Éditeur :
J'ai Lu pour Elle
Sortie : 27 avril 2013
407
pages
|
Ordonné
de sauver la nièce de Wentworth après que cette dernière ait été
faite prisonnière par les Shawnee, il s’attend à ce que Lady
Sarah Woodville soit tout aussi méprisable que son oncle.
1760
: La France et l'Angleterre se disputent le Nouveau Monde dans une
guerre impitoyable. Piégés par le perfide lord Wentworth, les
frères MacKinnon ont été contraints de s'enrôler sous ses ordres
et ont juré de se venger. Or, un jour, sa nièce chérie, lady
Sarah, est enlevée par les Indiens. Infiltré dans la tribu, Connor
MacKinnon intervient au moment où la jeune fille va être offerte à
un guerrier. Un combat à la loyale s'engage, dont Connor sort
vainqueur, et la loi shawnee exige qu'il épouse la femme-trophée.
C'est ainsi qu'il se retrouve marié à la nièce de son pire
ennemi...
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Pamela
Clare est une auteur américaine qui écrit des romances historiques
et des romantic suspenses.
Comme beaucoup d’écrivains, elle a tout d’abors commencé à dévorer les écrits des autres. A partir de quinze ans c’est la romance qui occupe l’essentiel de son temps de lecture. Elle découvre alors qu’elle préfère ce genre de littérature à n’importe quel autre.
Lors de ses études, elle a eu l’occasion de séjourner en Europe et notamment au Danemark où elle a passé d’abord un an puis trois autres. Cela lui a donné l’occasion de visiter le vieux continent.
De retour aux Etats Unis, elle a repris des études de langues anciennes ( grec et latin) et d’archéologie. Puis elle a décidé d’écrire et cela l’a conduite au journalisme. Elle exerce toujours ce métier aujourd’hui et a été de nombreuses fois récompensée pour ses articles. Ce métier lui a appris la rigueur de la recherche et de l’écriture, dit-elle.
Elle vit au Colorado (là où se déroule sa série de romantic suspense) à Boulder et a deux grands fils.
Comme beaucoup d’écrivains, elle a tout d’abors commencé à dévorer les écrits des autres. A partir de quinze ans c’est la romance qui occupe l’essentiel de son temps de lecture. Elle découvre alors qu’elle préfère ce genre de littérature à n’importe quel autre.
Lors de ses études, elle a eu l’occasion de séjourner en Europe et notamment au Danemark où elle a passé d’abord un an puis trois autres. Cela lui a donné l’occasion de visiter le vieux continent.
De retour aux Etats Unis, elle a repris des études de langues anciennes ( grec et latin) et d’archéologie. Puis elle a décidé d’écrire et cela l’a conduite au journalisme. Elle exerce toujours ce métier aujourd’hui et a été de nombreuses fois récompensée pour ses articles. Ce métier lui a appris la rigueur de la recherche et de l’écriture, dit-elle.
Elle vit au Colorado (là où se déroule sa série de romantic suspense) à Boulder et a deux grands fils.
Lecture
finie
Le
dernier tome de cette saga traduit. L'horreur quand j'ai pris
conscience que j'allais dire au revoir aux frères MacKinnon !
Après avoir lu ce tome, il va falloir gérer sa frustration. On est
dans un excellent cru et plus on avance et plus la série devient
meilleur.
Le
dernier des frères, Connor est toujours sous la coupe du cruel lord
Wentworth. Il est contraint à une mission suicide. En effet, il doit
aller sauver des indiens sa chère nièce. Pas de surprise entre la
nièce de son pire ennemi et lui, c'est les feux d’artifices du 14
juillet dès le premier regard. Autant vous dire qu'on a là un amour
impossible et qui le sera tout le long de cette histoire qui vous
tiendra en haleine du début jusqu'à la fin.
On
est dans une romance historique mais on est vraiment avec des ressors
qui s'inspirent d'autres genres. On sent bien que Pamela Clare qui
écrit beaucoup de romantic suspense utilise et maîtrise bien les
ingrédients qui font un bon thriller. Pas de temps morts. Les
amoureux n'auront pas la chance de se reposer tout le temps de leur
histoire. C'est vraiment une romance où la passion s'invite à
chaque page. Les sentiments sont exacerbés mais l'intrigue est tout
aussi prenante. Quant aux personnages, vous tomberez assurément sous
le charme de ces tourtereaux.
Bref,
un très gros coup de cœur. Le seul bémol : qu'il n'y est pas
de suite traduite à cette série qui est à part pour moi.
La
foule s'écarta, et il l'a vit.
Elle était si fragile, si jeune, et pourtant si fière !
Elle marchait tête haute, ne grimaçait pas sous les insultes, avait les yeux secs. Mais elle était terrifiée, c'était patent. Elle dardait autour d'elle un regard de biche traquée, son souffle court soulevait sa poitrine par brusque à-coups. La violence des épreuves traversées marquait son ravissant visage. Elle avait un hématome sur la joue, des cernes, elle était blême. Sa chevelure couleur miel coulait en boucles emmêlées jusqu'à sa taille. Sa cape et sa robe étaient déchirées et sales.
- Voilà donc la princesse gâtée pourri de Wentworth, lança Joseph.
Mais Connor ne l'écoutait pas. En un éclair, il avait oublié que la demoiselle était apparentée à Wentworth. Il avait oublié qu'étant hôte de ce village, il devait se plier à ses coutumes, et donc se garder d'intervenir. Il oublia tout, sauf qu'il était venu ici pour elle et qu'elle avait besoin de lui.
Il amorçait un pas vers elle quand Joseph l'arrêta.
- Si tu veux l'aider, murmura-t-il, reste où tu es et tiens ta langue.
Connor jura entre ses dents et s'obligea à ne pas bouger pendant qu'un guerrier au visage constellé de peintures tribales noires et rouges la tirait par la corde de cuir attachée à ses poignets. jugeant qu'elle n'allait pas assez vite, il tira brutalement sur le lien, comme il l'eût fait avec un animal. Elle faillit tomber en avant.
Connor brûlait d'envie de tuer cet homme.
Les guerriers du village formèrent deux rangs face à face baguette à la main. Une marée humaine s'agglutina autour d'eux.
Grands dieux, ils allaient obliger la malheureuse à passer par les baguettes !
Connor s'avança, et cette fois encore Joseph le retint par le bras.
- Ils ne vont pas vraiment lui faire mal, assura-t-il. Et n'oublie pas, mon frère, que nous sommes bien inférieurs en nombre.
L'homme qui tenait la corde, celui que les villageois appelaient Katakwa, plaça la jeune fille à l'extrémité de la rangée, puis détacha ses poignets marquées d'hématomes noirs. Ceci fait, il recula.
Elle parut comprendre ce qu'ils attendaient d'elle. Son regard affolé courait sur les guerriers au sourire mauvais. Elle agrippa fermement ses jupes et carra les épaules.
Connor l'encourageait mentalement.
Elle était si fragile, si jeune, et pourtant si fière !
Elle marchait tête haute, ne grimaçait pas sous les insultes, avait les yeux secs. Mais elle était terrifiée, c'était patent. Elle dardait autour d'elle un regard de biche traquée, son souffle court soulevait sa poitrine par brusque à-coups. La violence des épreuves traversées marquait son ravissant visage. Elle avait un hématome sur la joue, des cernes, elle était blême. Sa chevelure couleur miel coulait en boucles emmêlées jusqu'à sa taille. Sa cape et sa robe étaient déchirées et sales.
- Voilà donc la princesse gâtée pourri de Wentworth, lança Joseph.
Mais Connor ne l'écoutait pas. En un éclair, il avait oublié que la demoiselle était apparentée à Wentworth. Il avait oublié qu'étant hôte de ce village, il devait se plier à ses coutumes, et donc se garder d'intervenir. Il oublia tout, sauf qu'il était venu ici pour elle et qu'elle avait besoin de lui.
Il amorçait un pas vers elle quand Joseph l'arrêta.
- Si tu veux l'aider, murmura-t-il, reste où tu es et tiens ta langue.
Connor jura entre ses dents et s'obligea à ne pas bouger pendant qu'un guerrier au visage constellé de peintures tribales noires et rouges la tirait par la corde de cuir attachée à ses poignets. jugeant qu'elle n'allait pas assez vite, il tira brutalement sur le lien, comme il l'eût fait avec un animal. Elle faillit tomber en avant.
Connor brûlait d'envie de tuer cet homme.
Les guerriers du village formèrent deux rangs face à face baguette à la main. Une marée humaine s'agglutina autour d'eux.
Grands dieux, ils allaient obliger la malheureuse à passer par les baguettes !
Connor s'avança, et cette fois encore Joseph le retint par le bras.
- Ils ne vont pas vraiment lui faire mal, assura-t-il. Et n'oublie pas, mon frère, que nous sommes bien inférieurs en nombre.
L'homme qui tenait la corde, celui que les villageois appelaient Katakwa, plaça la jeune fille à l'extrémité de la rangée, puis détacha ses poignets marquées d'hématomes noirs. Ceci fait, il recula.
Elle parut comprendre ce qu'ils attendaient d'elle. Son regard affolé courait sur les guerriers au sourire mauvais. Elle agrippa fermement ses jupes et carra les épaules.
Connor l'encourageait mentalement.