Ils
sont venus sur terre – Pestilence, Guerre, Famine et Mort.
Chevauchant
leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le
globe, avec chacun le pouvoir d'anéantir l'humanité. Ils sont venus
sur terre... pour nous éliminer tous.
Quand
Pestilence se dirige vers sa ville, Sara Burn n'a qu'une seule
certitude : tous ceux qu'elle connaît, tous ceux qu'elle aime, vont
mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques
ne soit arrêté avant. Et c'est exactement ce qu'elle espère
accomplir lorsqu'elle tire sur la créature démoniaque et la jette à
bas de sa monture. Dommage que personne ne l'ait informée que
Pestilence ne peut être tué. Le cavalier – bien vivant et
extrêmement furieux – la retient maintenant prisonnière et a hâte
de la voir souffrir. Pourtant, après des semaines passées à ses
côtés, les sentiments qu'il éprouve pour elle, et ceux qu'elle
ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être
enfin l'opportunité de sauver le monde... mais son cœur, lui, a de
fortes chances d'y rester.


Née
et élevée à Fresno, en Californie, Laura Thalassa a passé son
enfance à concocter des récits fantastiques avec sa meilleure amie.
D’une imagination débordante, il s'avère qu'elle adore aussi
écrire et passe désormais ses journées à coucher sur papier ses
romans, qui vont de la bit-lit au young adult.
Laura
Thalassa vit actuellement à Santa Barbara, en Californie, avec son
fiancé l'écrivain Dan Rix. Quand elle n'est pas occupée à écrire,
vous pouvez la trouver sur www.laurathalassa.blogspot.com.

Une
excellent lecture même si j'avoue qu'il me manquait une construction
un peu plus étoffée. Malgré tout, Laura Thalassa est une auteure à
part qui propose des romances vraiment originales qui me captivent.
Ici, l'un des héros est un des cavaliers de l'Apocalypse : Pestilence. Dès qu'il passe, il amène la peste et donc la maladie et la mort. Autant dire que l'Humanité le déteste et le craint. Sarah l'héroïne ne déroge pas à la règle et elle se sacrifie en restant sur l'arrière garde pour tenter de le tuer. Elle n'y arrive pas mais elle réussit à se mettre le cavalier à dos qui ne l'achève pas préférant la faire souffrir inlassablement.
Il
va le faire...D'ailleurs j'ai été surprise par la dureté du livre
et des situations qu'il égrène. La mort et la destruction de
l'Humanité sont présentes mais de manière réaliste et assez
violente.
Le
plus de ce livre tient dans la qualité de la relation entre les
deux protagonistes qui vont, on s'en doute, développer des
sentiments mais cela est, vraiment mais vraiment très bien amenés.
D'autant plus que le héros n'est pas un humain alors le danger était
de tomber dans un cliché. Franchement, ce n'est pas le cas. Bien
sûre rien n'est crédible mais on se laisse prendre à cette
histoire tant la vitesse de la romance est bonne et juste.
Bref,
c'est une romance dure, novatrice qui plaira énormément autant
qu'elle déplaira car elle propose un univers et des rapports
inhabituels.
Pour
ma part, j'ai totalement adhéré et cette nouvelle série confirme
tout le bien que je pense de cette auteure.

— Pourquoi
pas ? (Pestilence a l’air offensé.) Tu as honte de moi ?
— Hein ?
(Il m’a perdue là. Je me tourne vers lui.) Tu sais qu’il est
rare que les gens se…
Se
marient pour si peu.
Sauf
que beaucoup le font… Et ils se connaissent parfois moins bien que
Pestilence et moi, et pour des raisons souvent moins nobles que « On
a couché ensemble, tu es à moi désormais ».
Mais
moi, Sara Burns, ai besoin d’un peu plus de motivation avant de me
marier avec un foutu Cavalier de l’Apocalypse.
— Pourquoi
veux-tu m’épouser ?
Je
n’aurais jamais cru avoir un jour cette conversation.
— Tu
t’es livrée à moi, comme je me suis livré à toi. Tu es tout
entière à moi, par l’esprit, l’âme et la chair.
Oula…
J’ai manifestement affaire à un messager de l’Ancien Testament.
Pestilence s’attend probablement à ce que mon père lui cède
aussi deux vaches et quatre chèvres.

— Parmi
ma liste croissante de défauts, il y a la lâcheté, dit-il dans
l’obscurité. Je viens à toi comme un voleur dans la nuit, car je
crains que tu ne veuilles jamais m’écouter à la lumière du jour.
(Sa voix est douce comme un murmure.) Je dois confesser toutes les
choses dans mon cœur.
OK.
Ça promet d’être intéressant et là, je suis complètement
réveillée, pas de doute.
— Je
te trouve belle, chère Sara. Si belle. Mais c’est une beauté
tranchante et mordante – comme l’arête de la pointe de
mes flèches – car je me souviens que tu n’es pas comme
moi. Un jour, tu mourras, et j’en suis de plus en plus inquiet.