Pour
l'orgueilleux Adam St. Just, la respectabilité et la famille passent
avant tout. Il voit donc d'un très mauvais œil sa sœur Grace
côtoyer Arabella Knightley, une jeune personne qui, non contente
d'influencer Grace avec ses idées rebelles, prend aussi un malin
plaisir à le défier à la moindre occasion. Comment se débarrasser
de cette effrontée ? La chance lui sourit le jour où il perce
l'extraordinaire secret d'Arabella. À présent, il détient une arme
contre elle. Mais que vaut cette arme face au désir qui l'embrase
chaque fois qu'il la voit ?

J'ai
grandi dans une maison pleine de livres: ma mère était
bibliothécaire et mon père écrivain.
Je
n'avais aucune intention de devenir écrivain. Déjà. J'ai obtenu un
diplôme en sciences, j'ai passé plusieurs années à voyager et à
travailler à l'étranger, et un jour j'étais assis dans un bus en
Syrie, avec le désert qui s'étend dans toutes les directions, et je
me suis dit, et si…
De
nombreuses années se sont écoulées depuis, mais ce «et si» s'est
finalement transformé en manuscrit, puis en un autre, et un autre.
J'ai
été instructeur de réadaptation, postier, assistant technique en
viticulture, serveuse sur l'île de Skye et même (brièvement)
assistant de terrain en Antarctique. J'adore voyager et j'ai vécu en
Suède, j'ai voyagé en Europe et en Amérique du Nord et j'ai voyagé
par voie terrestre au Moyen-Orient, en Chine et en Afrique du Nord.
Plus récemment, j'ai travaillé dans le parc national de Fiordland,
l'une des régions les plus reculées et les plus pittoresques de la
Nouvelle-Zélande.
J'écris
des romans historiques sous le nom d'Emily Larkin et des romans
fantastiques sous le nom d'Emily Gee.
(Source:
https://www.emilylarkin.com)

Lecture
finie
Ma
lecture m'attendait bien au chaud depuis plusieurs semaines et en
« compulsive d'achats de livres » ou « shoppeuse
addict » que je suis, je ne savais plus trop pourquoi j'avais
craqué sur ce titre. Je m'en vais donc regarder le résumé et les
prmiers avis. Là, je me rends compte que les avis ne sont pas très
bons. On la compare à « Elyzabeth Hoyt « en moins
bien ».
Tant
pis, mon achat est fait : je me lance...et j'ai été
agréablement surprise car je trouve que les avis sont un peu durs et
que franchement, il y a une vraie qualité d'écriture et des
personnages très charismatiques. L'aventure est plaisante mais si le
tout manque de crédibilité mais en romance ce n'est pas vraiment un
argument rédhibitoire.
Donc
la romance est belle. L'intrigue est captivante. Les personnages sont
bien fichus mais j'admets qu'il manque le petit plus pour que cette
lecture soit mémorable. Il me manque la passion, la vraie....qui est
l'argument indispensable pour que la romance soit un coup de cœur.

Polly
ne s’était pas trompée : s’introduire dans la maison que
Mme Harpenden louait dans Halfmoon Street ne fut pas
compliqué. Quelques minutes suffirent pour se hisser sur le mur de
brique, s’accroupir sous l’une des fenêtres à meneaux pour
briser un carreau en losange, retirer les éclats de verre avant de
glisser la main à l’intérieur et d’ouvrir ladite fenêtre.
Elle
se retourna et fit un signe à Polly qui se rencogna dans l’ombre.
Arabella
prit une profonde inspiration, tous les sens en éveil. Elle eut
l’impression que soudain tout devenait plus net : la poussière
granuleuse sous ses doigts, le contour des toits découpés sur le
ciel nocturne, l’odeur âcre de la fumée de charbon, le fracas
d’un fiacre qui passait dans Halfmoon Street.
Elle
enjamba le rebord de la fenêtre et, écartant les lourdes tentures
de velours, sauta dans la pièce. Elle demeura un instant immobile,
le temps d’accommoder sa vision. Un lit, une commode… une
chambre, inoccupée car le matelas était nu.
Elle
traversa la pièce, ouvrit la porte et jeta un coup d’œil dans le
couloir. Une lampe sur une console en marbre diffusait une
faible lumière. Elle s’immobilisa de nouveau, aux aguets, puis
longea le couloir. Elle dut ouvrir trois portes avant de trouver ce
qu’elle cherchait : la chambre de Mme Harpenden.
Elle
y pénétra et referma la porte derrière elle. Adossée au battant,
elle tendit l’oreille. Silence. Une bougie brûlait sur la table de
chevet. Elle tourna la clé dans la serrure, se dirigea vers la
fenêtre qu’elle entrebâilla. Les battements de son cœur
résonnaient dans ses oreilles, les secondes semblaient filer à
toute allure.
Elle
s’approcha de la commode en noyer. Contrairement à lady Bicknell,
Mme Harpenden n’aimait pas le désordre. Une brosse à
cheveux, un pot de crème pour le visage, deux flacons de parfum, et
une boîte à bijoux en laque.