Sortie :
4 avril 2018
Éditeur :
Archipoche
Collection :
Romans étrangers
Nombre
de pages : 504 pages
|
Priam,
roi de Troie, refuse de donner à Hercule la récompense promise pour
avoir tué le lion qui dévorait les chevaux sacrés de son père...
Hélène,
aussi belle qu'Aphrodite, est en âge de se marier. De nombreux
prétendants font leur demande mais, fière et arrogante, elle les
repousse tous avant d'unir sa destinée à celle du roi de Sparte:
Ménélas. Mais lorsqu'elle croise le regard de Pâris, fils de
Priam, elle tombe éperdument amoureuse et accepte d'être enlevée
et emmenée à Troie, comme un trophée...
Autant
d'affronts qui décident les Grecs à entrer en guerre contre ceux
qui les ont offensés.
Pendant
dix longues années de combat, les deux armées ennemies sont
décimées..., les morts s'accumulent..., les Grecs et les Troyens
s'affrontent sans résultat définitif...
La
victoire ne semble jamais acquise... jusqu'au jour où Ulysse, las de
combattre, imagine le stratagème du cheval de bois pour introduire
cinquantes guerriers grecs dans la Cité imprenable! Cette ruse est
un véritable succès: la ville de Troie est détruite à tut jamais
par les Grecs.
Une
façon originale de redonner vie à un événement vieux de trois
mille ans en faisant resurgir toute la beauté et la richesse de la
mythologie grecque dans une modernité saisissante.
Colleen
McCullough AO (née le 1er juin 1937) est une écrivaine australienne
à succès. Elle est née à Wellington, dans l'ouest de la
Nouvelle-Galles du Sud. Elle est née d'une mère néo-zélandaise et
d'un père écossais.
Neurologue de formation, elle a travaillé dans différents hôpitaux à Sydney et au Royaume-Uni avant de s'installer pour dix années de recherche et d'enseignement au Département de Neurologie à l'École de Médecine de New Haven, Connecticut. À la fin des années 1970, elle s'est fixée sur l'île de Norfolk, où elle vit avec son mari.
Sa carrière d'écrivain commença avec le roman Tim (qui a été adapté à l'écran avec Mel Gibson et Piper Laurie comme interprètes principaux), suivi de Les oiseaux se cachent pour mourir, Une obsession indécente, Une foi pour le troisième millénaire, La Fuite de Moragan, et la série en six volumes des Maîtres de Rome. Le sérieux de la recherche historique dans ses romans sur Rome a conduit la Macquarie University à la nommer docteur ès lettres en 1993.
Elle a également écrit une biographie : Roden Cutler, V.C.
Elle est membre de l'Académie des Sciences de New York, ainsi que de l'Association américaine pour le progrès de la science.
Elle aime également la peinture elle exposera ses œuvres à quelque reprises.
Neurologue de formation, elle a travaillé dans différents hôpitaux à Sydney et au Royaume-Uni avant de s'installer pour dix années de recherche et d'enseignement au Département de Neurologie à l'École de Médecine de New Haven, Connecticut. À la fin des années 1970, elle s'est fixée sur l'île de Norfolk, où elle vit avec son mari.
Sa carrière d'écrivain commença avec le roman Tim (qui a été adapté à l'écran avec Mel Gibson et Piper Laurie comme interprètes principaux), suivi de Les oiseaux se cachent pour mourir, Une obsession indécente, Une foi pour le troisième millénaire, La Fuite de Moragan, et la série en six volumes des Maîtres de Rome. Le sérieux de la recherche historique dans ses romans sur Rome a conduit la Macquarie University à la nommer docteur ès lettres en 1993.
Elle a également écrit une biographie : Roden Cutler, V.C.
Elle est membre de l'Académie des Sciences de New York, ainsi que de l'Association américaine pour le progrès de la science.
Elle aime également la peinture elle exposera ses œuvres à quelque reprises.
Lecture
finie
Ce
livre est incontestablement une réussite. On est plongé dans une
épopée épique qu'on connaît par cœur et pourtant...
La guerre de Troie n'en finit plus d'alimenter l'imagination des uns
et des autres. Pourtant celle de l'auteure des Oiseaux se cachent
pour mourir aura eu une musique singulière.
Pourquoi ?
Je
peux déjà parler de son originalité narrative. Il n'y a pas un
seul point de vue. Non, 16 personnages vont nous donner leur vision
de la guerre de Troie. C'est un choix audacieux qu'a fait l'auteure
même si je dois avouer que cela m'a un peu perdue. J'ai trouvé que
cela produisait un « fouillis » narratif à certains
moments. Je me suis même égarée, ne sachant plus qui
parlait...D'autant que ce « kaléidoscope »narratif met
en avant aussi bien les héros principaux comme Ulysse que d'autres
beaucoup plus secondaires. Cela n'a pas gâché ma lecture mais cela
l'a quand même rendue moins fluide.
Le
rythme m'a cependant tenue en haleine du début à la fin. Il reste
très fidèle à l'Illiade d'Homère. Bien sûre la romance à la
part belle et on retrouvera avec plaisir les amours interdits de la
belle mais très égoïste Hélène. Je dois cependant avouer que je lui ai
préféré le valeureux Hector même si c' est clairement Ulysse qui
est mis en valeur .
Le
mythe est vulgarisé tout en restant très près de la
véracité de l'oeuvre d'Homère. Celle de Colleen Mccullough est
forcément plus moderne mais aussi plus féminine. On le sent dans la
manière dont les émotions sont exacerbées avec brio. C'est cette
qualité qui fera de ce livre une réussie !
J'ai
donc apprécié ma lecture et je la conseille fortement à tous les
amateurs du genre.
—
Le
sanglier t’a-t-il blessé ? Es-tu tombé ?
—
Non,
je n’ai eu aucun mal à tuer le sanglier. Mais ensuite, je suis
descendu jusqu’à la mer pour me laver de son sang et c’est alors
qu’est survenu le sortilège.
—
Quel
sortilège, Achille ?
—
Comme
si la mort venait. Je la sentais, j’en avais le goût dans la
bouche. Le monde ne cessait de se transformer. Je me suis vu mort,
Patrocle ! Jamais je ne me suis senti si seul ! Mes membres étaient
paralysés, je tremblai comme un lâche. Mais je ne suis ni couard ni
vieux. Alors, que m’est-il arrivé ? Qu’était ce sortilège ?
Aurais-je offensé quelque dieu ?
Son
visage trahit l’inquiétude ; plus tard il me rapporta que j’avais
vraiment l’air de revenir d’entre les morts, car j’étais
blême, nu, couvert d’égratignures, tremblant comme une feuille.
—
Étends-toi,
Achille, laisse-moi te couvrir. Peut-être n’était-ce pas un
sortilège, mais simplement un rêve.
—
C’était
un cauchemar.
—
Mange
un peu, bois du vin. Des fermiers sont venus apporter quatre de leurs
plus belles peaux pour te remercier d’avoir tué le sanglier.
—
Je
serais devenu fou si je ne t’avais pas trouvé, Patrocle. Je ne
pouvais supporter l’idée de mourir seul.
Il
me serra les mains et les embrassa.
—
Je
suis bien plus ton ami que ton cousin, Achille. Je serai toujours
auprès de toi.
Je
sentis que je m’assoupissais. Je souris, tendis la main pour lui
caresser les cheveux.
—
Toi
pour moi, moi pour toi. Comme toujours.
—
Et
pour toujours, répondit-il.