Éditeur :
Milady
Sortie :
17
février 2017
|
Quand
elle était enfant, Lara Adrian avait pour habitude de dormir avec
ses couvertures autour de son cou car elle avait peur que des
vampires viennent la mordre la nuit. Plus tard, sous l'influence de
Bram Stoker et Anne Rice, elle s'est demandée si sa peur ne pouvait
pas devenir autre chose : un désir secret d'évoluer dans un monde
plus sombre, de vivre un rêve dangereux et sensuel avec un homme
séduisant, puissant et surnaturel. C'est la combinaison entre la
peur et le désir qui vont alimenter les fantasmes de Lara à ce jour
et qu'elle explore dans la saga Minuit, best-seller du New York
Times, une série de romans de romance vampirique.
Sa famille remonte au Mayflower et descendante de la cour du Roi Henry VIII, Lara Adrian vit avec son mari dans la région côtière de la Nouvelle-Angleterre.
Sa famille remonte au Mayflower et descendante de la cour du Roi Henry VIII, Lara Adrian vit avec son mari dans la région côtière de la Nouvelle-Angleterre.
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Lecture
finie
Vous
remarquerez au premier coup d’œil que c'est une chronique light.
Elle montre tout l'intérêt de ce 14ème opus.
Le
postulat de départ pouvait argument sembler intéressant mais il
n'en est rien.
Il
faut dire que depuis peu il y a de nouveaux personnages, les Atlantes
sont venus rejoindre la population des vampires et je trouve que
c'est du grand n'importe qui. La série montre une nouvelle
génération qui manque sérieusement d'intérêt et de crédibilité.
Bien
sûr, la romance n'emprunte jamais les chemins du réalisme mais elle
doit quand même sembler cohérente.
Il
faut dire que déjà pour Lara Adrian, la population vampire
originelle est une population extra terrestre ! Rien
que ça. Pourquoi pas même si je trouve que ça ne
cadre pas avec l'ensemble de l’œuvre. Mais la population atlante
c'est vraiment mais vraiment trop tiré par les cheveux.
A
trop donner dans des explications biscornues, Minuit le devient aussi
.
Zaël
est un Atlante. Il tombe sous le charme de Brynne qui est membre de
la lignée mais elle est aussi autres choses...Il y a toujours une
surenchère qui décrédibilise le récit.
Je
n'y ai pas cru. Je ne suis pas rentrée dans le récit. Ces
personnages m'ont semblé artificiels et je n'ai pas cru une seconde
à leur romance...
Je
ne sais pas si la traduction a un rôle dans mon sentiment mais j'ai
trouvé que les tournures de phrases, notamment les dialogues entre
les deux amoureux étaient lourdes et très kitsch.
Bref,
j'arrête là. Je ne sais pas si je continuerai la série. Est-ce un
accident de parcours ou est-ce la nouvelle orientation de la série ?
Dans tous les cas, ce 14ème est une vraie déception.
—
Vous
savez, le vrai plaisir du single malt réside dans ses nuances. Comme
pour beaucoup d’autres plaisirs, si vous vous précipitez, vous
renoncez au meilleur. (Il sourit.) Personne ne vous a jamais dit ça
?
Elle fronça les sourcils, lui prit le verre des mains et le posa sur le comptoir devant elle.
— Je préfère agir à ma guise.
Zael gloussa.
Elle fronça les sourcils, lui prit le verre des mains et le posa sur le comptoir devant elle.
— Je préfère agir à ma guise.
Zael gloussa.
Cela
faisait des milliers d’années qu’Ekizael parcourait la planète,
sans jamais perdre de vue l’effet que son corps musclé et son
visage ciselé, bronzé et éternellement jeune produisaient auprès
de la gent féminine. Ses traits d’Atlante sans le moindre défaut
et sa sensualité surnaturelle avaient toujours fait partie de son
charme.
En tout cas, c’était ce qu’il n’avait jamais cessé de croire… jusqu’à ce qu’il croise Brynne Kirkland.
Comme lors de leur première rencontre quelques jours auparavant à Washington, cette femelle de la Lignée splendide mais malheureusement très collet monté ne semblait pas le moins du monde sous son charme.
Elle lui lança un regard noir tandis qu’il se glissait sur le tabouret à côté d’elle, dont il avait chassé le précédent occupant quelques instants plus tôt d’un ordre mental.
— Qu’est-ce que vous buvez, ma belle ?
Elle ne répondit pas et il comprit que sa familiarité la dérangeait tout autant que sa présence. Elle fixa ses yeux d’un vert profond sur lui tandis qu’il s’emparait de son verre vide. Il huma l’odeur de fumée et de tourbe du whisky de qualité supérieure qu’elle venait de s’enfiler comme d’autres s’enfilent des verres de tequila.
— Vous savez, le vrai plaisir du single malt réside dans ses nuances. Comme pour beaucoup d’autres plaisirs, si vous vous précipitez, vous renoncez au meilleur. (Il sourit.) Personne ne vous a jamais dit ça ?
Elle fronça les sourcils, lui prit le verre des mains et le posa sur le comptoir devant elle.
— Je préfère agir à ma guise.
Zael gloussa.
— C’est ce que je vois. Et c’est pour ça que vous restez dans votre coin à descendre verre sur verre et à rendre fous tous les mâles au sang chaud de ce bar ?
Il en savait quelque chose : il était l’un d’entre eux. Il lui avait fallu faire un effort de volonté considérable pour s’empêcher jusque-là de venir la revendiquer, même si elle s’y serait certainement opposée. Brynne aurait pu choisir n’importe quel homme à son goût, même s’il n’était pas certain qu’elle en soit consciente. Et lors de leur conversation à Washington, elle avait mis un point d’honneur à lui faire comprendre qu’il ne serait jamais dans la course.
Zael n’en était que plus déterminé à en découvrir la raison.
Elle laissa échapper un petit grognement d’indignation tout en se retournant sur son tabouret pour lui faire face.
— Je ne reste pas dans mon coin. En fait, j’essayais de prendre du bon temps… jusqu’à ce que vous vous pointiez. Ça fait combien de temps que vous êtes là ?
— Assez longtemps pour vous avoir vue faire preuve d’un manque de jugeote deux fois de suite.
En tout cas, c’était ce qu’il n’avait jamais cessé de croire… jusqu’à ce qu’il croise Brynne Kirkland.
Comme lors de leur première rencontre quelques jours auparavant à Washington, cette femelle de la Lignée splendide mais malheureusement très collet monté ne semblait pas le moins du monde sous son charme.
Elle lui lança un regard noir tandis qu’il se glissait sur le tabouret à côté d’elle, dont il avait chassé le précédent occupant quelques instants plus tôt d’un ordre mental.
— Qu’est-ce que vous buvez, ma belle ?
Elle ne répondit pas et il comprit que sa familiarité la dérangeait tout autant que sa présence. Elle fixa ses yeux d’un vert profond sur lui tandis qu’il s’emparait de son verre vide. Il huma l’odeur de fumée et de tourbe du whisky de qualité supérieure qu’elle venait de s’enfiler comme d’autres s’enfilent des verres de tequila.
— Vous savez, le vrai plaisir du single malt réside dans ses nuances. Comme pour beaucoup d’autres plaisirs, si vous vous précipitez, vous renoncez au meilleur. (Il sourit.) Personne ne vous a jamais dit ça ?
Elle fronça les sourcils, lui prit le verre des mains et le posa sur le comptoir devant elle.
— Je préfère agir à ma guise.
Zael gloussa.
— C’est ce que je vois. Et c’est pour ça que vous restez dans votre coin à descendre verre sur verre et à rendre fous tous les mâles au sang chaud de ce bar ?
Il en savait quelque chose : il était l’un d’entre eux. Il lui avait fallu faire un effort de volonté considérable pour s’empêcher jusque-là de venir la revendiquer, même si elle s’y serait certainement opposée. Brynne aurait pu choisir n’importe quel homme à son goût, même s’il n’était pas certain qu’elle en soit consciente. Et lors de leur conversation à Washington, elle avait mis un point d’honneur à lui faire comprendre qu’il ne serait jamais dans la course.
Zael n’en était que plus déterminé à en découvrir la raison.
Elle laissa échapper un petit grognement d’indignation tout en se retournant sur son tabouret pour lui faire face.
— Je ne reste pas dans mon coin. En fait, j’essayais de prendre du bon temps… jusqu’à ce que vous vous pointiez. Ça fait combien de temps que vous êtes là ?
— Assez longtemps pour vous avoir vue faire preuve d’un manque de jugeote deux fois de suite.