Il
était mon meilleur ami, mon meilleur "presque" grand
frère, et mon plus grand protecteur. Il était tout simplement le
meilleur. Et il était à moi.
C'était
difficile pour Lane de revenir à la maison. D'une part parce que son
oncle adoré, Harry, était décédé soudainement, mais aussi à
cause de lui. Kale.
Kale
Hunt était son meilleur ami d'enfance, mais ce n'était pas aussi
simple que ça. C'est à cause de lui que Lane a quitté sa maison et
est partie à New York. Le voir avec quelqu'un d'autre, le voir
amoureux d'une autre personne, n'aurait pas dû la blesser autant.
Mais ce fut le cas. Cela l'a vraiment, vraiment blessée. Au point de
plier bagages pour commencer une nouvelle vie ailleurs et se couper
de son passé.
Mais
elle est désormais de retour et ses sentiments sont toujours
présents, comme si elle n'était jamais partie.
Les
émotions sont intenses pour tout le monde, et les tragédies ont une
drôle de façon de rassembler les gens. Mais est-ce que Lane
interprète les signes correctement ? Sont-ils toujours seulement des
amis, ou y a-t-il quelque chose de plus ?
Un
très bon moment de lecture même si je dois dire que le thème
abordé est vraiment trop récurrent en ce moment dans la
littérature romantique.
Je
m'explique : les meilleurs amis d'enfance qui ont une relation
« ambiguëe ». Ils voient la dite relation se finir de
manière tragique...Des années s'écoulent et les amis se retrouvent
et là...BADABOUM !
J'ai
l'air un peu moqueuse mais franchement L.A. Casey se prête avec
beaucoup de brio à l'exercice. Disons que le scénario est un peu
toujours le même....
Dans
tous les cas, c'est une très belle plume qui offre de belles
romances. Je connaissais déjà l'histoire avant de l'avoir lu mais
je n'ai pas boudé mon plaisir.
Bref,
c'est un belle histoire pas très originale mais qui vous fera passer
un excellent moment !
— Seigneur,
Lay, est-ce que quelqu’un t’a offert un abonnement à la salle de
sport ? demandai-je, abasourdie.
Mon
père éclata de rire derrière moi, tandis que ma mère et ma
grand-mère se couvraient la bouche pour essayer d’étouffer leur
rire. Mon frère me fit juste un petit sourire en coin, mais ses yeux
bleus comme la mer brillèrent vivement.
— Je
ne pouvais pas rester éternellement le jumeau enrobé, n’est-ce
pas ? demanda-t-il en plaisantant.
Je
souris malicieusement.
— Je
suppose que non. Tu es très beau.
Layton
me fit un clin d’œil.
— Toi
aussi, petite sœur.
Mes
lèvres s’étirèrent un instant puis je me tournai pour regarder
mon père. Son joli visage n’avait pas changé, il était juste
plus poilu et plus rond. Tout son corps était plus rond.
— Pendant
que Layton faisait du sport, tu traînais au bar et à la friterie,
pas vrai ?