Qui aurait cru
qu'après ses amies Annabelle et Lillian, ce serait au tour de la
timide et bégayante Evangeline Jenner de se trouver un mari ? Et
quel mari ! Non content d'être un débauché notoire, un aristocrate
plein de morgue, Sebastian, lord St. Vincent, vient de trahir son
meilleur ami en tentant d'enlever sa riche fiancée... Et c'est pour
échapper aux griffes de sa famille qu'Evangeline va signer un pacte
avec ce diable d'homme : en échange de sa protection, Sebastian aura
sa fortune, mais il n'aura ni son corps ni son coeur...
Lisa
Kleypas, née en 1964, est un auteur américain de romans d'amour. En
1985, elle gagne le titre de Miss Massachusetts et participe au
concours de Miss America à Atlantic City. Kleypas réside au Texas
avec son mari Gregory Ellis, le vice-président de Ultra Violet
Systems Inc. et leurs deux enfants.
Elle commence à écrire ses propres romans d'amour pendant les vacances d'été entre ses études de science politique au Wellesley College à Boston. Ses parents acceptent de la financer pendant quelques mois après la remise des diplômes pour qu'elle puisse terminer son manuscrit. Environ deux mois plus tard, à l'âge de 21 ans, Kleypas publie son premier roman.
A la même époque, elle obtient le titre de Miss Massachusetts. Lors de la compétition du concours Miss America, elle chante une chanson qu'elle a elle-même écrite, ce qui lui permet d'obtenir le prix de « non-finaliste la plus talentueuse ».
Kleypas est un écrivain de roman d'amour à plein temps depuis la publication de son premier roman. Ses livres se placent régulièrement en tête des classements de livre à succès, se vendent à des millions d'exemplaires à travers le monde et sont traduits dans quatorze langues différentes.
En octobre 1998, la maison de Lisa Kleypas située au Texas est inondée en quelques heures après que des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville. Elle et sa famille ont tout perdu sauf les vêtements qu'ils portaient et leur porte-monnaie. Dans les jours qui suivirent, ses collègues des éditions Avon lui ont envoyé des colis de vêtements et de livres pour l'aider à s'en remettre. Cependant, pour Kleypas, le moment clé se situe après l'inondation, lorsqu'elle et sa mère (qui a également vu sa maison dévastée), font un tour rapide au supermarché pour acheter des brosses à dents, des vêtements propres et d'autres objets indispensables. Séparément, chacune d'entre elles ont également choisi un roman d'amour, il leur est nécessaire pour les aider à oublier le stress dans lequel elles se trouvent. Pour Kleypas, cette coïncidence confirme sa décision d'écrire des romans d'amour plutôt que des œuvres plus littéraires.
Bien que principalement connue pour ses romans d'amour historiques, Kleypas délaisse momentanément le genre avec la parution en mars 2007 de son premier roman d'amour contemporain, Sugar Daddy. Kleypas précise qu'elle continuera à écrire des romans d'amour historiques dans le futur.
Source : Wikipédia.fr
Elle commence à écrire ses propres romans d'amour pendant les vacances d'été entre ses études de science politique au Wellesley College à Boston. Ses parents acceptent de la financer pendant quelques mois après la remise des diplômes pour qu'elle puisse terminer son manuscrit. Environ deux mois plus tard, à l'âge de 21 ans, Kleypas publie son premier roman.
A la même époque, elle obtient le titre de Miss Massachusetts. Lors de la compétition du concours Miss America, elle chante une chanson qu'elle a elle-même écrite, ce qui lui permet d'obtenir le prix de « non-finaliste la plus talentueuse ».
Kleypas est un écrivain de roman d'amour à plein temps depuis la publication de son premier roman. Ses livres se placent régulièrement en tête des classements de livre à succès, se vendent à des millions d'exemplaires à travers le monde et sont traduits dans quatorze langues différentes.
En octobre 1998, la maison de Lisa Kleypas située au Texas est inondée en quelques heures après que des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville. Elle et sa famille ont tout perdu sauf les vêtements qu'ils portaient et leur porte-monnaie. Dans les jours qui suivirent, ses collègues des éditions Avon lui ont envoyé des colis de vêtements et de livres pour l'aider à s'en remettre. Cependant, pour Kleypas, le moment clé se situe après l'inondation, lorsqu'elle et sa mère (qui a également vu sa maison dévastée), font un tour rapide au supermarché pour acheter des brosses à dents, des vêtements propres et d'autres objets indispensables. Séparément, chacune d'entre elles ont également choisi un roman d'amour, il leur est nécessaire pour les aider à oublier le stress dans lequel elles se trouvent. Pour Kleypas, cette coïncidence confirme sa décision d'écrire des romans d'amour plutôt que des œuvres plus littéraires.
Bien que principalement connue pour ses romans d'amour historiques, Kleypas délaisse momentanément le genre avec la parution en mars 2007 de son premier roman d'amour contemporain, Sugar Daddy. Kleypas précise qu'elle continuera à écrire des romans d'amour historiques dans le futur.
Source : Wikipédia.fr
La
ronde des saison de Lisa Kleypas est un classique dans mes romances
historiques même si je dois dire que mes livres préférés sont et
resteront La Loterie de l'amour et L'étreinte de l'aube.
Inoubliables.
Un
diable en hiver est le troisième tome d'une série qui brosse les
amours d'un club de « laissées
pour compte ».Il s'agit de quatre jeunes
filles à marier qui ce sont elle-mêmes baptisées ainsi puisque
depuis de nombreuses années, elles font tapisserie au lieu de faire
leur « entrée dans le monde ». Ce sont quatre femmes aux
personnalités différentes et chaque tome est consacré à l'une
d'elle.
Ici,
c'est au tour de Evangeline Jenner de sortir de l'ombre. Pour cela,
elle va voir le pire débauché et elle lui demande de l'épouser.
Celui-ci est désespéré et Evangeline étant prête à toucher un
héritage de façon imminente, il accepte. Le mariage pourrait être
celui des dépités. Sebastian ne voit dans un premier temps que la
dote de cette femme qu'il a toujours trouvé transparente. Quant à
sa future promise, elle ne voit en lui qu'un moyen d'échapper à sa
sordide famille.
Je
vous rassure (même si vous vous en doutez) leurs sentiments vont
évoluer. Et là, c'est toute la magie de Lisa Kleypas qui a
quasiment un don pour créer des personnages extrêmement attachants.
J'ai lu beaucoup de livres de cette auteure. Certains m'ont plu plus
que d'autres mais à chaque fois ses héros m'ont marqués.
Pourquoi ? Tout est certainement dans les détails de
l'écriture ou alors c'est le plaisir de rencontrer des gens
« biens ». Alors entendons-nous, derrière ce mot, je n'y
met pas de la niaiserie car certains personnages, comme c'est le cas
de Saint Vincent, le héros de ce roman ne sont pas des gens
recommandables. Je parle de plutôt de rencontre marquante.
Sebastian
est un homme blasé, cynique et manipulateur mais la magie de Lisa
Kleypas lui permet de s'amender grâce à...l'amour. Alors si
vous n'êtes pas porté sur la romance, passez votre chemin, vous
risqueriez une indigestion tant l'auteure s'emploie à nous gaver de
passion. Pour les autres, il faut absolument découvrir comment « ce
diable en hiver » réussit à nous tirer régulièrement des
petits pincements au cœur. Après
tout les héros qui nous marquent sont souvent ceux qui reviennent
de l'enfer.
— Je
suppose que... je n'aurais pas dû tirer de conclusion hâtive. Mais
connaissant votre passé... j'ai présumé que...
Cette
tentative piteuse pour se justifier parut porter un coup sévère à
la maîtrise que Sébastian exerçait encore sur lui-même.
— Eh bien, votre présomption était fausse ! coupa-t-il. Si vous ne l'avez pas encore remarqué, je suis occupé du matin au soir, et je n'ai certes pas le temps de batifoler. Et si je l'avais... Il s'interrompit abruptement. Il n'avait plus rien à voir avec l'élégant vicomte qu'Evangeline avait un jour contemplé de loin dans le salon de lord Westcliff. Il était dépenaillé, contusionné et furieux. Et il respirait à grands coups saccadés.
— Si je l'avais...
Il se tut de nouveau et une brusque rougeur lui colora les pommettes et l'arête du nez.
Evangeline sut à quel moment précis il perdit toute retenue. Alarmée, elle s'élança vers la porte close. Mais à peine eut-elle fait un pas qu'il l'empoigna. Elle se retrouva plaquée contre le mur par son corps et ses mains. L'odeur de linge imprégné de sueur, mêlée à celle du mâle robuste et excité, lui emplit les narines. Quand il l'eut immobilisée, Sébastian pressa ses lèvres entrouvertes contre la peau fine de sa tempe. Son souffle se fit plus haché. Pendant un bref instant, il ne bougea plus. Puis Evangeline sentit la caresse électrisante de sa langue à l'extrémité de son sourcil. Son haleine chaude sur le minuscule point humide fit courir une myriade de frissons dans tout son corps. Lentement, il amena sa bouche sur son oreille et en suivit les replis sinueux.
Son chuchotement lui sembla provenir des recoins les plus obscurs de son propre esprit.
— Si je l'avais, Evangeline... Alors je t'aurais déjà arraché tes vêtements de mes mains et de mes dents, et tu serais nue. À l'heure qu'il est, je t'aurais allongée sur ce tapis et j'aurais soulevé tes seins pour les amener à ma bouche. Je les embrasserais... je les lécherais... jusqu'à ce que leurs pointes soient comme de petites baies dures, et alors, je les mordillerais avec une douceur infinie...
— Eh bien, votre présomption était fausse ! coupa-t-il. Si vous ne l'avez pas encore remarqué, je suis occupé du matin au soir, et je n'ai certes pas le temps de batifoler. Et si je l'avais... Il s'interrompit abruptement. Il n'avait plus rien à voir avec l'élégant vicomte qu'Evangeline avait un jour contemplé de loin dans le salon de lord Westcliff. Il était dépenaillé, contusionné et furieux. Et il respirait à grands coups saccadés.
— Si je l'avais...
Il se tut de nouveau et une brusque rougeur lui colora les pommettes et l'arête du nez.
Evangeline sut à quel moment précis il perdit toute retenue. Alarmée, elle s'élança vers la porte close. Mais à peine eut-elle fait un pas qu'il l'empoigna. Elle se retrouva plaquée contre le mur par son corps et ses mains. L'odeur de linge imprégné de sueur, mêlée à celle du mâle robuste et excité, lui emplit les narines. Quand il l'eut immobilisée, Sébastian pressa ses lèvres entrouvertes contre la peau fine de sa tempe. Son souffle se fit plus haché. Pendant un bref instant, il ne bougea plus. Puis Evangeline sentit la caresse électrisante de sa langue à l'extrémité de son sourcil. Son haleine chaude sur le minuscule point humide fit courir une myriade de frissons dans tout son corps. Lentement, il amena sa bouche sur son oreille et en suivit les replis sinueux.
Son chuchotement lui sembla provenir des recoins les plus obscurs de son propre esprit.
— Si je l'avais, Evangeline... Alors je t'aurais déjà arraché tes vêtements de mes mains et de mes dents, et tu serais nue. À l'heure qu'il est, je t'aurais allongée sur ce tapis et j'aurais soulevé tes seins pour les amener à ma bouche. Je les embrasserais... je les lécherais... jusqu'à ce que leurs pointes soient comme de petites baies dures, et alors, je les mordillerais avec une douceur infinie...
Evangeline
se sentit sombrer dans une espèce de lente pâmoison tandis qu'il
poursuivait d'une voix rauque :
— ... je dessinerais un chemin de baisers jusqu'à tes cuisses...pouce par pouce... et quand j'aurais atteint ces douces boucles rousses, je les écarterais de la langue jusqu'à trouver ta petite perle... et je l'encerclerais, je la lécherais, je la taquinerais... Puis je la sucerais jusqu'à ce tu me supplies. Mais pas trop fort. Je ne serais pas aussi gentil. Je le ferais avec tant de légèreté, tant de tendresse que tu te mettras à crier ton désir de jouir...J'introduirais ma langue en toi... je te goûterais... je te caresserais. Je ne m'arrêterais pas avant que ton corps tout entier soit humide et pantelant. Et quand je t'aurais suffisamment torturée, je t'écarterais les jambes pour te pénétrer, je te prendrais... je te prendrais...
Sébastian s'interrompit, l'écrasant de son corps contre le mur.
Tous deux demeurèrent figés, excités et haletants. Il finit par murmurer d'une voix presque inaudible :
— Tu mouilles, n'est-ce pas ?
— ... je dessinerais un chemin de baisers jusqu'à tes cuisses...pouce par pouce... et quand j'aurais atteint ces douces boucles rousses, je les écarterais de la langue jusqu'à trouver ta petite perle... et je l'encerclerais, je la lécherais, je la taquinerais... Puis je la sucerais jusqu'à ce tu me supplies. Mais pas trop fort. Je ne serais pas aussi gentil. Je le ferais avec tant de légèreté, tant de tendresse que tu te mettras à crier ton désir de jouir...J'introduirais ma langue en toi... je te goûterais... je te caresserais. Je ne m'arrêterais pas avant que ton corps tout entier soit humide et pantelant. Et quand je t'aurais suffisamment torturée, je t'écarterais les jambes pour te pénétrer, je te prendrais... je te prendrais...
Sébastian s'interrompit, l'écrasant de son corps contre le mur.
Tous deux demeurèrent figés, excités et haletants. Il finit par murmurer d'une voix presque inaudible :
— Tu mouilles, n'est-ce pas ?
— Je
ne vais pas m'excuser pour mon passé. Un homme est censé avoir de
l'expérience.
— Tout porte à croire que vous avez acquis celle de dix hommes.
— Et en quoi cela devrait-il vous importer?
— Parce que votre... votre histoire amoureuse, pour parler poliment, ressemble à celle d'un chien qui s'arrête à toutes les portes de service d'une rue et récolte des restes sur chaque seuil. Et je ne serai pas une porte de plus. Vous êtes incapable d'être fidèle à une femme... vous l'avez prouvé.
— Que je n'aie jamais essayé ne signifie pas que j'en suis incapable, mais simplement que je ne l'ai pas voulu ! Pour rester dans les allusions canines, vous n'êtes qu'une chienne intolérante!
Au mot «chienne», Evangeline se raidit.
— J'aimerais que vous évitiez d'utiliser un langage aussi grossier.
— Il semble pourtant approprié, riposta Sébastian, à défaut d'être pertinent, car il se trouve que ce sont les femmes qui me supplient, et non le contraire.
— Dans ce cas, vous devriez aller voir l'une d'elles.
— Oh, je ne me gênerai pas ! Dès notre retour à Londres, j'ai l'intention de me lancer dans une débauche orgiaque qui ne prendra fin qu'à l'arrestation d'un des participants
— Tout porte à croire que vous avez acquis celle de dix hommes.
— Et en quoi cela devrait-il vous importer?
— Parce que votre... votre histoire amoureuse, pour parler poliment, ressemble à celle d'un chien qui s'arrête à toutes les portes de service d'une rue et récolte des restes sur chaque seuil. Et je ne serai pas une porte de plus. Vous êtes incapable d'être fidèle à une femme... vous l'avez prouvé.
— Que je n'aie jamais essayé ne signifie pas que j'en suis incapable, mais simplement que je ne l'ai pas voulu ! Pour rester dans les allusions canines, vous n'êtes qu'une chienne intolérante!
Au mot «chienne», Evangeline se raidit.
— J'aimerais que vous évitiez d'utiliser un langage aussi grossier.
— Il semble pourtant approprié, riposta Sébastian, à défaut d'être pertinent, car il se trouve que ce sont les femmes qui me supplient, et non le contraire.
— Dans ce cas, vous devriez aller voir l'une d'elles.
— Oh, je ne me gênerai pas ! Dès notre retour à Londres, j'ai l'intention de me lancer dans une débauche orgiaque qui ne prendra fin qu'à l'arrestation d'un des participants