Il
fut découvert quelques heures après sa naissance dans un panier à
linge à Quick Wash, enveloppé dans une serviette et proche de la
mort. Lorsque l'on raconta son histoire aux infos de 10h, il fut
baptisé Bébé Moïse, le petit bébé abandonné dans un panier au
milieu d'une laverie automatique miteuse, né d'une accroc au crack
et donc sujet à toutes sortes de problèmes. J'imaginai ce
bébé-crack, craquelé de partout sur le corps, comme s'il avait été
brisé dès la naissance. Je savais bien que ça n'était ce sens de
"crack" mais l'image me vint immédiatement à l'esprit.
Peut-être fut-ce précisément ce qui m'attira tout de suite chez
lui.
Tout s'était déroulé avant ma naissance et lorsque je rencontrai Moïse et que ma mère me raconta tout ça, c'était déjà de l'histoire ancienne et plus personne n'en avait quelque chose à faire de lui. Les gens aiment les bébés, mêmes malades. Mêmes brisés, drogués d'ailleurs. Mais les bébés deviennent des enfants, puis des adolescents. Et personne ne veut d'un ado paumé.
Or Moïse était paumé. Moïse n'en faisait qu'à sa tête. Mais il était aussi étrange, original et beau. Etre avec lui changerait ma vie comme jamais je n'aurais pu l'imaginer. Peut-être aurais-je dû garder mes distances. Peut-être aurais-je dû écouter. Ma mère m'avait prévenu. Même Moïse m'avait prévenu. Mais je ne gardai pas mes distances...
Ainsi débute une histoire faite de souffrance et de promesses, de chagrin d'amour et de consolation, de vie et de mort. Une histoire d'avant et d'après, une histoire de nouveaux départs et une histoire sans fin. Mais plus que tout encore : une histoire d'amour.
Tout s'était déroulé avant ma naissance et lorsque je rencontrai Moïse et que ma mère me raconta tout ça, c'était déjà de l'histoire ancienne et plus personne n'en avait quelque chose à faire de lui. Les gens aiment les bébés, mêmes malades. Mêmes brisés, drogués d'ailleurs. Mais les bébés deviennent des enfants, puis des adolescents. Et personne ne veut d'un ado paumé.
Or Moïse était paumé. Moïse n'en faisait qu'à sa tête. Mais il était aussi étrange, original et beau. Etre avec lui changerait ma vie comme jamais je n'aurais pu l'imaginer. Peut-être aurais-je dû garder mes distances. Peut-être aurais-je dû écouter. Ma mère m'avait prévenu. Même Moïse m'avait prévenu. Mais je ne gardai pas mes distances...
Ainsi débute une histoire faite de souffrance et de promesses, de chagrin d'amour et de consolation, de vie et de mort. Une histoire d'avant et d'après, une histoire de nouveaux départs et une histoire sans fin. Mais plus que tout encore : une histoire d'amour.
Amy
Harmon fait partie de ces rares auteurs auto-édités figurant au
palmarès des meilleures ventes de USA
Today
et du New
York Times.
Dès sa plus tendre enfance, Amy a su qu'elle voulait devenir auteur,
partageant ainsi son temps entre l'écriture de chansons et celle de
ses histoires. Chanteuse, elle a également sorti un album de blues
gospel en 2007, intitulé " What I Know ". Elle est
l'auteur de huit romans pour jeunes adultes. Véritable phénomène
de l'auto-édition aux États-Unis, Nos
faces cachées
a bouleversé la blogosphère et les lecteurs de tous âges.
Lecture
finie
Je
vais faire court. Je n'ai pas aimé. Alors je pense être très
minoritaire et tant mieux. Je pense que cela ne tient pas
véritablement à la qualité du livre mais plutôt au genre en
lieu-même. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'a longtemps fait
mettre de côté cette auteure qui cartonne.
Moi,
ce type de romance me rend triste et je n'aime pas être triste en
lisant ou alors pas longtemps. Ici je l'ai été du début à la fin.
Ce n'est pas ce que je cherche. Ce n'est pas que je n'aime pas les
histoires tristes. Certainement que les plus belles histoires d'amour
sont celles qui finissent mal : Roméo et Juliette, Les Hauts de
Hurlevent...
La
loi du cœur est tellement mais tellement triste que moi ça m'a
déprimé...Moïse a une vie d'une telle noirceur. De sa naissance
jusqu'à la fin, il n'y a que la douleur qui la façonne.
Alors
si je suis objective, je me dis que l'auteure doit avoir un vrai
talent pour avoir rendu les choses si palpables mais c'est absolument
l'inverse de ce que je recherche en littérature.
Souvent,
les malheurs des personnages sont des éléments moteurs dans la
construction d'une histoire mais ce sont des supports , des étapes.
Ici, ils sont là sans vraiment d'autres finalités...
Bon
j'arrête, je crois que même ma chronique va devenir déprimante.
Bref,
on m'a offert la suite avec le Le chant du cœur, je pense le mettre
de côté un moment...
“Je
suis une fille très ordinaire, Moise. Je sais que je le suis. Et je
le serai toujours. Je ne sais pas peindre. Je ne sais pas qui est
Vermeer, ou Manet pour ce que ça change. Mais si tu penses que ce
qui est ordinaire peut être beau, alors ça me donne de l'espoir. Et
peut être que, quelques fois, tu penseras à moi lorsque tu auras
besoin d'échapper à la douleur qui hante ton esprit.”