Éditeur :
Milady
Sortie :
16 mars
2016
403
pages
|
Et
si l’espoir, c’était ça ?
Je
veux dire, une lueur qui n’existe plus
Le
jour – ou plutôt la nuit – où Chris rencontre Kate, ça ne se
passe pas vraiment dans les règles de l’art. Lui a beaucoup trop
bu et s’est trompé de tente, et elle, furieuse, le menace
carrément. Chris n’est pourtant pas vraiment le genre de mec à
qui on cherche des emmerdes. D’ailleurs, lui et son mode de vie de
bad boy représentent tout ce que Kate tente d’éviter : les
problèmes, elle en a déjà assez avec la mort de sa mère et la
responsabilité de sa petite sœur sur les bras. Mais c’est compter
sans l’étrange attirance qu’ils ont immédiatement l’un pour
l’autre, presque à leur corps défendant...
Céline
Mancellon née le 31 juillet 1977, après avoir été bercée dans
l'univers de L'Égypte ancienne, la Mythologie et les romans
Arthuriens, elle écrit sa première nouvelle à l'âge de 10 ans,
basée sur la découverte du tombeau de Ramsès II.
Au collège, sa lecture prend un tout autre tournant en découvrant les oeuvres fascinantes de Stephen King à qui elle voue une admiration sans bornes.
Elle lira aussi Dracula de Bram Stoker et Frankenstein de Mary Shelley, le début d'un fabuleux déclic.
Ce n'est que bien des années plus tard, qu'elle plonge dans le monde de la Bit-Lit et de la romance paranormale.
De cela naîtra plusieurs projets.
Céline aime partir à l'aventure du mélange des genres, son style peut varier d'une oeuvre à l'autre, autant de défis qu'elle aime relever.
Bit-lit, comédie romantique, dystopie, thriller... Autant de mondes qu'elle prend plaisir à visiter pour nourrir le sien.
Au collège, sa lecture prend un tout autre tournant en découvrant les oeuvres fascinantes de Stephen King à qui elle voue une admiration sans bornes.
Elle lira aussi Dracula de Bram Stoker et Frankenstein de Mary Shelley, le début d'un fabuleux déclic.
Ce n'est que bien des années plus tard, qu'elle plonge dans le monde de la Bit-Lit et de la romance paranormale.
De cela naîtra plusieurs projets.
Céline aime partir à l'aventure du mélange des genres, son style peut varier d'une oeuvre à l'autre, autant de défis qu'elle aime relever.
Bit-lit, comédie romantique, dystopie, thriller... Autant de mondes qu'elle prend plaisir à visiter pour nourrir le sien.
Source :
booknode
J'ai
eu un énorme coup de cœur pour
ce
livre qui dépoussière le
genre.
Il
faut dire que j'aime la romance New Adult mais force est d'admettre
que c'est un genre qui est en train de mourir (dans
ma bibliothèque en tous cas) à petit feu. Il ne se
renouvelle presque pas et j'ai l'impression de lire l'éternelle
histoire du musicien, du bad boy du campus...
Bref,
Céline Mancellon nous propose un autre bad boy mais il est loin de
rentrer dans les cases dont je vous parlais plus haut... et pour le
coup je ne m'attends pas à un tel personnage borderline.
Chris
est un mauvais garçon. Ce
n'est pas qu'une apparence. Il est loin d'être quelqu'un
de fréquentable. On change de trottoir quand on croise ce type
d'individu.
Il
rencontre Juliette qui malgré son jeune âge a déjà beaucoup
souffert. Elle est littéralement à la rue et doit s'occuper de sa
jeune sœur. Le premier contact entre les deux personnages est loin
de ressembler a un coup de foudre et s'il y a coup ce sera plutôt
coup de fusil car c'est ainsi qu'elle le reçoit la première fois.
De
plus, Juliette apprend que Chris est l'amant occasionnel de sa sœur
aînée. Autant vous dire que cet élément ne va pas développer
leur attirance si attirance, il y a. Bref,
le postulat de départ place les deux jeunes gens à des années
lumière l'un de l'autre et pourtant....
J'ai
vraiment découverte une auteure de talent qui propose une romance
qui vous plonge dans une univers de passion, de noirceur, de colère
mais aussi d'abnégation et de sacrifice. C'est le mille feuilles de
sensations.
C'est
riche et l'écriture est totalement addictive. Clairement, le plus de
ce livre ce sont les personnages principaux qui le portent . Ils sont
vraiment bien fichus, complexes et ont beaucoup de charisme.
La
cerise sur le gâteau, c'est la touche de suspense. Chris évolue
dans un milieu mafieux et une histoire d'amour a peu de chance de
fleurir dans ce cadre.
J'avais
lu un livre de Céline Mancellon, Les yeux du diable, il y a quelques
années. La lecture ne m'avait pas déplu mais elle ne m'avait pas
non plu marqué comme Bad Romance car je lirai assurément le tome 2
prévu en décembre.
Bref,
si vous aimez la New Romance, je vous conseille chaudement ce livre
qui propose une romance des plus originales et des plus belles.
Je
lui lance un regard en biais. Il s’en aperçoit et tourne
brièvement la tête vers moi :
— Quoi ?
Je garde le silence quelques secondes supplémentaires : durant ces deux dernières semaines, il s’est débrouillé pour ne jamais se trouver au bar-discothèque durant mon service, et je dois avouer que je m’en suis sentie soulagée. Maintenant j’ai un peu peur que, dès qu’un mec se montre trop entreprenant, il lui explose la tête.
— Rien, dis-je finalement pour fixer la route à travers le pare-brise.
— Accouche ! insiste Chris, comme s’il avait oublié ce terrible épisode.
Je prends une profonde inspiration.
— Je ne pense pas que ce soit… une bonne idée.
Il reste muet un bref moment, puis lâche :
— Oh.
Pour rapidement enchaîner :
— Ça n’arrivera pas. L’autre fois… ça m’a pris de court,action-réaction, tu vois ?
Je vois. Je vois même très bien. Je vais devoir lui mettre le nez dedans.
— Et si je suis totalement bourrée et que j’embrasse un type ?
— Si tu veux embrasser un mec, je suis entièrement à ta disposition. Je sais me dévouer quand la situation le demande.
— Chris !
Il rit en se tournant une nouvelle fois dans ma direction.
— Quoi ? C’est vrai !
— Je suis sérieuse !
Il hoche vigoureusement la tête.
— Mais moi aussi, je suis sérieux.
Je lève les mains en l’air, agacée.
— Tu fais celui qui ne comprend pas.
— Explique-moi, alors. Si tu ne dis pas les choses clairement…
— Toi et moi, on n’est même pas ensemble et pourtant t’es prêt à réduire en bouillie un gars parce qu’il me drague. Tu ne penses pas qu’il y a un problème quelque part, là ?
Encore une fois, il me contemple avant de se recentrer sur sa conduite.
— C’est insupportable à ce point, mon attitude ?
— Ce n’est pas ce que je voulais dire, je soupire. Si j’étais ta copine, ton attitude serait à peu près normale. Mais j’ai l’impression que tant que j’habiterai chez toi, avoir un copain est exclu et que notre relation, entre toi et moi, n’est pas très… saine.
— C’est pas toi qui voulais une règle à respecter ? Eh bien je la trouve très bonne, ton idée : tant qu’elle habite à l’appart’, pas de mecs pour Kate. Si ça te démange tellement, demande-moi, je suis un homme serviable. Putain !
Il a crié le juron en frappant son volant du plat de la main, me faisant sursauter. Après avoir bruyamment respiré, Chris reprend :
— T’as raison. Je deviens complètement cinglé quand il s’agit de toi. C’est juste que… tu es… j’éprouve le besoin de te protéger, et de manière exclusive. J’ai souvent envie d’aller plus loin… crois moi tu péterais les plombs si t’arrivais parfois à voir ce que j’ai en tête lorsque je te regarde, faut croire qu’un truc me retient. Tu sais, le bien, le mal, d’habitude je m’en tamponne. Pourtant, te vouloir de cette manière… je le sens, c’est « mal ». Tu veux t’en sortir, tout ça, je respecte. Ta volonté est hallucinante. Je ne veux pas te salir, salir ça – il agite une main – ce machin qui te rend si… hors de portée. D’un autre côté, j’ai pas envie que quelqu’un d’autre te touche, si moi je ne peux pas. C’est… c’est un putain de truc de ouf ! Merde !
— Quoi ?
Je garde le silence quelques secondes supplémentaires : durant ces deux dernières semaines, il s’est débrouillé pour ne jamais se trouver au bar-discothèque durant mon service, et je dois avouer que je m’en suis sentie soulagée. Maintenant j’ai un peu peur que, dès qu’un mec se montre trop entreprenant, il lui explose la tête.
— Rien, dis-je finalement pour fixer la route à travers le pare-brise.
— Accouche ! insiste Chris, comme s’il avait oublié ce terrible épisode.
Je prends une profonde inspiration.
— Je ne pense pas que ce soit… une bonne idée.
Il reste muet un bref moment, puis lâche :
— Oh.
Pour rapidement enchaîner :
— Ça n’arrivera pas. L’autre fois… ça m’a pris de court,action-réaction, tu vois ?
Je vois. Je vois même très bien. Je vais devoir lui mettre le nez dedans.
— Et si je suis totalement bourrée et que j’embrasse un type ?
— Si tu veux embrasser un mec, je suis entièrement à ta disposition. Je sais me dévouer quand la situation le demande.
— Chris !
Il rit en se tournant une nouvelle fois dans ma direction.
— Quoi ? C’est vrai !
— Je suis sérieuse !
Il hoche vigoureusement la tête.
— Mais moi aussi, je suis sérieux.
Je lève les mains en l’air, agacée.
— Tu fais celui qui ne comprend pas.
— Explique-moi, alors. Si tu ne dis pas les choses clairement…
— Toi et moi, on n’est même pas ensemble et pourtant t’es prêt à réduire en bouillie un gars parce qu’il me drague. Tu ne penses pas qu’il y a un problème quelque part, là ?
Encore une fois, il me contemple avant de se recentrer sur sa conduite.
— C’est insupportable à ce point, mon attitude ?
— Ce n’est pas ce que je voulais dire, je soupire. Si j’étais ta copine, ton attitude serait à peu près normale. Mais j’ai l’impression que tant que j’habiterai chez toi, avoir un copain est exclu et que notre relation, entre toi et moi, n’est pas très… saine.
— C’est pas toi qui voulais une règle à respecter ? Eh bien je la trouve très bonne, ton idée : tant qu’elle habite à l’appart’, pas de mecs pour Kate. Si ça te démange tellement, demande-moi, je suis un homme serviable. Putain !
Il a crié le juron en frappant son volant du plat de la main, me faisant sursauter. Après avoir bruyamment respiré, Chris reprend :
— T’as raison. Je deviens complètement cinglé quand il s’agit de toi. C’est juste que… tu es… j’éprouve le besoin de te protéger, et de manière exclusive. J’ai souvent envie d’aller plus loin… crois moi tu péterais les plombs si t’arrivais parfois à voir ce que j’ai en tête lorsque je te regarde, faut croire qu’un truc me retient. Tu sais, le bien, le mal, d’habitude je m’en tamponne. Pourtant, te vouloir de cette manière… je le sens, c’est « mal ». Tu veux t’en sortir, tout ça, je respecte. Ta volonté est hallucinante. Je ne veux pas te salir, salir ça – il agite une main – ce machin qui te rend si… hors de portée. D’un autre côté, j’ai pas envie que quelqu’un d’autre te touche, si moi je ne peux pas. C’est… c’est un putain de truc de ouf ! Merde !