Tome 1 :
Dans un monde où le mariage signe l’asservissement des femmes, Kalliopée, la Princesse de Viridia, est soulagée de se retrouver unie à Karel, son premier amour et le futur roi de Lapisia.
Mais la vie est cruelle et la guerre change les hommes. Lorsqu'elle retrouve l'héritier au trône, celui-ci n'a plus rien du garçon qu'elle a connu. Karel est devenu un homme impitoyable, qui dirige son armée d'une main de fer.
À ses côtés, l'amour ne semble plus avoir droit de cité.
La vie de Kalliopée dans ce nouveau palais s'annonce compliquée, entre complots, vengeances et fiançailles explosives.
Son cœur résistera-t-il au sacrifice de sa liberté ?
Tome 2 :
Enfin mariée au prince Karel, Kalliopée découvre le rôle cruel d'une épouse.
Malgré l'amour du futur roi, les chaînes qui entravent désormais ses poignets sont plus dangereuses qu'elle ne s'y attendait. Et son statut de princesse ne lui épargne aucune souffrance.
Utilisée, manipulée, blessée, Kalliopée éprouve les sorts les plus sombres que son monde réserve aux femmes. Néanmoins, des alliés de taille sont prêts à se ranger à ses côtés... Et pour prouver sa loyauté à son nouveau peuple, la princesse ne compte reculer devant rien. Pas même la promesse de la mort.
Mais Karel, lui, peut-il vouer la même loyauté à sa femme qu'elle n'en témoigne à son royaume ? Ou l'ombre de son père est-elle encore trop grande ?
Tome 3 :
Après avoir fui Lapisia, de crainte de ne voir son enfant servir de pion, Kalliopée rentre à Viridia.
Le retour ne se fait pas sans mal car l'absence de Karel lui pèse. Mais à son arrivée, on lui offre une opportunité qu'elle pensait ne jamais avoir : montrer ce dont elle est capable.
Mais parviendra-t-elle à garder ses convictions secrètes dans l'espoir d'être couronnée ou ne pourra-t-elle pas rester indifférente au sort des minorités qu'elle croisera sur sa route vers le trône ?"
Maman au foyer et épouse vivant entre Nîmes et Montpellier, Koko Nhan redécouvre la lecture en 2018.
Dévoreuse de romances en tout genre, elle écume les lectures en livrant ses avis sur son blog. En janvier 2019, elle se lance elle même dans l’écriture et s’essaye à l’exercice. Ce qui ne devait être qu’un challenge est devenu une véritable passion.
Si la romance est toujours le point central de ses livres, elle aborde des sujets compliqués, mais réalistes. Certains lecteurs décrivent sa plume en la désignant comme dramatique avec une touche d’espoir.
Il s'agit d'une trilogie que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. Pourtant ce n'était pas gagné au vu du travail éditorial de correction. Il y a un passage qui est complètement incompréhensible. Au début, ne connaissant pas cette auteure, je pensais qu'il s'agissait d'une auteur anglophone dont la traduction avait été approximative.
Je me suis rendue compte avec effarement que Koko Nham était une frenchie dont le 1er tome avait des morceaux de son livre massacré par sa maison d'édition. Honnêtement, ça ne fait pas très sérieux...
Si je ne tiens pas compte de ça, Kalliopée est une très belle romance. Elle se situe dans un genre fantasy. On est dans un monde imaginaire où le statut des femmes n'est toujours pas enviable. Elles sont des objets à la merci des hommes qui peuvent en disposer à leur guise...J'ai bien aimé ça et je dois avouer que j'ai bien vu les références à notre société actuelle qui doit aussi se regarder dans un miroir et admettre que le statut des femmes n'est pas encore égal face à celui des hommes.
C'est important car la plupart des ennuis que connaîtra notre héroïne viendront de cette possibilité qu'offre cette société de maltraiter les femmes.
Après, c'est un élément annexe. Il s'agit avant tout d'une histoire d'amour entre deux personnes qui sont tombés amoureux l'un de l'autre il y a de nombreuses années et qui vont devoir se marier. Si Kalliopée sait qui elle épouse, ce n'est pas la même chose pour Karel qui ignore que le jeune fille qui lui a volé son cœur, il y a de nombreuses années est la même femme qu'il va épouser. Il faut dire que ce mariage est avant tout politique car il est le gage de réconciliation de deux peuples qui s'affrontent dans une guerre sanglante depuis plusieurs années.
Karel déteste le peuple de Kalliopée. Il sera déchirée entre cette haine et le désir que lui inspire sa promise. Il devra faire des choix qui seront souvent dramatiques.
J'ai beaucoup aimé. Le rythme est haletant et les personnages sont extrêmement bien dépeints et je me suis vraiment plongée dans cette lecture. C'est bien parce que j'étais embarquée que j'ai enchaîné sur ce deuxième et troisième tome. Je dois dire que le premier est le meilleur. Les autres ont un côté survolté pour ne pas dire hystérique qui m'a fait un peu décrocher. C'est à dire que ce ne sont pas les montagnes russes. On est toujours au sommet. Un nouveau drame chasse l'ancien sans qu'on puisse reprendre son souffle. D'ailleurs la fin du deuxième opus est sur ce niveau là.
Je vous conseille cette belle romance originale et cela malgré un travail éditorial qui n'est as à la hauteur du roman
Au moment où il s’apprête à sortir, je ne peux plus me contenir. Ma langue est devenue douloureuse tant mes dents s’y sont enfoncées.
— Monsieur, l’interpellé-je avec autorité.
Il se retourne, surpris que je m’adresse à lui.
— N’oubliez pas à qui vous parlez, l’informé-je. Un jour, je serai votre reine, que vous le vouliez ou non.
— Et ? Vous serez toujours une femme. Vous n’aurez aucun droit.
Priez pour qu’il en reste toujours ainsi.
J’aime celle que je suis, j’aime être passionnée, romantique, rêveuse, mais à cause de ce monde, j’ai peur de devoir étouffer tout ce qui fait de moi, une femme. Tout ce qui fait de moi, celle que je suis.
-Le garçon que j’ai été n’est plus, et l’homme que j’aurais pu être ne sera jamais. Ne vous accrochez pas à un passé stupide. Sinon, vous regretterez encore plus amèrement votre venue ici.
Je ravale la douleur qu’il m’inflige en lui adressant un sourire crispé. Ce passé stupide, comme il le dit, représente le seul été où j’ai été vraiment libre.
Ne vous inquiétez pas, Votre Altesse, il n’y a rien à quoi s’accrocher. Je suis une rêveuse, pas une utopiste.
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Ce n’est pas le désespoir qui tue, c’est l’espoir. Il se nourrit de nous, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.