Kelly
Group International (KGI):
une entreprise familiale top-secrète, élite, spécialisée dans les opérations militaires dont le gouvernement ne veut pas se charger.
une entreprise familiale top-secrète, élite, spécialisée dans les opérations militaires dont le gouvernement ne veut pas se charger.
Kelly Group International (KGI): une entreprise familiale top-secrète, élite, spécialisée dans les opérations militaires dont le gouvernement ne veut pas se charger.
La plupart des gens n'auraient rien à redire à un séjour à la mer tous frais payés. Garrett Kelly n'accepte que pour surveiller Sarah Daniels, qui se cache après avoir été témoin d'un meurtre orchestré par son demi-frère, Marcus Lattimer... un ennemi personnel du KGI. Et même si la mission n'est peut-être pas conventionnelle, Garrett est prêt à tout pour arrêter cet homme...
Mais Garrett n'avait pas compté sur ses sentiments pour Sarah. La séduction n'était qu'une manoeuvre tactique jusqu'à ce qu'il ressente un besoin urgent de protéger Sarah... même après qu'elle l'ait fui. Garrett ignore qui est après Sarah, mais quel qu'il soit, elle semble craindre pour sa vie...
(Traduction Forum BdP)
Lecture
finie.
Ah
ces frères Kelly...
...C'est
juste une petite gourmandise honteuse. On est dans la caricature de
l'homme : virile, dieu du sexe, hyper protecteur, beau comme un
Adonis, amoureux fou de sa dulcinée...
Ils
sont tous faits dans le même moule. Normal...ils
sont frères ! Ah oui, ça évite de se casser
la tête à trouver de nouveaux personnages. Bon
je me laisse aller. D'autant que j'ai adoré. Et
comme je le dis toujours... « Quand
c'est bien, on ne boude pas son plaisir. ».
Les
points forts.
J'adore.
Alors, il n'y a pas grand chose de novateur. Lui, tombe amoureux de
la jeune femme qu'il est censé surveillé, sœur de son ennemi. Elle
est une victime (d'ailleurs toutes les héroïnes de cette série
sont des victimes...bizarre,
elles ne sont pas sœurs...), traumatisée qui
tombe sous le charme de Mister Kelly.
C'est
souvent « too
much » mais je trouve qu'elle maîtrise et au
final, on est happé par le récit. La gallérie de personnages qui
gravitent dans l'univers Kelly me plaît. Je trouve dommage que la
relation de Rusty avec ses frères soient si compliquée.
Les
points faibles
J'ai
beaucoup aimé ...sauf
la fin que j'ai trouvé trop vite expédiée.
Un
des intérêts majeurs de l'intrigue est le mensonge de Garett. Ainsi
Sarah s'éprend d'un homme qui veut coincé son frère. Tout le long
du livre, je me suis dit « Ça va chauffer pour toi quand elle
va connaître la vérité ! ». Plus la romance avance,
plus ce mensonge devient explosif. Pourtant tout ça est vite expédié
en quelques pages à l'extrême fin du livre. Le dénouement plombe
donc la qualité du livre. Il m'est souvent arrivé de lire des
livres « moyens » mais au final la fin m'a hameçonné et
j'ai lu avec plaisir la suite dans un autre tome. Ici, c'est le
contraire, j'ai
passé un très bon moment mais la fin m'en laisse un souvenir moyen
au final.
Bref
Une
suite tout en testostérones dans la veine des deux premiers...
Un
peu de lumière filtrait aussi de l’extérieur par la fenêtre. Ce
n’était pas grand-chose mais elle put voir la pièce.
Elle
commença à faire les cent pas, son cerveau en surchauffe après les
événements de la journée. Elle ne comprenait rien et s’inquiétait
surtout terriblement pour Garrett.
Où
l’avaient-ils emmené ? Que lui faisaient-ils ? Que leur
voulaient-ils ?
Elle
entendit des voix parler très fort en espagnol et puis dans un
anglais hésitant. Elle chercha à distinguer leurs paroles. Elle
aurait voulu entendre la voix de Garrett, mais rien. Elle perçut
alors un bruit de chute qui la fit sursauter. Comme une chaise qu’on
faisait tomber.
Il
se passa plusieurs minutes. Le silence se fit. Plus aucun bruit de
voix.
Les
faibles murmures reprirent peu après. Elle colla son oreille à la
porte dégueulasse de saleté, cherchant désespérément à entendre
quelque chose, n’importe quoi.
Un
son lui parvenant de l’autre côté de la porte la fit se figer.
Elle osait à peine respirer tellement elle avait l’estomac noué
par la peur. On aurait dit… merde, ça recommençait.
C’était
le bruit mat inimitable que fait un objet frappant de la chair
humaine.
Un
bruit lent et régulier, presque rythmé. Garrett n’émit aucun son
et les coups continuèrent de pleuvoir, de plus en plus sonores et
violents. Sarah se mit les mains sur les oreilles pour ne plus
entendre, pour essayer d’éloigner la dure réalité. Presque
complètement paralysée par la peur, elle ne put que s’approcher
avec difficulté du matelas sale de l’autre côté de la pièce, ne
voulant rien d’autre que de s’affaler dessus.
Elle
sentit des larmes lui monter aux yeux en entendant les coups sourds
recommencer de plus belle et elle se laissa glisser contre le mur,
serrant les genoux contre la poitrine. Elle n’avait jamais pleuré
sur son propre sort, elle en avait été incapable. Quand elle
entendit les premiers geignements de douleur de Garrett par contre,
elle baissa la tête et fut prise de sanglots. Elle laissa couler ses
larmes.
L'extrait
— Il
faut survivre, Sarah. Laisse-moi prendre les coups. Ce ne sera pas la
première fois et sans doute non plus la dernière. Ça m’arrive
tout le temps dans mon travail. Je vis avec cette possibilité tous
les jours. Je vais tenir, aie confiance et surtout ne réagis pas,
quoi qu’ils me fassent.
Il
sentit les larmes toutes chaudes de Sarah couler sur ses mains.
— Mais
cette fois… cette fois tu es ici à cause de moi.
— Ceci
n’a rien à voir avec toi.
Il
glissa sa main dans le cou de la jeune femme et l’attira à lui
jusqu’à ce que leurs lèvres se rejoignent en un doux baiser. Il
fit très attention de ne pas poser la partie ensanglantée de sa
bouche sur celle de la jeune femme.
— Viens
plus près de moi, lui dit-il en l’attirant vers lui.
— Je
ne veux pas te faire mal, protesta-t-elle.
— Ne
t’inquiète pas. Allonge-toi à côté de moi. Laisse-moi te tenir
dans mes bras.
— Non,
répondit-elle. Il vaut mieux que ce soit moi qui te tienne.
— Je
ne vais pas discuter sur ce point, dit-il. Viens me tenir alors.
Sarah
percevait le sourire de Garrett dans sa voix.
Elle
s’allongea précautionneusement à ses côtés, faisant très
attention à ses côtes. Elle ne se plaqua contre lui que quand il
insista, lui passant un bras autour de la taille et posant sa joue
contre sa poitrine.
— Je
suis désolée, lui fit-elle ne sachant que dire d’autre.