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mercredi 27 novembre 2019

Les hauts et les bas de Valeria d' Elísabet Benavent



 

Dans ce troisième volet de la saga, Valeria regrette de s'être emballée pour Victor. Certes, leurs ébats sont toujours aussi torrides. Mais à quoi tout cela rime-t-il ?
Empêtrée dans les préparatifs d'un mariage bien plus pompeux que ce qu'elle aurait voulu, Carmen ne sait plus où donner de la tête. Quant à Nerea, elle a tout envoyé valser : son job et son petit ami au profil de gendre idéal… Adieu la Nerea sainte-Nitouche dont ses amies se moquaient ! Il est temps de s'éclater.
Pourtant, c'est Lola qui surprend son monde. Elle a rencontré Rai. Elle en est raide dingue. Léger problème : il est tout juste post-pubère, il n'a que 20 ans !
Pas si facile d'être une jeune trentenaire. Heureusement que les amies sont là…



 
Espagnole, née à 1984 à Valence.
Elisabet Benavent est romancière.
Licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.

D’abord auto éditée, la publication en 2013 de ses romans "Dans les pas de Valeria" ("En los zapatos de Valeria"), "Dans le miroir de Valeria" ("Valeria en el espejo"), "Les hauts et la bas de Valeria" ("Valeria en blanco y negro") et "Passionnément Valeria" ("Valeria al desnudo") a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus. Traduite dans 7 pays, la saga "Valeria" a été achetée par Netflix et devrait paraître courant 2020.



Lecture finie

J'ai adoré !
J'ai eu l'impression de retrouver ma bande de copines !


Le style est toujours aussi bon, aussi incisif. Au final, je n'ai pas lu ce troisième opus : je l'ai dévoré.

En fait, je me suis beaucoup attachée à Valéria et à ses copines : Néréa, Lola et Carmen. Même si j'avoue avoir du mal à comprendre certaines de leurs décisions – notamment amoureuse – j'ai vraiment eu envie de ne rien loupé de tous ces rebondissements. Et il y en a un paquet.

Autant dire que Valeria et Victor m'ont frustré a un niveau impressionnant, notamment le bel hidalgo que j'ai souvent eu envie de secouer.
Je n'ai pas trop accroché avec les choix de l'auteure mais d'un autre côté ça me donne une envie irrépressible de connaître le dénouement de tous ces marivaudages dans le quatrième et dernier tome.
Pour Carmen, ce tome est plus festif. La vie est plus chouette. Elle se marie. Elle enterre sa vie de jeune fille et amène ses copines à Amsterdam pour fêter tout ça.
Quant à Lola, elle devient maître de son destin et tombe sous le charme d'un homme qu'il lui pose cependant un problème de taille : son jeune âge !
Néréa décide de reprendre les commandes de sa vie. J'ai beaucoup son concept de « redéfinir les bases de sa vie ».
D'une manière générale, toutes les copines évoluent, dans un bon sens comme dans l'autre... J'espère pour Carmen qu'elle gardera ce cap mais rien n'est moins sûr.

Il y a cependant toujours ce point de vue narratif qui me déplaît. Je l'avoue. C'est à dire que le livre fait parler Valeria à la première personne mais pas ses copines. Je ne pourrais pas donner des arguments concrets mais disons que cela gêne ma lecture et je n'apprécie pas. C'est comme si je devais mettre de la distance avec Lola, Néréa et Carmen mais pas avec Valeria.
J'aurais aimé que toutes les copines soient logées à la même enseigne.

Bref, cette série est de mieux en mieux !
Vivement le dernier opus !





Les femmes finissent toujours par sortir un truc auquel les hommes ne savent pas quoi répondre. Parce que si je te dis que ça te va super bien, tu penseras que je te trouve grosse. Mais si je réponds que c'est complètement faux, tu croiras que je raconte des conneries. Alors je vais me contenter de répéter que oui, tu me rappelles vraiment Clara Alonso. Et pour les vingt kilos, tu exagères, tu le sais parfaitement.



Avant de partir en claquant la porte, je fouinai un peu partout jusqu’à ce que je trouve un rouleau de scotch. Je fixai le maudit soutif sur le miroir de l’entrée avec un petit message : N’essaie pas de me faire croire que c’est celui de ta sœur, connard d’enfoiré !