Récit
autobiographique, Le Cheval d’Orgueil de Pierre-Jakez Hélias a
rencontré un succès phénoménal en librairie (près de 2 millions
d’exemplaires circulent à ce jour dans le monde).
Cette oeuvre, qui brille par son authenticité et sa force, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.
Avec lui, se révèlent les visages d’une famille, la personnalité d’un village, les contours d’une région. On découvre un « pays », celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie. Touchés par la sensibilité qui émane du regard de l’enfant, Bertrand Galic et Marc Lizano ont souhaité revisiter un passé, un patrimoine en explorant, dépoussiérant et adaptant ce récit pétri de mystère, de rêve et d’aventure. Et quel plus beau moment que celui de la commémoration des 20 ans de la disparition de l’auteur et des 40 ans de l’oeuvre !
Cette oeuvre, qui brille par son authenticité et sa force, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.
Avec lui, se révèlent les visages d’une famille, la personnalité d’un village, les contours d’une région. On découvre un « pays », celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie. Touchés par la sensibilité qui émane du regard de l’enfant, Bertrand Galic et Marc Lizano ont souhaité revisiter un passé, un patrimoine en explorant, dépoussiérant et adaptant ce récit pétri de mystère, de rêve et d’aventure. Et quel plus beau moment que celui de la commémoration des 20 ans de la disparition de l’auteur et des 40 ans de l’oeuvre !
Voici
une adaptation de l’œuvre culte de Pierre-Jakez Hélias par Galic
et Lizano. J'avais beaucoup d'attente quant à ce livre. Peut-être
trop. Ayant lu très jeune, le roman de cet auteur breton
emblématique, c'est avec joie que je pensais me replonger dans le
bain des aventures de Pierre, jeune breton du début du siècle
dernier.
Le
livre tout comme le BD retrace une partie de l'enfance du petit
garçon. Celui-ci représente une partie de la Bretagne rurale de
cette époque. Il en donne en tous cas ses traits. Son quotidien
montre bien la difficulté de la culture bretonne de coexister avec
la culture nationale. On le voit notamment par l'apprentissage
obligatoire de la langue française au mépris de la langue
régionale.
Il
y a avait une certaine magie dans le livre de Pierre-Jakez Hélias
que je n'ai pas retrouvé. Après on peut difficilement retrouver
totalement l'esprit d'un livre dans une adaptation BD mais le dessin
singulier de Marc Lizano m'a rendu hermétique le texte d'origine.
Le
livre est très beau. Le choix des couleurs qui jouent sur la palette
des marrons propose un travail qui m'a plu. Il y a souvent un jeu de
couleurs entre deux tons complémentaires mais dans des nuances
opposées qui est très intéressant visuellement. Cependant, le
dessin particulier de Lizano m'a laissé sur le bord de la route. Les
personnages dessinés de manières très infantiles avec des têtes
hydrocéphales génèrent une vision trop personnelle pour embarqué
un public large. C'est à dire que le dessin prend vraiment le dessus
sur l'histoire et je n'ai pu me défaire du travail graphique qui ne
m'aura pas touchée.
Certes
le cheval d’orgueil est un livre du siècle dernier sur une
Bretagne qui n'est plus mais j'aurais aimé un livre nostalgique
alors que j'ai trouvé un livre passéiste.
On
reprend certains événements marquants de la vie du personnage
principal Pierre mais il manque un lien entre tous ces épisodes car
au final la bd prend l'apparence d'une compilation d'histoires
indépendantes les unes des autres.
Bref
. On sent le soucis de Galic et Lizano de rendre hommage à
la vision de la Bretagne de Pierre-Jakez Hélias . Cependant
l'adaptation par Galic est trop parcellaire et le récit via la BD
est trop décousu et manque de souffle. Quant aux dessins si
particuliers de Lizano, ils ne m'ont pas permis de me donner envie de
voyager dans la Bretagne d'antan.