Tome
1 :
La
gringa, c’est ainsi qu’ils m’appelaient dans le quartier.
Pestiférée, je n’avais que douze ans et mes perspectives d’avenir
étaient nulles, jusqu’à ma rencontre avec lui.
Abain
m’a sauvée, Abain a fait naître non seulement l’espoir, mais la
passion en moi. Nous étions inséparables, il était ma moitié,
d’amour et d’amitié, ma raison quand j’égarais la mienne, me
rattrapait au bord de ces gouffres où, par sa faute, je manquais de
déraper. Sa main tendue, son regard chargé de promesses d’un
futur meilleur étaient en réalité… un poison.
Je
l’ai compris lorsque sans aucune explication, il a disparu de ma
vie. Quand je l’ai aperçu des années plus tard, ce jour d’été,
sur mon lieu de travail, subissant la brûlure de son indifférence.
Pourquoi
m’a-t-il abandonnée ? Pourquoi revenir ainsi dans ma vie ? Et, bon
sang, qui est cette femme avec lui ? Ne subsistent plus que des
interrogations qui me feront sombrer dans une tortueuse tragédie.
Tome
2 :
Je
crèverais de la toucher, de la serrer contre moi, me couler en elle
pour effacer toutes ses souffrances. »
Je
m’étais juré de la protéger, coûte que coûte.
À
présent, je paye cash les décisions prises, et je partage
l’addition avec Esme.
Le
piège à loup se referme sur nous, me voilà contraint de
m’expliquer face à Elle, de lui cracher la vérité qui
pourrissait en moi.
Ces
révélations nous plongeront dans la sombre mécanique du destin,
nous condamneront sans procès. La passion nous a submergés au point
de nous noyer.
Parviendrons-nous
à garder la tête hors de l’eau, ou la fatalité
s’acharnera-t-elle jusqu’à nous déchirer ?
Farah
Anah est née en 1988 à Bruxelles.
Depuis
son plus jeune âge, Elle dévore les livres et passe son temps à
dessiner. Férue de mangas et avec des histoires plein la tête, elle
nourrit le rêve de devenir mangaka et créé ses propres mangas.
L’exercice étant chronophage, elle décide de poser ses histoires
directement sous forme de romans et achève son premier récit à
l’âge de douze ans. À l’adolescence, elle se passionne plutôt
pour le cinéma et les animés. Elle suit également des cours de
graphisme, de stylisme et s’essaie à la création de robes.
Son
univers de prédilection étant la bit lit vampirique et la fantasy,
elle écrit sa première romance contemporaine à vingt-sept ans.
«
Ad vitam aeternam » est publié par les éditions Black Ink en 2017.
S’en sont ensuite suivis d’autres livres, dans différents
domaines, (fantasy, romantic suspense) dont l’élément principal
reste toutefois la romance.
Ce
qu’elle préfère écrire : des intrigues aux émotions puissantes
et plutôt sombres.
Lecture
finie
J'ai
adoré ! J'ai eu un coup de cœur pour cette auteure qui
a une plume comme je les aime. Alors l'histoire est
extrêmement mais vraiment extrêmement
addictive.
Cependant,ne
cherchez pas de la vraisemblance dans le déroulé des vies de nos
deux héros : Esme et Abain. Rien ne tient vraiment debout si on
gratte un peu mais franchement ce n'est pas grave et je dirais même
: tant mieux. Pourquoi ?
Et
bien, je pense que l'auteure c'est donné comme mot d'ordre avant
tout ; la passion et la tension. C'est
à dire que le livre se lit à 200 km/heure. On est littéralement
happé par des situations où on doit connaître le mot de la fin
sauf que dès que c'est fait, un autre événement survient et on ne
peut de nouveau plus lâcher son livre jusqu'à que la tension soit
levée et ainsi de suite jusqu'à
la dernière page !
C'est
vraiment bien fichue et j'ai vraiment ces rebondissements ...même
s'ils ne sont pas vraiment crédibles mais Farah Anah a une plume qui
envoûte le lecteur et j'ai été retenue captive de cette histoire
jusqu'à la toute fin.
Et
puis il faut parler de la
romance ! Esme est une jeune femme qui est d'une
droiture dans ses sentiments qui m'a touché. Malgré tout ce qui lui
arrive, l'amour qu'elle voue à Abain et qu'elle porte comme une
malédiction ne faiblit à a aucun moment. Quant à lui, il est
l'archétype du héros torturé comme on les adore.
Bref,
une romance qui sort des sentiers battus du genre qui est
magnifique !
Il
pouvait bien briser les règles, faire sa propre loi, m’entraîner
dans ses larcins, je l’aurais suivi jusqu’à son extrême folie.
Je n’en avais pas le choix, son sang pulsait dans mes veines, mon
cœur battait dans son corps, nous étions inextricables. Il était
ma moitié, d’amour et d’amitié. Il était ma raison quand
j’égarais la mienne, me rattrapait de ces gouffres où, par sa
faute, je manquais de déraper. Sa main tendue, son regard chargé
d’une promesse d’un avenir meilleur… étaient un poison. Une
menace de me démanteler physiquement, de me fracasser moralement.
Pourtant, je la saisis les yeux fermés, et le laissai me guider à
travers notre sinueuse destinée.
Nous
nous sommes aimés trop fort, trop mal, cependant, imaginer ne jamais
l’avoir rencontrée me fore un trou béant dans la poitrine. Mon
existence aurait été vide, superficielle, sans doute, car la force
dure d’Esme est d’une authenticité qui me met à genoux. Une
nana comme elle ne laisse personne indifférent. Je l’ai souvent
détestée, cette carapace qu’elle s’érige, c’est toutefois ce
qui nourrit mon puissant désir de la protéger.