menu 2

gfMes dernières chroniques


vendredi 8 mai 2020

La Voleuse de Whitechapel d' Emily Larkin


 

Pour l'orgueilleux Adam St. Just, la respectabilité et la famille passent avant tout. Il voit donc d'un très mauvais œil sa sœur Grace côtoyer Arabella Knightley, une jeune personne qui, non contente d'influencer Grace avec ses idées rebelles, prend aussi un malin plaisir à le défier à la moindre occasion. Comment se débarrasser de cette effrontée ? La chance lui sourit le jour où il perce l'extraordinaire secret d'Arabella. À présent, il détient une arme contre elle. Mais que vaut cette arme face au désir qui l'embrase chaque fois qu'il la voit ?





J'ai grandi dans une maison pleine de livres: ma mère était bibliothécaire et mon père écrivain.
Je n'avais aucune intention de devenir écrivain. Déjà. J'ai obtenu un diplôme en sciences, j'ai passé plusieurs années à voyager et à travailler à l'étranger, et un jour j'étais assis dans un bus en Syrie, avec le désert qui s'étend dans toutes les directions, et je me suis dit, et si…
De nombreuses années se sont écoulées depuis, mais ce «et si» s'est finalement transformé en manuscrit, puis en un autre, et un autre.
J'ai été instructeur de réadaptation, postier, assistant technique en viticulture, serveuse sur l'île de Skye et même (brièvement) assistant de terrain en Antarctique. J'adore voyager et j'ai vécu en Suède, j'ai voyagé en Europe et en Amérique du Nord et j'ai voyagé par voie terrestre au Moyen-Orient, en Chine et en Afrique du Nord. Plus récemment, j'ai travaillé dans le parc national de Fiordland, l'une des régions les plus reculées et les plus pittoresques de la Nouvelle-Zélande.

J'écris des romans historiques sous le nom d'Emily Larkin et des romans fantastiques sous le nom d'Emily Gee.
(Source: https://www.emilylarkin.com)



Lecture finie

Ma lecture m'attendait bien au chaud depuis plusieurs semaines et en « compulsive d'achats de livres » ou « shoppeuse addict » que je suis, je ne savais plus trop pourquoi j'avais craqué sur ce titre. Je m'en vais donc regarder le résumé et les prmiers avis. Là, je me rends compte que les avis ne sont pas très bons. On la compare à « Elyzabeth Hoyt «  en moins bien ».

Tant pis, mon achat est fait : je me lance...et j'ai été agréablement surprise car je trouve que les avis sont un peu durs et que franchement, il y a une vraie qualité d'écriture et des personnages très charismatiques. L'aventure est plaisante mais si le tout manque de crédibilité mais en romance ce n'est pas vraiment un argument rédhibitoire.

Donc la romance est belle. L'intrigue est captivante. Les personnages sont bien fichus mais j'admets qu'il manque le petit plus pour que cette lecture soit mémorable. Il me manque la passion, la vraie....qui est l'argument indispensable pour que la romance soit un coup de cœur.



Polly ne s’était pas trompée : s’introduire dans la maison que Mme Harpenden louait dans Halfmoon Street ne fut pas compliqué. Quelques minutes suffirent pour se hisser sur le mur de brique, s’accroupir sous l’une des fenêtres à meneaux pour briser un carreau en losange, retirer les éclats de verre avant de glisser la main à l’intérieur et d’ouvrir ladite fenêtre.
Elle se retourna et fit un signe à Polly qui se rencogna dans l’ombre.
Arabella prit une profonde inspiration, tous les sens en éveil. Elle eut l’impression que soudain tout devenait plus net : la poussière granuleuse sous ses doigts, le contour des toits découpés sur le ciel nocturne, l’odeur âcre de la fumée de charbon, le fracas d’un fiacre qui passait dans Halfmoon Street.
Elle enjamba le rebord de la fenêtre et, écartant les lourdes tentures de velours, sauta dans la pièce. Elle demeura un instant immobile, le temps d’accommoder sa vision. Un lit, une commode… une chambre, inoccupée car le matelas était nu.
Elle traversa la pièce, ouvrit la porte et jeta un coup d’œil dans le couloir. Une lampe sur une console en marbre diffusait une faible lumière. Elle s’immobilisa de nouveau, aux aguets, puis longea le couloir. Elle dut ouvrir trois portes avant de trouver ce qu’elle cherchait : la chambre de Mme Harpenden.
Elle y pénétra et referma la porte derrière elle. Adossée au battant, elle tendit l’oreille. Silence. Une bougie brûlait sur la table de chevet. Elle tourna la clé dans la serrure, se dirigea vers la fenêtre qu’elle entrebâilla. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, les secondes semblaient filer à toute allure.
Elle s’approcha de la commode en noyer. Contrairement à lady Bicknell, Mme Harpenden n’aimait pas le désordre. Une brosse à cheveux, un pot de crème pour le visage, deux flacons de parfum, et une boîte à bijoux en laque.