Jared Holt n'aurait jamais imaginé qu'il méritait l'une des deux... jusqu'à ce qu'il trouve les bras d'Aly Moore. Aly aime Jared depuis bien longtemps, et elle est prête pour un futur à deux. Mais Jared ne peut s'empêcher de se rappeler sa propre famille. Et il ne se pardonnera jamais de ce qui leur est arrivé. Comment peut-il s'autoriser à trouver ce même bonheur qu'il a autrefois détruit ?
Pour mériter Aly, Jared sait qu'il doit arrêter de fuir et enfin laisser le passé derrière lui. Mais quand il décide de faire face à ses démons, il rencontre bien plus qu'il n'aurait imaginé : un mélange dangereux de jalousie, de mensonges et de mauvaises intentions. Lorsque ces dernières menacent Aly, Jared perd tout contrôle, laissant éclater sa rage qui lui a valu sa réputation de mauvais garçon il y a des années. Et il se battra pour la protéger, quel que soit le prix... même si cela le conduit à se détruire lui-même.
Source :
ForumBdP (Merci à elles!)
Alors
là, je n'ai pas du tout compris.
Après
avoir eu un très gros coup de cœur pour le premier tome,
j'attendais avec une impatience non dissimulée la suite.
Je
suis vraiment déçue car je n'ai pas du tout ressenti le même
émerveillement.
Les
points forts
L'histoire.
Elle
est forte et belle.
Pas du tout manichéenne. L'auteure a choisi de mettre au centre de
son roman un vrai drame. Elle l'exploite sans voyeurisme ni facilité.
J'ai beaucoup apprécié le traitement. Rien n'est simple. Il n'y a
pas d'issue heureuse seulement une possible acceptation pour Jared de
son histoire.
Les
personnages. Autant
je les ai trouvé bavards (j'avais le sentiment que l'auteure les
faisait parler beaucoup pour masquer un manque d'action) autant je
les ai trouvé « beaux ».
Leur amour est juste et magnifique . On ressent à chaque page
la passion que chacun aspire à l'autre.
Les
points faibles.
J'ai
trouvé ça
bavard.
L'histoire ne décolle pas. Ok on est pas dans un romantic suspens
avec de l'action à toute les pages...mais il faut un minimum
d'enjeu. J'ai eu plaisir à les retrouver mais il ne se passe pas
grand chose pendant les 2/3 du livre. La fin est meilleure parce
qu'il y a un peu d'action... mais bon j'ai eu du mal à l'apprécier.
Bref
Une
suite qui n'est vraiment pas à la hauteur du premier tome.
Devant
le comptoir de la cuisine, Aly se versait un verre de jus d’orange.
Des mèches de ses cheveux presque noirs étaient lâchées et tout
emmêlées ; sa tête au réveil devait être l’une des choses
les plus mignonnes que j’aie jamais vues. Bien sûr, elle portait
ce short qui exposait ses longues jambes qui me rendaient fou.
Mince.
Il
me suffisait d’un coup d’œil pour que mon corps la réclame.
Après
l’avoir eue toute la nuit.
J’approchai
derrière elle et m’appuyai contre son dos. Je saisis le comptoir,
emprisonnant son petit corps délicat. Mon nez s’enfouit dans la
vague de cheveux qui tombait sur ses épaules, juste dans le creux
sous son oreille. J’inhalai le délicieux parfum de noix de coco
mélangé à l’odeur de cette fille.
— Trop
belle, susurrai-je, parce que c’était carrément ce qu’elle
était.
Je
pus presque la sentir rougir, la chaleur émanant de sa peau tandis
qu’elle mordait sa lèvre inférieure pour effacer son sourire.
Cette
chose qui ressemblait à du bonheur s’attisa dans ma poitrine, me
rappelant que j’étais vraiment super heureux.
— Aaah…
Vous vous fichez de moi ?
Une
voix détestable qui ne pouvait qu’être celle de Christopher
rompit le charme du moment.
— Est-ce
qu’il faut vraiment que j’assiste à ces conneries au réveil
chaque matin ? C’est ma petite sœur, tu sais ?
Il
ne faisait que me taquiner, mais je sentais toujours des traces de sa
méfiance subsister.
Je
me contentai d’attirer ma nana encore plus près et adressai à
Christopher un sourire narquois.
— Il
faut que tu t’y habitues, mec, parce que je n’irai nulle part.
L'extrait :
Je
restai devant la maison miteuse et décrépite, tremblant. Foutus
tremblements.
Qu’étais-je
censé dire quand il ouvrirait la porte ? Je suppose qu’il
vaudrait mieux se demander : qu’allait-il me dire ? Il y
avait de fortes chances pour qu’il me dise d’aller au diable.
Exactement où je méritais d’être envoyé.
Encore
hésitant, je passai la main dans mes cheveux et jetai un œil vers
la rue, où Aly était assise sur le siège conducteur de sa voiture.
Cette fille. Son visage n’était que douceur et perfection et me
rappelait la première raison pour laquelle j’étais là. Je devais
le faire pour elle. Je devais le faire pour eux.
Ravalant
la boule logée dans ma gorge, je me retournai et m’efforçai
d’appuyer sur la sonnette.
L'extrait :
Je
l’enlaçai par-derrière, la joue appuyée contre son dos et les
mains serrées sur son ventre.
Jared
poussa un profond soupir. Pendant un temps interminable, le silence
nous enveloppa. Nous nagions dans ce silence. Et la tension se
cristallisa dans l’air vif de l’automne.
Je
savais qu’il était blessé. Ces paroles l’avaient profondément
affecté. J’aurais voulu faire bouclier, le protéger, mais c’était
simplement un autre obstacle que nous devions surmonter. Tout ce que
je pouvais faire, c’était le soutenir, le tenir comme je le
faisais actuellement, lui promettant ainsi que je ne croyais pas aux
insinuations qui avaient été proférées.
Finalement,
il prit la parole, dans un grognement tendu.
— Merde,
Aly.
Il
secoua violemment la tête. Comme s’il capitulait.
— Je
savais que je n’aurais pas dû venir ici. Je n’y ai pas ma place.
Ton père a raison.
Il
s’affaissa, essayant clairement de s’éloigner.
— Il
a raison sur chaque point.
Sa
douleur s’insinua dans mon esprit, et je renforçai mon étreinte
autour de lui, ne voulant pas le laisser mettre cette distance entre
nous. Ma voix sortit comme un murmure lorsque je le suppliai dans son
dos :
— Non,
il a tort. Il ne te connaît pas, pas comme je te connais. Il est
juste surpris.
Je
clignai des yeux dans le noir, essayant de donner du sens à ce qui
venait de se passer en bas.
— Juste
sous le choc, ajoutai-je. C’est tout à fait différent.
Même
si ma voix se fit plus basse, mon ton se renforça.
— Et
même s’il croyait vraiment ce qu’il a dit, ça ne change rien.
Je
l’étreignis plus fort, ma joue s’appuyant contre son omoplate.
— Tu
te souviens de ce que je t’ai dit la nuit où tu es revenu ?
J’aime tout ça, Jared. J’aime tout ce qui fait de toi la
personne que tu es. Et tout ce qui importe, c’est ce que je pense ;
pas ce que lui, ou n’importe qui d’autre, pense. Juste toi et
moi. Rien d’autre ne compte.
L’hésitation
l’immobilisa avant qu’il ne se retourne pour se retrouver entre
mes jambes. Sa main puissante se déploya sur mon ventre encore plat,
où notre enfant grandissait. Ses yeux bleus flamboyaient, rivés sur
les miens.
— Juste
toi, moi et lui.
Tout
se radoucit : la tension, l’inquiétude, la honte qui
bouillait dans ses veines.
C’était
la promesse de Jared. Un serment.
Nous
ne laisserions rien se mettre sur notre chemin.
— Juste
toi, moi et lui, répétai-je.
Son
regard doux parcourut mon visage. Comme une caresse.
— Je
t’aime, Aly Moore. Tu le sais, n’est-ce pas ?
Je
pris son visage entre mes mains. Sa chaleur me brûla la peau ;
le lien que nous partagions était plus fort que tout. J’inclinai
la tête sur le côté, perdue dans son expression désespérée.
— Bien
sûr que je le sais.
Je
l’avais su bien avant qu’il ne le sache lui-même.
L'extrait :
— Qu’est-ce
qu’il t’a dit ?
La
rage bouillonnait au creux de mon ventre, s’échappait par ma
bouche tel un sifflement tandis que je prenais la pièce d’assaut.
Aly
grimaça, plissa les yeux, tordit ses doigts entre ses mains.
— Il
n’a rien dit, murmura-t-elle. Il était juste là. À attendre. Il
savait où j’allais, Jared. Qu’est-ce qu’il veut ?
Je
me foutais royalement de ce qu’il voulait. Je ne le laisserais pas
l’avoir. Personne ne la toucherait. Ou il faudrait me passer sur le
corps.