Éditeur : Nathan
Sortie :
17 janvier 2017
|
Tout
dans leurs origines oppose Cyra et Akos. Pourtant, pour survivre, ils
doivent s’aider ou décider de se détruire…
Sur
une planète où règnent la violence et la vengeance, dans une
galaxie où certains sont favorisés par le destin, tout le monde
développe un don, un pouvoir unique destiné à façonner l’avenir.
Alors que la plupart profitent de leurs dons, ce n’est pas le cas
pour Akos et Cyra – leurs dons les rendent vulnérables au contrôle
des autres. Peuvent-ils reprendre possession de leurs dons, de leurs
destins et de leurs vies, puis rééquilibrer le pouvoir dans ce
monde ?
Cyra est la sœur du tyran sanguinaire qui dirige le peuple Shotet. Le don de Cyra lui apporte douleur et pouvoir – quelque chose que son frère exploite, l’utilisant pour torturer ses ennemis. Mais Cyra est beaucoup plus qu’une lame dans la main de son frère : elle est résistante, rapide, et plus intelligente qu’il ne le pense.
Ako vient de la nation pacifique de Thuve, et sa loyauté envers sa famille est sans limite. Bien que protégé par son don inhabituel, lorsqu’Akos et son frère sont capturés par des soldats ennemis de Shotet, Akos cherche désespérément à faire sortir son frère de là vivant – peu importe le prix. Quand Akos est plongé dans le monde de Cyra, l’inimité entre leurs pays et leurs familles semble insurmontable. Ils doivent décider de s’aider afin de survivre – ou de se détruire.
Source : Au boudoir écarlate
http://www.auboudoirecarlate.com/t12026-roth-veronica-carve-the-mark#92299
Cyra est la sœur du tyran sanguinaire qui dirige le peuple Shotet. Le don de Cyra lui apporte douleur et pouvoir – quelque chose que son frère exploite, l’utilisant pour torturer ses ennemis. Mais Cyra est beaucoup plus qu’une lame dans la main de son frère : elle est résistante, rapide, et plus intelligente qu’il ne le pense.
Ako vient de la nation pacifique de Thuve, et sa loyauté envers sa famille est sans limite. Bien que protégé par son don inhabituel, lorsqu’Akos et son frère sont capturés par des soldats ennemis de Shotet, Akos cherche désespérément à faire sortir son frère de là vivant – peu importe le prix. Quand Akos est plongé dans le monde de Cyra, l’inimité entre leurs pays et leurs familles semble insurmontable. Ils doivent décider de s’aider afin de survivre – ou de se détruire.
Source : Au boudoir écarlate
http://www.auboudoirecarlate.com/t12026-roth-veronica-carve-the-mark#92299
Lecture
finie
Marquer
les ombres est un peu ce que je peux appeler un achat
impulsif. Je faisais mon p'tit tour hebdomadaire dans
l'unique librairie de la petite ville où j'habite et je vois ce très
beau livre. La couverture, le titre, la quatrième de
couverture...tout est très tentant. Moi qui ne suis pas connue pour
ma grande résistance et ayant une très forte envie de me faire
plaisir ce jour-là, je suis donc repartie chez moi avec le dernier
titre de Veronica Roth.
Alors
il y a un univers très riche, très maîtrisé. Veronica Roth nous
invite dans une galaxie fictive. Cette dernière est formée de neuf
planètes avec des peuples très différents. J'ai bien aimé cet
aspect servi par un style très maîtrisé. C'est riche et le
dépaysement est assuré.
Les
personnages principaux Cyra et Akhos viennent de deux mondes. Rien ne
devrait les relier et pourtant...Il y a un lien tissé d'avance qui
est révélé au fur et à mesure donnant toute la beauté et le
rythme au livre.
Voilà,
ce sont les points positifs de ce livre. Pourtant, je vous cacherai
que je n'ai pas accroché. Malgré tous ces bons ingrédients, j'ai
trouvé que le livre manquait cruellement de rythme. Certes,
l'auteure prend son temps pour mettre en place cet univers très
riche mais j'ai trouvé ça laborieux. Je ne dis pas que
j'aurais aimé que cela soit plus rapide mais qu'il y est une tension
narrative qui mette le lecteur dans l'attente. Je me suis trouvée
très contemplative. Je me disais : « C'est bien écrit.
L'univers mis en place est bien fichu... »...Mais pas grand
chose qui me rende captive de ma lecture.
Bref,
un livre qui n'aura pas à rougir de sa qualité mais qui ne possède
pas les ingrédients qui me l'auront fait apprécié. Un rendez-vous
manqué !
"-Je
n'ai pas choisi le sang qui coule dans mes veines. Pas plus que tu
n'as choisi ton destin. Toi et moi, nous sommes devenus ce qu'on nous
a fait devenir."
«
Le lendemain, je me réveillai lorsque le calmant cessa d’agir,
juste après le lever du soleil, alors que la lumière était encore
pâle. Je sortis du lit comme je le faisais toujours, par à-coups,
en m’arrêtant pour reprendre mon souffle telle une vieille femme.
J’enfilai ma tenue d’entraînement, en tissu synthétique de
Tepes, léger et flottant. Personne ne savait conserver la fraîcheur
du corps comme les Tepesit, dont la planète était si brûlante que
nul n’en avait jamais foulé le sol pieds nus. Je tressai mes
cheveux le front appuyé contre un mur de ma chambre, les yeux
fermés, en tâtonnant pour saisir chaque mèche. Je ne brossais plus
mes épais cheveux bruns, du moins plus comme lorsque j’étais
enfant, méticuleusement, dans l’espoir que la brosse les
amadouerait pour former des boucles parfaites. La douleur m’avait
volé ces petits plaisirs. Quand j’eus fini, je pris une petite
lame-flux – éteinte, pour éviter que les vrilles noires du flux
ne s’enroulent autour du métal affûté –, et me rendis dans le
petit cabinet d’apothicaire au bout du couloir, là où Akos avait
installé son lit. Je me penchai sur lui et appuyai la lame sur sa
gorge.
Ses yeux s’ouvrirent, puis s’agrandirent. Il se débattit, avant de s’immobiliser lorsque j’augmentai la pression sur sa peau. Je lui décochai un sourire goguenard.
– Vous êtes folle ? me dit-il d’une voix encore enrouée par le sommeil.
– Bien sûr ! répondis-je gaiement. Tu as dû entendre les rumeurs ! Mais j’ai une autre question, plus importante : Toi, es-tu fou ? Tu es là, à dormir à poings fermés sans même avoir pris soin de te barricader, alors que l’un de tes ennemis loge au bout du couloir ? Si ce n’est pas de la folie, c’est de la bêtise. Je te laisse choisir. Il plia vivement la jambe pour me frapper le flanc. Je parai avec le coude et pointai la lame sur son ventre.
– Tu avais déjà perdu avant de te réveiller, signalai-je. Première leçon : le meilleur moyen de gagner un combat est de l’éviter. Si ton ennemi a le sommeil lourd, tranche-lui la gorge pendant qu’il dort. S’il a bon cœur, fais appel à sa compassion. S’il a soif, verse du poison dans son verre. Tu me suis ?
– En résumé, jette ton honneur par la fenêtre.
– Ah, l’honneur, ricanai-je. Celui qui veut survivre doit oublier l’honneur.
Cette citation, extraite d’un livre ogran – traduit en shotet, bien sûr ; personne ne lisait l’ogran –, parut chasser toute trace de sommeil de son regard plus efficacement que ne l’avait fait mon attaque.
– Maintenant, lève-toi. Je me redressai, glissai la lame dans ma ceinture et quittai la pièce pour le laisser se changer. »
Ses yeux s’ouvrirent, puis s’agrandirent. Il se débattit, avant de s’immobiliser lorsque j’augmentai la pression sur sa peau. Je lui décochai un sourire goguenard.
– Vous êtes folle ? me dit-il d’une voix encore enrouée par le sommeil.
– Bien sûr ! répondis-je gaiement. Tu as dû entendre les rumeurs ! Mais j’ai une autre question, plus importante : Toi, es-tu fou ? Tu es là, à dormir à poings fermés sans même avoir pris soin de te barricader, alors que l’un de tes ennemis loge au bout du couloir ? Si ce n’est pas de la folie, c’est de la bêtise. Je te laisse choisir. Il plia vivement la jambe pour me frapper le flanc. Je parai avec le coude et pointai la lame sur son ventre.
– Tu avais déjà perdu avant de te réveiller, signalai-je. Première leçon : le meilleur moyen de gagner un combat est de l’éviter. Si ton ennemi a le sommeil lourd, tranche-lui la gorge pendant qu’il dort. S’il a bon cœur, fais appel à sa compassion. S’il a soif, verse du poison dans son verre. Tu me suis ?
– En résumé, jette ton honneur par la fenêtre.
– Ah, l’honneur, ricanai-je. Celui qui veut survivre doit oublier l’honneur.
Cette citation, extraite d’un livre ogran – traduit en shotet, bien sûr ; personne ne lisait l’ogran –, parut chasser toute trace de sommeil de son regard plus efficacement que ne l’avait fait mon attaque.
– Maintenant, lève-toi. Je me redressai, glissai la lame dans ma ceinture et quittai la pièce pour le laisser se changer. »