La
vie est pleine de moments :
de
grands moments
de
petits moments...
Chaque moment vous prépare et va définir votre vie. Vous devez surmonter toutes vos peurs, affronter les démons qui vous poursuivent et nettoyer le poison qui se cramponne à votre âme ou vous risquez de tout perdre.
Le mien a commencé à la minute où Rylee est entrée dans ma vie. Elle m'a fait me sentir entier alors que je pensais ne jamais pouvoir. Elle m'est devenue indispensable.
Oui,
elle vaut la peine de se battre mais comment voulez-vous vous battre
pour quelqu'un que vous ne méritez pas?
L'amour est plein de hauts et de bas.
Arrêt cardiaque.
Âmes
brisées.
Colton m’a guéri et me complète. Il a volé mon cœur et m'a fait réaliser que notre amour n’est pas prévisible, ni parfait. Mais quand des facteurs extérieurs mettent notre relation à l'épreuve, par quels moyens dois-je lui prouver qu'il vaut la peine que je me batte pour lui ?
Celui qui a dit que l'amour est patient et doux ne nous a jamais rencontrés. Nos passés percutent notre avenir, les répercussions nous rendront-elles plus fort ou nous éloigneront-elles l'un de l'autre?
Source :
New Adult France
Kay
Bromberg, auteur à succès reconnue par le New York Times et USA
Today, est cette femme réservée qui réussit à dissimuler l'enfant
rebelle qui est en elle – et qu'elle laisse s'exprimer chaque fois
qu'elle s'installe devant le clavier de son ordinateur. Sur un coup
de tête, K. Bromberg, qui vit en Californie avec son mari et ses
trois enfants, a décidé de s'essayer à l'écriture. Ses premiers
romans, Driven, Fueled et Crashed, qui constituent la trilogie
Driven, ont été salués par la critique avant de devenir des
best-sellers et d'intégrer le top 4 de la liste du New York Times et
de USA Today. Elle a aussi publié une nouvelle, Unraveled, et une
suite à la Trilogie Driven, intitulée Raced.
Cliquez
sur la couverture
pour lire les autres chroniques de la série.
J'ai
fait une chronique pour Songe
d'une nuit d'été.
Vous
la trouverez ici.
L’idée
qu’il faudrait se marquer de façon indélébile pour accepter des
horreurs que je n’ose même pas imaginer me choque profondément.
J’appuie longuement mes lèvres sur ce rappel artistique et je
ferme les yeux pour qu’il ne voie pas mes larmes. Pour qu’il ne
les prenne pas pour de la pitié. Mais, en fait, je me rends compte
que je veux qu’il les voie au contraire. Je veux qu’il sache que
sa douleur est ma douleur. Sa honte, ma honte. Son adversité, mon
adversité. Son combat, mon combat.
Qu’il
n’a plus besoin de mener ce combat tout seul, avec son corps et son
âme entachés de honte silencieuse.
Quand
je détache mes lèvres du symbole de l’acceptation et
que je descends vers la guérison, je lève vers lui mes
yeux brouillés de larmes. Son regard se rive sur le mien et j’essaie
de verser tout ce que j’ai en moi dans notre échange visuel.
Je
t’accepte,
Tel
que tu es.
Les
pièces cabossées.
Les
pièces faussées.
Celles
couvertes de honte.
Les
fêlures qui laissent passer l’espoir.
Le
petit garçon recroquevillé de peur et l’homme adulte qui suffoque
toujours dans son ombre.
Les
démons qui te hantent.
Ta
volonté de survivre.
Et ton
esprit qui se bat.
Toutes
les pièces qui te constituent forment ce que j’aime.
Ce que
j’accepte.
Je
m’approche d’elle pour la regarder, dans sa totalité – depuis
ses lèvres pâles et charnues jusqu’à sa peau douce qui, je
le sais, sent la vanille, surtout derrière son oreille, et je sais
que cette femme fougueuse, à la répartie facile et impertinente,
pleine de principes non négociables, me possède.
Elle
me possède, putain.
Tout
entier. Depuis le temps assez court que nous sommes ensemble, elle a
fait tomber des putains de murs que j’avais passé une vie à
construire, sans même m’en apercevoir. Et maintenant, sans ces
murs, je suis perdu sans elle, parce que quand on n’a rien ressenti
pendant si longtemps – quand on a choisi de s’engourdir –
et qu’on apprend à ressentir de nouveau, on ne peut plus
s’arrêter.
Je
sais que ce n’est pas une consolation, mais au milieu de la nuit,
quand tu seras triste, tu pourras m’entendre te le dire.
Rappelle-toi, la vie ce n’est pas de survivre à la tempête, mais
d’apprendre à danser sous la pluie.
Souffrir
c’est ressentir, et ressentir c’est vivre, et tu ne trouves pas
que c’est bon d’être vivant ?
Le
mantra de mon père me traverse l’esprit au moment où je rentre
dans la chambre et que je vois Ryee endormie.
Putain !
Elle
continue à me couper le souffle. À provoquer mon désir, mon
besoin, mon manque, comme personne. Et putain, moi je continue à
vouloir la pervertir – cette partie de moi ne me quittera
jamais. Je ris de mon propre esprit tordu, mais je sais au fond de
moi que la perversion n’a plus d’importance. C’est elle qui
compte maintenant.
Rylee.
A écouter...