Éditeur :
J'ai
Lu pour Elle
Sortie :
3
décembre 2014
599
pages
|
Les
opérations secrètes sont tout ce que connaît Val
Janos.
Cet homme est mystérieux et sombre… et mortellement séduisant.
Seule Tamara
peut comprendre l’étrange intensité qui le pousse à toujours
réussir ce qu’il entreprend…
Les
opérations secrètes sont tout ce que connaît Val Janos. Cet homme
est mystérieux et sombre… et mortellement séduisant. Seule Tamara
peut comprendre l’étrange intensité qui le pousse à toujours
réussir ce qu’il entreprend… et elle-seule peut lui faire face.
Val a un point faible : Imre, le vieil homme qui l’a recueilli alors qu’il n’était qu’un gamin affamé et abandonné dans les rues de Budapest. Mais Papa Novak sait tout d’Imre, et si Val ne lui offre pas Tam, c’est la tête de ce dernier qui est en jeu…
Une passion brûlante explose entre Tam et Val alors que tous deux se rapprochent. Ils ont tellement de choses à cacher, tellement de choses dont ils devraient avoir peur. Mais pour la première fois, ils ont aussi beaucoup à perdre…
Val a un point faible : Imre, le vieil homme qui l’a recueilli alors qu’il n’était qu’un gamin affamé et abandonné dans les rues de Budapest. Mais Papa Novak sait tout d’Imre, et si Val ne lui offre pas Tam, c’est la tête de ce dernier qui est en jeu…
Une passion brûlante explose entre Tam et Val alors que tous deux se rapprochent. Ils ont tellement de choses à cacher, tellement de choses dont ils devraient avoir peur. Mais pour la première fois, ils ont aussi beaucoup à perdre…
(Trad
BdP)
Sharon
Mckenna est une auteure américaine. Si Shannon rêvait de devenir
chanteuse, elle est finalement devenue un auteur spécialisé dans
les romances contemporaines à suspense aux accents érotiques.
Les frères McCloud est sa plus célèbre série.
Actuellement, elle vit dans le sud d'Italie avec son mari Nicola.
Les frères McCloud est sa plus célèbre série.
Actuellement, elle vit dans le sud d'Italie avec son mari Nicola.
Source
booknode
Une
série qui redécolle !
J'avais
eu un très gros coup de cœur pour le premier tome de cette série
mais le 5ème opus (ma chronique ici) m'avait beaucoup déçu.
J'attendais donc le tome 6 pour savoir quelle virage la série allait
prendre.
Alors...
J'ai
beaucoup aimé ...même si je dois dire qu'elle s'éloigne des
premiers tomes.
L'univers
ici est beaucoup plus sombre (et les premiers tomes n'étaient déjà
pas euphoriques) plus noir. Les personnages principaux ont eu une vie
cauchemardesque. Je dois dire qu'à certains moments mon petit cœur
guimauve a été mise à mal par le récit des enfances respectives
des deux héros qui sont nés, il faut bien le dire « le
lendemain de la chance » (comme le dit ma grand-mère).
Tamar
que l'on voit très tôt dans la série est une femme que beaucoup
décrivent, elle la première, comme une garce. On le serait à moins
avec son parcours de vie. Elle est agressive et déteste les hommes
qui se sont toujours servis d'elle. La seule chose qui la rende
« humaine » c'est son attachement à sa fille adoptive.
Val
Janos a eu une enfance misérable tout aussi catastrophique. La seule
personne qui a apporté un peu de lumière dans sa vie est un vieil
homme. Lorsque celui-ci est enlevé, le jeune homme fait tout pour le
sauver ...même trahir la femme dont il est tombé amoureux.
Ici,
les deux points forts du roman. Ce sont les personnages et
l'histoire. Le premier car Tamara est loin d'être un personnage
facile. Elle est aussi douce qu'un hérisson et ce n'est pas de
tomber amoureuse qui va l'adoucir, bien au contraire. Quant à Val ;
il est un homme brisé, utilisé, manipulé mais il reste aussi fort
et une ancre pour l'héroïne. Il y a vraiment un couple original et
qui vaut le détour.
L'histoire
aussi est pour moi très poignante car il s'agit ici d'un mille
feuille de douleurs que j'ai eu du mal à apprécier au début (je ne
suis pas portée sur ce type de littérature) mais l'auteure ne verse
jamais dans la facilité ce qui donne au final un récit complexe et
riche.
Je
le conseille et j'attends vivement le prochain opus.
Il
la pénétra avant qu’elle ne change d’avis et ils trouvèrent de
nouveau leur rythme, face à face. Elle le regardait dans les yeux en
ondulant frénétiquement contre lui, les ongles plantés dans sa
peau alors que l’énergie de l’orgasme commençait à enfler en
elle.
À cet
instant, elle paniqua et commença à le frapper au hasard, les yeux
emplis de larmes de colère.
—
Je
te déteste, cria-t-elle, je te déteste !
Il
essaya d’attraper ses mains, mais elle les lui arrachait avec
fureur. Il abandonna la lutte, la laissant le rouer de coups alors
que leurs corps continuaient à se balancer à l’unisson. Elle
avait besoin de lutter pour dominer et il sentait qu’elle avait
besoin qu’il gagne ce combat. De toute façon, rien de ce qu’elle
faisait ne pouvait le blesser à présent, tandis qu’il se laissait
emporter sur la crête d’un plaisir colossal.
Quelques
minutes plus tard, il n’aurait su dire combien de temps exactement,
il était étendu sur le côté, face à elle. Ils étaient couverts
de sueur, toujours enlacés, agrippés l’un à l’autre. Les
jambes de Tamar étaient enroulées autour de sa taille.
Il
essaya de desserrer son étreinte, mais ses muscles tremblaient trop
pour lui obéir. Leurs cœurs battaient au même rythme, l’un
contre l’autre.
Il
commanda à ses muscles de se décontracter. Leurs corps se
détachèrent lentement. Il se retira et ils s’étendirent chacun
sur le dos, frémissants.
Quelqu’un
tapa contre le mur.
— Hé, auguri,
amico ! leur
lança leur voisin de chambre d’une voix amusée.
Félicitations,
l’ami !
Ni
l’un ni l’autre n’eut la force de réagir.
Lorsque
Val osa la regarder, elle détourna les yeux et se replia au bord du
lit. Il posa sa main sur la courbe élégante de son épaule. Elle se
leva aussitôt, comme si sa main l’avait brûlée. Elle tituba, les
jambes flageolantes, et se rattrapa au mur.
Il
se redressa, alarmé.
—
Est-ce
que tu… ?
—
Je
vais bien, lâcha-t-elle. Je vais très bien.
Il
tendit une main vers elle.
—
Tamar…
-
Arrête, dit-elle, je t’en prie. Je vais prendre une douche. J’en
ai pour un moment. Ne me dérange pas.
Val
s’essuya le visage et fit un pas en arrière.
Steele
cachait ses larmes derrière ses mains. Il essaya de ne pas la
regarder. Il ne tenait pas à assister à ce spectacle, tout autant
qu’elle ne voulait pas qu’il l’observe en cet instant. Elle
était fière, hautaine. Ce n’était pas le genre de femme à
utiliser les larmes comme une arme. Dieu sait qu’elle avait
quantité d’autres armes dans son arsenal.
Ce
final avait dépassé ses espoirs les plus fous, mais il se sentait
brisé. Il avait obtenu ce qu’il voulait pour préserver la vie
d’Imre quelques jours de plus, mais il n’en retirait aucun
sentiment de triomphe, pas même du soulagement. Il n’éprouvait
que cette épouvantable impression de s’enfoncer toujours plus
profondément dans un gouffre sans fond.
Il
était ébranlé de s’être abandonné ainsi à cette étreinte. Il
avait oublié Novak, Imre. Il avait oublié la caméra cachée dans
la cafetière. Il n’avait plus pensé qu’à assouvir le désir
qu’elle avait fait naître dans son corps.
Il
aurait pu lui faire l’amour de nouveau, immédiatement. Avec
plaisir. Il aurait pu y passer la nuit.
Il
retira le préservatif et reboutonna son pantalon du mieux qu’il
put malgré son érection. Les sanglots silencieux de Tamara le
rendaient fou.
—
Arrêtez,
dit-il durement en italien. Arrêtez de pleurer, pour l’amour de
Dieu ! Je ne supporte pas de vous voir ainsi.
— Vaffanculo ! répliqua-t-elle.
Je ne peux pas le contrôler. C’est votre faute si je suis dans cet
état, alors prenez sur vous, abruti !
Elle
tira sa jupe sur ses jambes. L’un de ses bas s’était échappé
de la jarretière et avait roulé sur sa cuisse. Il s’agenouilla
devant elle et remonta le tissu. Sa peau était délicieusement
chaude et douce, comme les pétales d’une rose. Elle était si
parfaite… Ses jambes tremblèrent lorsqu’elle essaya de se lever.
Elle chancelait sur ses fragiles talons aiguilles à huit cents
dollars.
S’il
avait été debout, il n’aurait pas été plus stable qu’elle.
Il
ne voulait pas qu’elle voie l’expression de son visage, alors il
se pencha en avant et pressa la tête contre son ventre pour
l’embrasser. Des excuses silencieuses qu’elle pourrait rejeter
violemment, il en avait conscience, mais il n’avait pas pu se
retenir. Il ne pouvait résister à l’envie de l’entendre gémir
encore sous ses caresses, alors que ses larmes secrètes coulaient
sur ses joues.
Elle
laissa échapper un cri aigu et lui gifla le visage avec peu de
conviction. Il leva la tête, toujours à genoux devant elle. Elle
avait le visage rouge et humide, son mascara avait coulé, faisant
ressortir la clarté de ses yeux.
Elle
était si belle qu’il sentit sa poitrine se contracter.
Il
voulait remonter sa jupe sur ses jambes et la supplier de lui
pardonner avec sa langue, mais elle le tuerait sans hésitation et il
ne pourrait l’en blâmer. Pourtant, il enroula ses bras autour de
sa taille et s’accrocha à elle, comme un enfant. Ce geste
était stupide et le mettait dans une position vulnérable. Avec
l’arsenal dont elle disposait, elle pourrait lui ôter la vie d’un
million de façons, sans parler de ce qu’elle pourrait faire de ses
propres mains.
Il
s’en moquait. Si elle voulait le tuer, qu’elle le fasse ! Il
le méritait. Il se prépara au pire et attendit.
Le
coup fatal ne vint pas. Il ne ressentit aucune piqûre d’aiguille.
À la place, elle fit glisser ses mains sur sa tête, ses doigts
se crispant violemment sur ses cheveux, ses ongles se plantant dans
son cuir chevelu.
—
Vous
avez baisé beaucoup de femmes avec qui vous n’aviez pas forcément
envie de coucher, au cours de votre carrière, Janos, n’est-ce
pas ?
Il
se raidit, sentant le piège.
—
Oui,
admit-il prudemment.
—
Était-ce
difficile ? demanda-t-elle d’une voix dure. De me droguer, de
me faire jouir ? Était-ce douloureux ? Avez-vous dû
serrer les dents, retenir votre respiration ?
Il
lui fallut plusieurs minutes pour rassembler le courage de lui
répondre sincèrement, même s’il savait qu’elle ne le croirait
pas.
—
Non…
Sa
voix était cassée à présent.
—
C’est
maintenant que c’est douloureux. Le reste était incroyable. Je
n’ai jamais autant désiré une femme que vous.
Elle
rit à travers ses larmes.
—
Moi ?
Non, ce n’est pas moi que vous désiriez. Vous vouliez une part de
moi. C’est tout ce que les gens désirent. La jolie part de moi, la
part intelligente, la part méchante. Celle qui est entre mes jambes.
Le reste n’est qu’un tas de pièces détachées dont personne ne
veut se servir.
Il
resserra les mains sur ses hanches, les doigts plantés dans ses
muscles fermes.
—
Le
reste est très beau, murmura-t-il, pièces détachées ou pas. Vous
êtes magnifique.
Elle
couvrit son visage de ses mains, les épaules secouées d’un éclat
de rire.
—
Oh,
taisez-vous, marmonna-t-elle. Inutile de me servir vos âneries. Il
est douloureux pour moi de les entendre. Laissez-moi sortir, Janos.
Je ne ferai jamais ce que vous attendez de moi. Rien ne pourra me
convaincre, vous comprenez ? Alors, arrêtez de me torturer.
Disparaissez. Je vous en supplie.
Il
retira ses mains de son corps et se redressa.
—
Vous
ne vous en sortirez pas mieux sans moi. Vous ne serez plus jamais en
paix, Steele. Si ce n’est pas moi, ce sera quelqu’un d’autre.
Il
laissa ses paroles flotter entre eux un moment.
—
Et
ce quelqu’un d’autre sera pire que moi.
—
Pire
que vous ?
Ses
yeux brillaient de larmes de colère. Elle les tamponna pour essuyer
le mascara qui avait coulé.
—
Impossible.
—
C’est
tout à fait possible, dit-il platement. Lorsque PSS vous aura
rattrapée, ils vous prendront Rachel et l’enfermeront quelque part
pour vous contrôler, comme ils m’ont ordonné de le faire. Et vous
ne voulez pas imaginer ce qui arrivera lorsque Novak vous attrapera,
vous… et Rachel.
Elle
tressaillit et tenta de recoiffer ses cheveux épais et brillants de
ses mains tremblantes.
—
Vous
pensez que lancer les flics à ma poursuite, faire enfermer les fils
de Rosalia, me calomnier auprès de l’agence d’adoption ne
revient pas à me manipuler en vous servant de Rachel ?
Val
balaya ses paroles d’un geste de la main.
—
Ne
soyez pas stupide, rétorqua-t-il, ce n’est pas comparable. J’ai
fait de mon mieux pour la protéger.
—
Oh
oui, j’en suis bouleversée !
Elle
renonça à se recoiffer et rassembla ses barrettes dans sa main,
laissant ses cheveux libres. Elle déverrouilla la porte et l’ouvrit
avant de se retourner vers lui.
—
Vous
êtes un sacré héros