La
dernière fois qu'Hannah Nichols vit Marco D’Alessandro, cinq
longues années plus tôt, il lui brisa le coeur. Le bad boy qui
cachait sa tendresse était le seul homme qu'Hannah ait jamais aimé
- et le seul avec qui elle ait jamais été.
La dernière fois qu'Hannah Nichols vit Marco D’Alessandro, cinq longues années plus tôt, il lui brisa le coeur. Le bad boy qui cachait sa tendresse était le seul homme qu'Hannah ait jamais aimé - et le seul avec qui elle ait jamais été. Après une nuit intense où ils cédèrent à la tentation, Marco prit le large, laissant l'Écosse et Hannah derrière lui. Ébranlée par les conséquences de leur nuit ensemble, Hannah n'a jamais réellement pu aller de l'avant.
Abandonner Hannah fut une des plus grandes erreurs dans la vie de Marco, une chose qu'il a profondément regretté au fil des années. Lorsque le sort les réunit, il refuse de la laisser lui échapper sans se battre. Déterminé à la faire sienne, Marco poursuit Hannah, lui rappelant toutes les raisons pour lesquelles ils sont faits pour être ensemble...
Mais alors que Marco pense enfin toucher au but, Hannah fait une découverte qui va raviver la douleur secrète qu'elle lui a cachée, un secret qui pourrait bien les déchirer avant qu'ils aient une chance de tout recommencer...
(source
BdP)
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Diplômée
d'histoire médiévale à l'université d'Edimbourg, elle est
l'auteur d'une dizaine de livres. Curieuse, passionnée, éclectique,
elle s'adonne à plusieurs genres de romance. Ses livres Dublin
Street, London Road et Jamaica Lane sont des best-sellers.
J'ai
fait une chronique pour Songe
d'une nuit d'été.
ici. |
— Hannah ?
— Marco…
(Ma voix n’était qu’un murmure, et je dus me racler la gorge
pour retrouver un peu de volume.) À cause de toi, je n’ai jamais
laissé sa chance à qui que ce soit. Si tu veux l’absolue vérité,
il n’y a jamais eu personne d’autre. Je t’ai menti en te disant
que je n’avais pas fait l’amour depuis quatre ans. Je n’ai
couché qu’avec un seul homme dans ma vie.
— Il
est temps de me laisser essayer de tomber amoureuse de quelqu’un
d’autre.
— Tu
ne le penses pas sérieusement.
— Si.
On se fait plus de mal que de bien. Tu dois tourner la page.
— Non,
gronda-t-il. (Sa réponse me surprit sans toutefois m’étonner.) Tu
es à moi. Je suis à toi. Ne t’avise pas de fuir cette vérité.
Parfois,
on en avait besoin pour se protéger des autres, car les laisser
nous atteindre pouvait faire s’écrouler les pièces maîtresses de
notre existence… mais d’autres fois, il fallait apprendre à
s’ouvrir, à laisser les autres entrer, car c’étaient justement
eux qui nous permettaient de garder un certain équilibre.
— Regarde-toi,
murmura-t-il d’une voix rauque, presque avec déférence.
Regarde-toi.
— Marco…
Il
ferma les paupières et arbora un air si tendre que j’eus de
nouveau envie de fondre. Je soupirai quand il m’attira contre lui
pour m’embrasser tendrement le ventre. Ses lèvres descendirent
ensuite, longeant la ceinture de ma culotte, et je frissonnai quand
ses doigts parcoururent le bas de mon dos.
Je
posai les mains sur ses épaules pour garder l’équilibre.
Quelques
secondes plus tard, je sentis une pression sur mon soutien-gorge,
juste avant qu’il s’ouvre et glisse le long de mes bras. La
chaleur me suffoquait. Personne ne m’avait encore jamais vue nue.
Un
coup d’œil au regard de Marco dissipa ma gêne.
Il
gémit, me dévorant des yeux, et me fit poser les genoux sur le lit,
afin que je me retrouve à califourchon sur lui. En posant les fesses
dans son giron, je sentis son érection à travers son pantalon et
une vague de passion inédite me submergea. Mes seins enflèrent, mes
mamelons durcirent et Marco prit ces signes pour une invitation.
Il
enveloppa mon téton de sa bouche et cette sensation… ces
picotements, ce besoin soudain si intense qui me fit onduler des
hanches contre lui… j’en voulais plus. J’en voulais tellement
plus…
Je
gémis son nom, brûlante de désir.
Marco
recula, m’observant par en dessous sans me lâcher.
— Je
ne devrais pas faire ça.
Je
lui soulevai le menton pour qu’il me regarde dans les yeux.
— Tu
préférerais qu’un autre prenne ta place ?
C’est
alors que je repérai de nouveau cette étincelle de rage et de
possessivité qui m’avait poussée à l’embrasser. Triomphante,
j’appliquai mes lèvres contre les siennes, gémissant de plaisir
quand il me rendit mon baiser. Férocement. Nos langues se
mêlèrent, faisant crépiter en moi des étincelles d’excitation.
Après des mois, même des années d’attente, la récompense était
là. Nous nous écartâmes brièvement l’un de l’autre, le temps
pour moi de lui retirer son tee-shirt en tâchant de mémoriser du
bout des doigts chaque contour de son torse magnifique.
Soudain,
je me retrouvai sur le dos et Marco se redressa.
Je
l’observai par en dessous, pantelante, priant silencieusement pour
qu’il ne mette pas un terme à nos ébats.
Je
fus exaucée.
Il
me dominait de toute sa hauteur, un fantasme devenu réalité. Sa
peau caramel, ses épaules puissantes et ses abdos bien dessinés me
mettaient l’eau à la bouche. Sa taille parfaitement sculptée et
son érection plaquée contre la braguette de son jean me
provoquèrent un nouvel accès de chaleur.
Ses
prunelles bleu-vert brillaient d’une telle intensité que j’en
eus le frisson.
Il
se saisit de mon pied pour me retirer délicatement ma chaussure.
Puis il s’attaqua à l’autre. Ses yeux remontèrent sur toute la
longueur de mes jambes en me caressant le mollet.
— J’ai
rêvé de cet instant, admit-il à mi-voix. Un million de fois plus
que je ne l’aurais dû.