RECEVEZ
CE CŒUR...
« J’espère que vous accepterez ce présent en signe de sincères condoléances. »
Tel est le message, signe d’un certain Cœur-Brise , retrouve sur la pierre tombale d’une femme décédée onze ans auparavant.
Le présent en question ? Un cœur humain fraîchement prélevé ...
... POUR TOUT LE MAL QU’ON VOUS A FAIT.
Bientôt, d’autres jeunes femmes sont assassinées, dont les cœurs viennent fleurir de nouvelles tombes...
Qu’ont-elles en commun ? Et pourquoi ces offrandes funèbres ?
Un mystère a la hauteur d’un Pendergast au sommet de son art.
« J’espère que vous accepterez ce présent en signe de sincères condoléances. »
Tel est le message, signe d’un certain Cœur-Brise , retrouve sur la pierre tombale d’une femme décédée onze ans auparavant.
Le présent en question ? Un cœur humain fraîchement prélevé ...
... POUR TOUT LE MAL QU’ON VOUS A FAIT.
Bientôt, d’autres jeunes femmes sont assassinées, dont les cœurs viennent fleurir de nouvelles tombes...
Qu’ont-elles en commun ? Et pourquoi ces offrandes funèbres ?
Un mystère a la hauteur d’un Pendergast au sommet de son art.
Lecture
finie
Première
chose : c'est un excellent Preston & Child.
Une
nouvelle enquête d' Aloysius Pendergast menée de main de maître !
Ce
tome se situe un an après le précédent mais il peut être lu de
manière indépendante. Pendergast doit résoudre une enquête des
plus macabres tout en faisant attention à Pickett, son supérieur.
Ce dernier en bon arriviste compte bien mené sa carrière au plus
niveau. Pour cela, il doit se débarrasser de notre électron
préféré.
Pour
arriver à ses fins, il lui adjoint un nouveau collaborateur. Le
jeune inspecteur Coldmoon qui est censé être l'instrument qui lui
permettra de faire choir notre inspecteur. C'est bien sûre sans
compter sans le génie de ce dernier...
Tous
deux doivent résoudre une enquête bien noire, sanglante et morbide
comme savent le faire Preston et Child. Ainsi elle démarre avec la
découverte d'un cœur humain déposé sur la tombe d'une jeune
femme, accompagné d'un message:
« J’espère que vous accepterez ce présent en signe de sincères condoléances. »
« J’espère que vous accepterez ce présent en signe de sincères condoléances. »
Cette
macabre offrande est destinée a une femme qui s'est suicidée douze
auparavant...
Comme
je vous le disais plus haut, c'est du très bon ! L'enquête m'a
vraiment tenue en haleine et le dénouement finale est extrêmement
bien réussie. Le fait que Pendergrast doivent batailler sur deux
fronts m'a également plu même si j'ai longtemps regretté l'absence
de d'Agosta et la faible présence de Constance...
Cependant
Coldmoon tient vraiment la route et la relation ambiguë qui lit
Pendergast, Pickett et Coldmoon est vraiment très bien exploitée et
elle évolue de manière réussie.
Voilà,
je ne peux guère en dire plus sans trop en révéler. Je peux vous
dire que le méchant est vraiment un ...très, très , très « bon »
méchant !
Bref,
si vous cherchez un thriller pour l'été. Je vous conseille celui-ci
à 200% !
Les
fossoyeurs s’avancèrent dans le mausolée et se postèrent de part
et d’autre de la niche tandis que Pendergast et Coldmoon restaient
dehors. Le cœur au bout de son fil avait été retiré. Les
ouvriers, négligeant la poignée de cuivre du cercueil, soulevèrent
celui-ci à l’aide d’une longue tige avant de placer une sangle
sous la caisse en bois. D’un mouvement souple, ils firent glisser
le cercueil vers eux et passèrent une seconde sangle qui leur permit
de sortir la bière.
— On
voit bien que ces types ne sont pas des débutants, murmura Coldmoon.
Les
quatre fossoyeurs, les muscles saillants sous leurs T-shirts,
ployèrent sous le poids du cercueil dont Coldmoon put constater
qu’il était en piteux état. Le bois s’était gonflé d’humidité
à cause des fuites du toit, au point que les charnières de laiton
s’étaient en partie détachées sous l’effet de la moisissure.
D’un
mouvement parfaitement coordonné, les quatre hommes firent un quart
de tour, s’arrêtèrent un instant pour souffler, et franchirent le
seuil du mausolée avec leur fardeau au rythme lent d’un cortège
funéraire avant de descendre les marches de pierre. Un grincement
résonna dans la nuit et une fissure se dessina brusquement dans le
bois pourri du cercueil qui s’affaissa légèrement.
— Doucement
! ordonna le directeur. Arrêtez !
Les
fossoyeurs s’immobilisèrent, le visage couvert de sueur.
— Une
autre sangle au milieu ! s’écria Grosseteste en constatant que la
fissure s’élargissait et que le cercueil menaçait de se scinder
en deux.
Des
employés du cimetière se précipitèrent, mais il était trop tard,
le bois n’avait pas résisté et un torse apparut à travers
l’ouverture.
— Vite
! hurla Grosseteste.
En
vain. Le cercueil ploya, coupé en deux comme une barre chocolatée,
et le corps s’en échappa dans un nuage de satin moisi et de
vêtements réduits en poussière avant de s’étaler sur le sol
humide avec un bruit mat. Le cadavre rongé d’humidité était
celui d’une femme aux longs cheveux bruns, vêtue de ce qui avait
dû être une robe noire décorée de perles.