déçu.
— Donc, vu ce que je viens de te dire, je suppose que tu... heu... ne dois plus trop être amoureuse de moi. Pas vrai ?
Elle se recroquevilla sur son siège, certaine que s’il avait pu la voir en ce moment, il aurait su. La vérité lui aurait paru évidente.
Elle l’aimait plus que jamais.
Pas parce qu’elle avait épluché patiemment des dizaines de rapports, de résumés, de fichiers et de photos à son sujet. Pas parce qu’il était le fabuleux Carswell Thorne qu’elle avait si longtemps rêvé d’embrasser sur la berge d’un fleuve sous les étoiles, tandis qu’un feu d’artifice crépitait au-dessus d’eux et que des violons jouaient en fond sonore.
Non, à présent il était le Carswell Thorne qui lui avait donné de la force dans le désert. Qui s’était lancé sur ses traces quand on l’avait enlevée. Qui l’avait embrassée alors que tout semblait perdu, et que la mort paraissait imminente.
Thorne se gratta l’oreille.
— C’est bien ce que je pensais. C’était probablement la fièvre qui te faisait délirer, de toute manière.
Elle sentit son cœur se serrer.
— Capitaine ?
— Oui ? fit-il en dressant la tête.
Elle tira machinalement sur les plis de sa jupe.
— Croyez-vous que ce soit le destin qui nous ait réunis ?
Il plissa les paupières et, après avoir réfléchi un moment, secoua la tête.
— Non, je suis presque sûr que c’était Cinder. Pourquoi ?
— J’ai quelque chose à vous avouer, moi aussi. (Elle rabattit sa jupe autour de ses jambes, rougissant déjà.) Je… j’avais le béguin pour vous, avant même notre première rencontre, juste parce que je vous avais vu à l’holocran. Je me disais que vous et moi étions destinés à être ensemble, un jour, et qu’on vivrait une grande histoire romantique.
Il haussa les sourcils.
— Waouh. Ça ne me met pas du tout la pression.