-
Kolher, répète après moi :
oui, Beth, je comprends et j'ai confiance en la sincérité de tes
sentiments pour moi. (De nouveau, elle lui secoua le cou.) Allez,
répète après moi. (Un autre silence.) Maintenant.
- Oui, dit-il, lèvres serrées.
Mon Dieu, s'il serrait encore plus les lèvres, il allait faire sauter ses dents de devant.
- Oui, dit-il, lèvres serrées.
Mon Dieu, s'il serrait encore plus les lèvres, il allait faire sauter ses dents de devant.
Kolher est le dernier vampire de sang pur sur la Terre, ainsi que le dernier membre de la famille royale. Il est également le chef de la Confrérie de la Dague Noire, un groupe de vampires qui se combattent les éradicateurs pour la survie de leur race. Mais quand Audazs, l'un d'entre eux, lui demande de protéger sa fille -mise en famille d'accueil pour son propre bien- s'il lui arrivait quoique ce soit, Kolher refuse. Par ailleurs, la fille de Audazs, Beth, est une sang-mêlée, ce qui promet encore plus de problèmes lors de la transition. Mais lorsque Audazs meurt, tué par les éradicateurs, Kolher se résout à la prendre sous son aile, du moins jusqu'à sa transformation, avant de la confier à un autre mâle qui saura la protéger.
Sauf que la jeune femme, en plus d'être d'une beauté renversante, a un caractère bien trempé. Bouleversé par cette rencontre, Kolher se sent irrésistiblement attiré par elle, comme il ne l'a jamais été...
...Coup de cœur...
Il
y a deux possibilités :soit
vous ne connaissez pas
– dans ce cas vous ne pouvez être que novice en matière de
Bit-lit, soit
c'est le livre qui se trouve sur votre table de chevet
à côtés de de ses petits frères de la même série.
L'effet
J.R. Ward dans ta bibliothèque !
|
Vous aurez bien compris que je le conseille vivement. En matière de passion, ce livre ( et cette série) est un passage exigé.
En
matière de littérature bit-lit, il y a un avant et un après JR
Ward.
Ce
livre n'est pas à lire...
...Il
est à dévorer !
"Elle
est à moi."
Il jura. Bordel, mais dans quel univers parallèle croyait-il vivre ? Elle était sous sa responsabilité temporaire, mais elle n'était pas sa shellane. Elle pouvait se taper qui elle voulait. Où elle voulait. Quand elle voulait.
Mais l'idée qu'elle puisse aimer ce que ce type était en train de lui faire, qu'elle puisse préférer le goût d'un baiser humain, suffisait à faire battre les tempes de Kolher."Bienvenue dans le monde merveilleux de la jalousie, pensa-t-il. Le ticket d'entrée vous donne droit à une migraine atroce, à une envie quasi irrépressible de commettre un meurtre et à un complexe d'infériorité."
Il jura. Bordel, mais dans quel univers parallèle croyait-il vivre ? Elle était sous sa responsabilité temporaire, mais elle n'était pas sa shellane. Elle pouvait se taper qui elle voulait. Où elle voulait. Quand elle voulait.
Mais l'idée qu'elle puisse aimer ce que ce type était en train de lui faire, qu'elle puisse préférer le goût d'un baiser humain, suffisait à faire battre les tempes de Kolher."Bienvenue dans le monde merveilleux de la jalousie, pensa-t-il. Le ticket d'entrée vous donne droit à une migraine atroce, à une envie quasi irrépressible de commettre un meurtre et à un complexe d'infériorité."
L'extrait
Lorsqu'elle
sentit les soubresauts du lit, Beth se réveilla, paniquée. La
première chose qu'elle vit fut la main de Kolher. Ses doigts étaient
enroulés autour d'une longue mèche de ses cheveux.
Elle le regarda. Des larmes coulaient de ses yeux.
- Kolher, mon amour !
Elle s'allongea contre lui et lui caressa les cheveux. Il semblait en proie à une grande détresse.
- Tu as mal ?
Il ouvrit la bouche. Aucun son n'en sortit. Il commença à paniquer, écarquillant les yeux.
- Du calme, mon amour. Détends-toi, dit-elle. Je veux que tu serres ma main, une fois pour "oui", deux fois pour "non". Tu as mal ?
Non.
Avec tendresse, elle essuya les larmes de ses joues râpeuses.
- Tu es sûr ?
Oui.
- Tu veux que j'aille chercher Havers ?
Non.
- Tu as besoin de quelque chose ?
Oui.
- A manger, à boire, du sang ?
Non.
Il commença à s'agiter, l'implorant de ses yeux pâles et terrifiés.
- Chut, tout va bien. (Elle lui embrassa le front.) Calme-toi. On va trouver ce dont tu as besoin. On a tout notre temps.
Il posa ses yeux sur leurs mains jointes, avant de fixer de nouveau son regard. Puis il recommença.
- Moi ? murmura-t-elle. Tu as besoin de moi ?
Il lui serra la main, sans relâcher la pression.
- Oh, Kolher... Je suis à toi. On est ensemble, mon amour.
Un torrent de larmes coulait sur le visage du guerrier, sa poitrine était secouée de sanglots, et sa respiration était agitée et rauque.
Elle prit son visage dans ses mains pour tenter de l'apaiser.
- Tout va bien. Je ne vais nulle part. Je ne vais pas te quitter. Je te le promets, mon amour...
Il finit par s'apaiser un peu. Le torrent de larmes diminua.
Un son rauque sortit de sa bouche.
- Quoi ?
Elle se pencha.
- Voulais... te sauver.
- Tu as réussi. Kolher, tu m'as sauvée.
Ses lèvres tremblèrent.
- Je... t'aime.
Avec douceur, elle posa un baiser sur ses lèvres.
- Moi aussi, je t'aime.
Elle le regarda. Des larmes coulaient de ses yeux.
- Kolher, mon amour !
Elle s'allongea contre lui et lui caressa les cheveux. Il semblait en proie à une grande détresse.
- Tu as mal ?
Il ouvrit la bouche. Aucun son n'en sortit. Il commença à paniquer, écarquillant les yeux.
- Du calme, mon amour. Détends-toi, dit-elle. Je veux que tu serres ma main, une fois pour "oui", deux fois pour "non". Tu as mal ?
Non.
Avec tendresse, elle essuya les larmes de ses joues râpeuses.
- Tu es sûr ?
Oui.
- Tu veux que j'aille chercher Havers ?
Non.
- Tu as besoin de quelque chose ?
Oui.
- A manger, à boire, du sang ?
Non.
Il commença à s'agiter, l'implorant de ses yeux pâles et terrifiés.
- Chut, tout va bien. (Elle lui embrassa le front.) Calme-toi. On va trouver ce dont tu as besoin. On a tout notre temps.
Il posa ses yeux sur leurs mains jointes, avant de fixer de nouveau son regard. Puis il recommença.
- Moi ? murmura-t-elle. Tu as besoin de moi ?
Il lui serra la main, sans relâcher la pression.
- Oh, Kolher... Je suis à toi. On est ensemble, mon amour.
Un torrent de larmes coulait sur le visage du guerrier, sa poitrine était secouée de sanglots, et sa respiration était agitée et rauque.
Elle prit son visage dans ses mains pour tenter de l'apaiser.
- Tout va bien. Je ne vais nulle part. Je ne vais pas te quitter. Je te le promets, mon amour...
Il finit par s'apaiser un peu. Le torrent de larmes diminua.
Un son rauque sortit de sa bouche.
- Quoi ?
Elle se pencha.
- Voulais... te sauver.
- Tu as réussi. Kolher, tu m'as sauvée.
Ses lèvres tremblèrent.
- Je... t'aime.
Avec douceur, elle posa un baiser sur ses lèvres.
- Moi aussi, je t'aime.
L'extrait
-
Kolher, je vais bien.
Il la regarda.
- Je crois que je vais m'évanouir.
- Ce qui, sur le plan physiologique, est quasiment impossible. Parce que tu es allongé.
- Bordel, leelane, je t'aime tellement que je suis mort de trouille à l'idée de ce qui pourrait t'arriver.
Quand elle posa ses lèvres sur les siennes, il la saisit par la nuque, pour éviter qu'elle bouge.
- Je ne pourrais pas vivre sans toi.
- Tant mieux, car c'est pas le plan. Maintenant, dis-moi un truc. Comment on dit "époux" dans ta langue ?
- Hellren, j'imagine.
De nouveau, son téléphone portable sonna, ce qui lui tira un chuintement.
- Réponds pendant que je vais à la cuisine, dit-elle. Tu veux quelque chose ?
- Toi.
- Tu m'as déjà.
- Et je remercie Dieu pour cela.
Il la regarda.
- Je crois que je vais m'évanouir.
- Ce qui, sur le plan physiologique, est quasiment impossible. Parce que tu es allongé.
- Bordel, leelane, je t'aime tellement que je suis mort de trouille à l'idée de ce qui pourrait t'arriver.
Quand elle posa ses lèvres sur les siennes, il la saisit par la nuque, pour éviter qu'elle bouge.
- Je ne pourrais pas vivre sans toi.
- Tant mieux, car c'est pas le plan. Maintenant, dis-moi un truc. Comment on dit "époux" dans ta langue ?
- Hellren, j'imagine.
De nouveau, son téléphone portable sonna, ce qui lui tira un chuintement.
- Réponds pendant que je vais à la cuisine, dit-elle. Tu veux quelque chose ?
- Toi.
- Tu m'as déjà.
- Et je remercie Dieu pour cela.
L'extrait 4
-
Kolher, répète après moi : oui, Beth, je comprends et j'ai
confiance en la sincérité de tes sentiments pour moi. (De nouveau,
elle lui secoua le cou.) Allez, répète après moi. (Un autre
silence.) Maintenant.
- Oui, dit-il, lèvres serrées.
Mon Dieu, s'il serrait encore plus les lèvres, il allait faire sauter ses dents de devant.
- Oui, quoi ?
- Oui, Beth.
- J'ai confiance en la sincérité de tes sentiments pour moi.
Il marmonna les mots.
- Bien.
- T'es dure, tu sais ça ?
- Il vaut mieux, si je dois rester avec toi.
Soudain, il prit le visage de Beth dans ses mains.
- Je le veux, déclara-t-il avec fougue.
- Quoi ?
- Que tu restes avec moi.
Elle en eut le souffle coupé. Un espoir ténu s'enflamma dans son coeur.
- C'est vrai ?
Il ferma les yeux et secoua la tête.
- Ouais. Et c'est complètement stupide. C'est dingue. Et dangereux.
- ça doit pas te changer beaucoup.
Il éclata de rire et la regarda.
- Ouais, t'as raison !
Mon Dieu ! La tendresse qu'elle lisait dans les yeux de Kolher lui brisait le coeur.
- Beth, je veux rester avec toi. Mais tu dois comprendre que tu vas devenir une cible. Et je sais pas comment te protéger. Je sais pas comment...
- On trouvera, répondit-elle. On y arrivera ensemble.
Il l'embrassa. Un baiser long. Langoureux. Amoureux.
- Oui, dit-il, lèvres serrées.
Mon Dieu, s'il serrait encore plus les lèvres, il allait faire sauter ses dents de devant.
- Oui, quoi ?
- Oui, Beth.
- J'ai confiance en la sincérité de tes sentiments pour moi.
Il marmonna les mots.
- Bien.
- T'es dure, tu sais ça ?
- Il vaut mieux, si je dois rester avec toi.
Soudain, il prit le visage de Beth dans ses mains.
- Je le veux, déclara-t-il avec fougue.
- Quoi ?
- Que tu restes avec moi.
Elle en eut le souffle coupé. Un espoir ténu s'enflamma dans son coeur.
- C'est vrai ?
Il ferma les yeux et secoua la tête.
- Ouais. Et c'est complètement stupide. C'est dingue. Et dangereux.
- ça doit pas te changer beaucoup.
Il éclata de rire et la regarda.
- Ouais, t'as raison !
Mon Dieu ! La tendresse qu'elle lisait dans les yeux de Kolher lui brisait le coeur.
- Beth, je veux rester avec toi. Mais tu dois comprendre que tu vas devenir une cible. Et je sais pas comment te protéger. Je sais pas comment...
- On trouvera, répondit-elle. On y arrivera ensemble.
Il l'embrassa. Un baiser long. Langoureux. Amoureux.
L'extrait
Kolher
s'assit sur le lit, ne cessant de la caresser de la main comme s'il
avait du mal à croire qu'elle était saine et sauve. Un tremblement
agitait ses mains.
- T'es blessé, dit-elle. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Il plaça son bras autour d'elle et l'attira contre son torse.
- C'est rien.
- Alors pourquoi t'as le bras en écharpe ? Et ce bandage ? Et pourquoi tu saignes encore ?
- Chut...
Il posa son menton sur le front de Beth. Elle sentait trembler le corps de son amant.
- Tu vas bien ? demanda-t-elle.
- J'ai juste besoin de te serrer contre moi, d'accord ?
- Absolument.
Dès que les tremblements de son corps s'apaisèrent, Beth s'écarta.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Kolher prit le visage de Beth dans ses mains. Appuya ses lèvres contre les siennes.
- Je l'aurais pas supporté... s'il t'avait prise à moi.
- T'es blessé, dit-elle. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Il plaça son bras autour d'elle et l'attira contre son torse.
- C'est rien.
- Alors pourquoi t'as le bras en écharpe ? Et ce bandage ? Et pourquoi tu saignes encore ?
- Chut...
Il posa son menton sur le front de Beth. Elle sentait trembler le corps de son amant.
- Tu vas bien ? demanda-t-elle.
- J'ai juste besoin de te serrer contre moi, d'accord ?
- Absolument.
Dès que les tremblements de son corps s'apaisèrent, Beth s'écarta.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Kolher prit le visage de Beth dans ses mains. Appuya ses lèvres contre les siennes.
- Je l'aurais pas supporté... s'il t'avait prise à moi.
L'extrait
— Que
tu ne me fasses pas confiance, que tu ne m’aimes pas, je m’en
tape. Mais ne t’avises jamais de me mentir. (Il prit une profonde
inspiration, comme s’il l’aspirait en lui.) Là maintenant, je
sens ton désir. Je pourrais te coucher sur le trottoir et te prendre
à la seconde. Et tu me laisserais faire, pas vrai ?
Probablement. Parce qu’elle était folle. Sans le moindre instinct de survie. Les lèvres de Wrath effleurèrent son cou. Puis sa langue se posa sur sa peau.
— Tu as le choix. Soit on la joue civilisé et on attend d’être arrivé, soit on s’en occupe ici, par terre. Je n’ai pas de préférence – je crève juste d’envie de te prendre. Et je sais que tu es d’accord.
Beth s’agrippa aux épaules de son blouson de cuir. Elle aurait dû le repousser, mais en était incapable. Elle l’attira plus près encore, frottant ses seins contre le torse dur.
Il poussa un râle de désespoir, à mi-chemin entre un grognement de satisfaction et une plainte sourde.
Ah, pensa-t-elle, retrouvant un peu de pouvoir. Elle s’écarta de lui avec une satisfaction amère.
— La seule chose qui rende cette situation supportable est que tu me veuilles encore plus.
Elle releva le menton et se remit en marche. Il la suivit, et elle sentait ses yeux sur son corps, comme s’il avait ses mains sur elle.
— Tu as raison, confirma-t-il. Je tuerais pour t’avoir.
Beth fit volte-face, pointant sur lui un doigt accusateur.
— Alors c’est ça. Tu as vu Butch m’embrasser dans la voiture, pas vrai?
Wrath haussa un sourcil. Puis esquissa un sourire crispé – sans répondre.
— C’est pour ça que tu l’as attaqué?
— J’ai juste résisté à son arrestation.
— C’est ça, marmonna-t-elle. Alors? Tu l’as vu m’embrasser?
Wrath se rapprocha d’elle. Tout en lui exhalait la menace.
— Ouais, je l’ai vu. Et j’ai détesté le voir te toucher. Tu es contente? Tu veux en rajouter et prétendre qu’il fait mieux l’amour que moi? Je ne te croirai pas mais quand même, ça va sacrément m’énerver.
Probablement. Parce qu’elle était folle. Sans le moindre instinct de survie. Les lèvres de Wrath effleurèrent son cou. Puis sa langue se posa sur sa peau.
— Tu as le choix. Soit on la joue civilisé et on attend d’être arrivé, soit on s’en occupe ici, par terre. Je n’ai pas de préférence – je crève juste d’envie de te prendre. Et je sais que tu es d’accord.
Beth s’agrippa aux épaules de son blouson de cuir. Elle aurait dû le repousser, mais en était incapable. Elle l’attira plus près encore, frottant ses seins contre le torse dur.
Il poussa un râle de désespoir, à mi-chemin entre un grognement de satisfaction et une plainte sourde.
Ah, pensa-t-elle, retrouvant un peu de pouvoir. Elle s’écarta de lui avec une satisfaction amère.
— La seule chose qui rende cette situation supportable est que tu me veuilles encore plus.
Elle releva le menton et se remit en marche. Il la suivit, et elle sentait ses yeux sur son corps, comme s’il avait ses mains sur elle.
— Tu as raison, confirma-t-il. Je tuerais pour t’avoir.
Beth fit volte-face, pointant sur lui un doigt accusateur.
— Alors c’est ça. Tu as vu Butch m’embrasser dans la voiture, pas vrai?
Wrath haussa un sourcil. Puis esquissa un sourire crispé – sans répondre.
— C’est pour ça que tu l’as attaqué?
— J’ai juste résisté à son arrestation.
— C’est ça, marmonna-t-elle. Alors? Tu l’as vu m’embrasser?
Wrath se rapprocha d’elle. Tout en lui exhalait la menace.
— Ouais, je l’ai vu. Et j’ai détesté le voir te toucher. Tu es contente? Tu veux en rajouter et prétendre qu’il fait mieux l’amour que moi? Je ne te croirai pas mais quand même, ça va sacrément m’énerver.
L'extrait
7
— Ça
ne te plaît pas, hein? dit Wrath d’une voix rauque.
— Quoi?
— Que je boive le sang d’une autre femelle.
Elle éclata d’un rire amer. Parce qu’elle en avait ras le bol. D’elle – De lui – De toute la situation.
— Tu cherches à enfoncer le clou?
— Non. (Il resta silencieux un moment.) L’idée que tu marqueras un jour de tes dents la peau d’un autre mâle, que tu prendras son sang en toi – ça me donne envie de sortir mon couteau.
Beth le regarda fixement.
Dans ce cas, pourquoi ne pas me garder avec toi? pensa-t-elle.
— Mais je n’ai pas le droit d’y penser, dit Wrath qui secoua la tête.
— Pourquoi?
— Parce que tu ne peux pas m’appartenir.
— Quoi?
— Que je boive le sang d’une autre femelle.
Elle éclata d’un rire amer. Parce qu’elle en avait ras le bol. D’elle – De lui – De toute la situation.
— Tu cherches à enfoncer le clou?
— Non. (Il resta silencieux un moment.) L’idée que tu marqueras un jour de tes dents la peau d’un autre mâle, que tu prendras son sang en toi – ça me donne envie de sortir mon couteau.
Beth le regarda fixement.
Dans ce cas, pourquoi ne pas me garder avec toi? pensa-t-elle.
— Mais je n’ai pas le droit d’y penser, dit Wrath qui secoua la tête.
— Pourquoi?
— Parce que tu ne peux pas m’appartenir.
L'extrait
Cédant
à son instinct, Beth se dirigea en courant devant le bâtiment.
Butch avançait vers son véhicule comme s'il portait une charge instable ; elle courut pour le rattraper.
-Attends, je veux lui poser une question.
-Quoi? Tu veux connaître sa pointure ou quoi? aboya Butch.
-Quarante-neuf, articula Kolher d'une voix traînante.
-Je m'en souviendrai pour Noël, connard.
Beth bondit pour se placer devant eux et les contraindre à à s'arrêter ou lui passer sur le corps. Elle fixa Kolher droit dans les yeux.
-Qu'est-ce que tu me voulais?
Butch avançait vers son véhicule comme s'il portait une charge instable ; elle courut pour le rattraper.
-Attends, je veux lui poser une question.
-Quoi? Tu veux connaître sa pointure ou quoi? aboya Butch.
-Quarante-neuf, articula Kolher d'une voix traînante.
-Je m'en souviendrai pour Noël, connard.
Beth bondit pour se placer devant eux et les contraindre à à s'arrêter ou lui passer sur le corps. Elle fixa Kolher droit dans les yeux.
-Qu'est-ce que tu me voulais?
Elle aurait juré que son regard, derrière ses lunettes de soleil, s'était adouci.
-Je voulais pas que les choses se passe comme ça.
Butch la poussa d'un geste vigoureux de la main.
-J'ai une idée: si tu me laissais faire mon boulot?
-La touche pas! gronda Kolher.
-Ouais, cause toujours.
Butch poussa Kolher sans ménagement.
Lorsqu'ils atteignirent les voiture, Butch ouvrit la portière arrière et poussa le corps imposant de Kolher à l’intérieur.
L'extrait
— Tu
tiens vraiment à elle.
Wrath pensa qu’il aurait dû s’en tenir à : « Va te faire foutre ! »
— Et je crois qu’elle ressent la même chose, ajouta Tohr.
Oh, génial. Il se sentait beaucoup mieux. Comme ça, en plus, il risquait de lui briser le coeur au final. Ce dîner était vraiment une très mauvaise idée. Mais à quoi jouait-il au juste avec ses conneries sentimentales?
Wrath montra les dents.
— Je reste avec elle jusqu’à sa transition. C’est tout.
— Ouais, tu parles. (Quand Wrath émit un grondement sourd, l’autre vampire haussa les épaules.) Je ne t’ai jamais vu te mettre sur ton trente-et-un pour une femelle.
— C’est la fille de Darius. Tu veux que je la traite comme Zsadist ses putes?
— Bon Dieu, non. Si seulement il pouvait arrêter ses conneries, celui-là. Mais ça me plaît que tu sois avec Beth. Tu es resté seul trop longtemps.
— C’est ton avis.
— Et celui des autres.
Wrath sentit la sueur perler à son front.
La franchise de Tohr lui donnait la sensation d’être piégé. Tout comme le fait qu’il était censé protéger Beth… et s’évertuait au contraire à lui donner la fausse impression qu’elle comptait pour lui.
Wrath pensa qu’il aurait dû s’en tenir à : « Va te faire foutre ! »
— Et je crois qu’elle ressent la même chose, ajouta Tohr.
Oh, génial. Il se sentait beaucoup mieux. Comme ça, en plus, il risquait de lui briser le coeur au final. Ce dîner était vraiment une très mauvaise idée. Mais à quoi jouait-il au juste avec ses conneries sentimentales?
Wrath montra les dents.
— Je reste avec elle jusqu’à sa transition. C’est tout.
— Ouais, tu parles. (Quand Wrath émit un grondement sourd, l’autre vampire haussa les épaules.) Je ne t’ai jamais vu te mettre sur ton trente-et-un pour une femelle.
— C’est la fille de Darius. Tu veux que je la traite comme Zsadist ses putes?
— Bon Dieu, non. Si seulement il pouvait arrêter ses conneries, celui-là. Mais ça me plaît que tu sois avec Beth. Tu es resté seul trop longtemps.
— C’est ton avis.
— Et celui des autres.
Wrath sentit la sueur perler à son front.
La franchise de Tohr lui donnait la sensation d’être piégé. Tout comme le fait qu’il était censé protéger Beth… et s’évertuait au contraire à lui donner la fausse impression qu’elle comptait pour lui.
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Je mets un lien vers une vidéo Youtube
excellentissime, trouvée sur la chaîne Séphanie8025 (encore elle!) sur le
livre.