Éditeur :
Harlequin
(&H)
Sortie :
9
mars 2016
384
pages
|
Seul
l'amour
Il s’appelle Bax.
Un
nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme
de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien
l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il
vient de sortir de prison après cinq années ; 1 826 jours passés
derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même
la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit
trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour
lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a
basculé.
Elle s’appelle Dovie.
La
survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques
règles.
Règle
n°1 : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant
comme un mec et en cachant sa crinière rousse.
Règle
n°2 : éviter de sortir avec les types du coin.
Règle
n°3 : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque
Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le
choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de
retrouver son frère tient en trois lettres : Bax.
Source :VaLouka
« Premièrement,
je suis une fille… Oui, je sais, moi non plus je ne pensais pas
devoir le préciser, mais après avoir reçu quelques mails curieux
ces derniers temps, j’ai pensé que ça ne coûtait rien de vous le
dire.
- Jay est le diminutif de Jennifer. Je vis dans le Colorado, c’est un bel endroit et on y trouve toutes sortes de personnes intéressantes de qui s’inspirer. J’adore les tatouages et les modifications corporelles. J’adore aussi lire, tous genres confondus ; bien sûr, avec un beau garçon tatoué, c’est encore mieux. Ma vie a changé cette année, et un matin, je me suis levée et j’ai décidé que j’allais enfin finir l’une des millions d’histoires avec lesquelles je jouais. J’adore écrire, et cela faisait longtemps que je me demandais ce que j’allais faire de ma vie. Alors sachez que vous, lecteurs, êtes une partie précieuse de ma nouvelle vie et j’espère que vous avez aimé cette histoire. »
Extrait de : Crownover, Jay. « Marked men Saison 1 »
- Jay est le diminutif de Jennifer. Je vis dans le Colorado, c’est un bel endroit et on y trouve toutes sortes de personnes intéressantes de qui s’inspirer. J’adore les tatouages et les modifications corporelles. J’adore aussi lire, tous genres confondus ; bien sûr, avec un beau garçon tatoué, c’est encore mieux. Ma vie a changé cette année, et un matin, je me suis levée et j’ai décidé que j’allais enfin finir l’une des millions d’histoires avec lesquelles je jouais. J’adore écrire, et cela faisait longtemps que je me demandais ce que j’allais faire de ma vie. Alors sachez que vous, lecteurs, êtes une partie précieuse de ma nouvelle vie et j’espère que vous avez aimé cette histoire. »
Extrait de : Crownover, Jay. « Marked men Saison 1 »
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Lecture
finie
C 'est
une chronique un peu particulière que je vous propose. La raison en
est la sortie au même moment de deux romans de Jay Crownover.
Une auteure que beaucoup (dont moi) attendaient impatiemment.
J'ai
lu dans un premier temps Rule de la série Marked men. Je vais faire
court. J'ai été déçu. Alors certes, je ne dirai pas que le livre
est mauvais mais j'attendais quelque chose de fort, nouveau. J'ai
trouvé la romance vraiment convenue hormis le personnage principal,
Rule qui sort du lot par son physique (piercé et tatoué à
outrance). Hormis cette réelle originalité, j'ai trouvé que la
romance empruntait les codes bien connus du genre.
J'ai
donc un peu traîné pour lire son autre série : Bad. Ma
curiosité l'a emporté après avoir lu des chroniques qui
encensaient ou descendaient soit Bad soit Rule. Les deux livres sont
loin de laissé insensibles. J'ai lu que de nombreuses lectrices
avaient décroché dès le début de Bad...
J'ai
donc commencé ma lecture en me disant que j'allais rejoindre le
bataillon des déçues. Le début m'a conforté dans cette attitude.
Le style ne m'a pas accroché. La provocation de Shane Baxter ne m'a
pas convaincue. Bref...et
puis au bout du deuxième tiers du livre la sauce a prise et j'ai
dévoré la suite de ce roman.
Pourquoi ?
Le
début plante le décors. Shane Baxter est un voyou qui sort de
prison après avoir y avoir purgé une peine de cinq ans. Il cherche
son meilleur ami Race qui est en parti responsable de son
emprisonnement. Il tombe sur la sœur de celui-ci, Dovie. Une
relation étrange se tisse entre eux. La romance est vraiment
atypique. Ils se ressemblent beaucoup et sont aussi vraiment
différents. Oui oui. J'ai vraiment
accroché avec leur alchimie. Jay Crownover ne propose pas
l'éternelle romance (que j'aime
beaucoup aussi ) entre le bad boy et la princesse. Tous les
deux viennent des bas fonds de la ville. The
point. Ils ont simplement poussé différemment. Ils sont
un miroir de ce qu'ils auraient pu être dans un sens comme dans
l'autre. Il n'y a pas de jugement de valeur. Ils
se comprennent...Baxter n'est pas un gentil : il est
comme il est. Il n'est pas non plus une caricature. La rue l'a
façonné et il a du y appliquer ses règles pour survivre.
J'ai
beaucoup aimé le personnage masculin qui propose une belle palette
de couleurs. La vie l'a rendue mauvais. Il n'a pas envie de
s'amender. Pour survivre, il doit être fort. C'est un constat. Sa
réalité. Simplement sa rencontre avec Dovie lui permet de voir
qu'il peut être aussi autre chose qu'une brute. Ce n'est qu'un
versant de sa personnalité. La jeune femme parle d'ailleurs de lui
en montrant qu'il y a le terrible Bax mais il y a aussi Shane.
Pourtant,
pour moi, le gros plus du livre c'est l'histoire. Elle est vraiment
bien fichue. Il y a une vraie intrigue qui m'a tenue en haleine. Vous
pensez bien que je ne vais pas m'étendre dessus, cela vous gâcherez
votre plaisir mais sachez que la construction du récit est riche en
péripéties que le lecteur ne voit pas venir et j'ai trouvé que le
dénouement était vraiment efficace et réussi.
Bref.
Après avoir lu Marken men et Bad, je peux dire que je rejoins sans
hésitation les fans de Bad. Pour les autres, celles qui ne l'ont pas
apprécié, je pense que ce qui a pu jouer en sa défaveur est le
début du livre qui n'est pas extraordinaire. Ce sentiment est
amplifié par un style qui m'a fait tiqué. Je me suis même demandée
s'il n'y avait pas un problème de traduction. La suite rattrape cet
écueil et j'ai passé un excellent moment de lecture
que je vous conseille !
Je
m’appelle Shane Baxter. Mais tout le monde m’appelle Bax. Je suis
un voleur.
Vous
avez une copine ? Je vous la piquerai. Une belle bagnole tout
juste retapée ? Je vous la piquerai. Des appareils
électroniques très chers que vous croyez à l’abri dans un
coffre ? Je viendrai et je vous les piquerai, parce que, de
toute façon, vous n’en avez pas besoin.
D’ailleurs,
il n’y a rien qui soit à vous qui ne puisse être à moi, à moins
que vous vous l’attachiez au corps avec des chaînes ultra-solides.
C’est
la seule chose pour laquelle j’aie jamais été doué. Prendre aux
autres ce qui est pas à moi, c’est comme une seconde nature.
Ses
jambes encore enfermées dans son jean m’ont écarté les cuisses,
et il s’est plaqué contre mon bassin. Je l’ai regardé,
l’implorant silencieusement d’arrêter. Ce n’était plus Shane
qui était là, ni même Bax. Juste un parfait étranger, froid et
détaché, sans remords. J’ai fixé son étoile. Ce tatouage aurait
dû le faire paraître ridicule et écœurant, mais c’était
mon seul point de repère au cœur de ce ciel sombre.
Pas
de doute, Bax voulait m’obliger à lui dire d’arrêter. Il le
faisait exprès. Il tremblait, mais pas d’excitation. Il tremblait
parce qu’il s’acharnait à tirer sur le fil ténu qui nous liait
l’un à l’autre. Bax m’a embrassée sans douceur sur la joue
avant de descendre vers mes lèvres sans que je proteste. Il me
serrait si fort les poignets que j’aurais des bleus pendant
quelques jours. Je pouvais sentir son cœur tambouriner contre le
mien.
Il
a écrasé mes lèvres sous les siennes. Plus une agression qu’un
vrai baiser. J’étais immobile et je me laissais faire docilement.
Je ne voulais pas lui donner ce qu’il attendait de moi, même si sa
langue glissant sur mes lèvres me rendait folle. Je le voulais de
toutes mes forces. Mais pas comme ça…
Son
torse massif a ondulé contre moi. Et j’ai réalisé que son
érection — qui d’habitude se dressait entre nous —
n’était pas là. Bax ne prenait pas plus de plaisir que moi en ce
moment, mais je ne l’empêcherais pas de continuer. Il devait
s’arrêter de lui-même. Ou cela prouverait que tout en lui, tout
ce qui faisait Shane Baxter, était mauvais. Et que ce que j’avais
cru percevoir de lui quand il avait baissé sa garde, quand il
m’avait embrassée et regardée comme si j’étais la plus belle
chose qui lui soit arrivée, tout ça n’avait été qu’une
illusion.
Sa
bouche impitoyable a émis un râle et je n’ai pas pu retenir l’une
de mes larmes. Nous étions si proches l’un de l’autre qu’elle
ne lui a pas échappé.
— Dis-moi
de m’arrêter, a-t-il murmuré.
Nous
avions eu cette même conversation le soir de notre rencontre, cette
nuit fatale où ses yeux diaboliques s’étaient posés sur moi pour
la première fois.
— Non.
Ses
doigts ont serré plus fort mes poignets, et j’ai tressailli. Ses
yeux de velours ont pris un nouvel éclat sombre. Il ne voulait pas
me faire du mal, mais il ne pouvait pas s’en empêcher.
— Non.
— Tu
peux tout arranger, Dovie.
Il
semblait si perdu que j’en ai eu mal au cœur. Bax n’avait jamais
eu la chance d’avoir une vie ordinaire. Il n’aurait jamais de
travail de bureau stable, ni de vie simple et sans problèmes. Il
serait toujours ce gars avec un casier judiciaire, sauvage et brutal,
et accompagné d’une dangereuse réputation. Il était Bax et
Shane. L’un n’existerait jamais sans l’autre et il fallait
qu’il trouve un juste équilibre entre ses deux personnalités. Je
pouvais l’y aider, tant qu’il ne me détruisait pas au passage.
— Toi
aussi, tu peux tout arranger, Bax. Mais si tu continues ça, c’est
fini. Je partirai et je ne reviendrai pas.
Une
lueur étrange est passée dans ses yeux et mes mains ont soudain été
libres de toute entrave. Bax s’est relevé, tout le haut de son
corps tremblait.
— C’est
inévitable, non ?
Il
voulait fuir, c’était plus qu’évident. Il voulait que ça
vienne de moi, histoire d’avoir la conscience tranquille. Mais je
n’avais pas suivi son plan, et il s’apprêtait à libérer toute
sa hargne et à se défouler sur une ville qui ne verrait rien venir.
J’étais tentée de le laisser faire.
— Bax…
Au
lieu de se ruer dehors, il m’a surprise en me prenant par les
hanches pour me plaquer sur le matelas, prisonnière sous son torse
nu. Cette fois, il m’a accordé un vrai baiser, bougeant ses lèvres
avec ardeur mais sans brutalité. Il a voulu glisser sa langue dans
ma bouche et je l’y ai autorisé, l’entourant de mes bras au
point que mes doigts se sont rejoints sous son cou. Nos langues
dansaient l’une contre l’autre et ses dents ne mordaient que pour
m’exciter, plus pour me punir. D’une main tremblante, il a dégagé
mes cheveux de mon visage. Ses yeux noirs se sont fondus dans les
miens et j’y ai vu un regret éternel.
— Dovie,
t’es une fille bien. Tu devrais être n’importe où sauf ici. Tu
mérites infiniment mieux que tout ce bordel entre Race, Novak et ton
connard de père. Tu as une vraie vie qui t’attend et un jour ou
l’autre, tu vas finir par me haïr.
J’ai
posé mon pouce sur sa lèvre et j’ai hoqueté lorsqu’il l’a
aspiré dans la moiteur de sa bouche.
— Ou
pas, ai-je dit en l’observant enrouler sa langue autour de ma
phalange avant de sortir mon doigt de sa bouche avec un petit bruit
humide.
— Red,
si tu fais ça, tu vas le regretter toute ta vie.