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mercredi 24 mai 2017

Devil's Rock, Tome 1 : Enchaîne-moi de Sophie Jordan


Éditeur : Milady
Sortie : 28 avril 2017




Le véritable crime
est de nier ce que l’on ressent. 




Certains hommes sont des durs, ceux de Devil’s Rock sont plus que cela...
Le danger est inscrit dans chaque muscle de Knox Callaghan et ses yeux bleus ont le pouvoir de déceler toutes les pensées les plus intimes de Briar Davis. Mais celle-ci est une infirmière qui travaille au pénitencier alors que Knox est un détenu qu’elle ne doit en aucun cas approcher.
Irrémédiablement attiré par Briar, Knox fait tout ce qui est en son pouvoir pour la protéger et lui résister. Elle est trop innocente, trop gentille, et elle n’a aucune idée de ce dont il est capable. Mais tout sacrifice a ses limites... Et goûter au fruit défendu peut s’avérer grisant. 
 
 

SOPHIE JORDAN grandit au Texas, où elle s’invente des histoires de dragons, de guerriers etde princesses. Ancien professeur d’anglais au lycée, elle est aujourd’hui auteur à succès deromans historiques et de romans paranormales pour adultes sous le nom de Sharie Kohler et vit à Houston avec sa famille. Lueur de feu est son premier roman publié en France. 

Lecture finie

Et bien contre toute attente,
j'ai adoré !

Pourtant, j'ai commencé à lire les premiers avis qui ne sont pas très bons. Ce n'est pas mon cas. Le mien sera très enthousiaste !

On reproche à cette histoire sa simplicité. C'est certain qu'il ne faut pas s'attendre à des rebondissements toutes les dix pages mais j'ai trouvé cette romance très touchante de sincérité et de justesse.

Briar est une infirmière qui a une vie bien rangée et qui lui convient très parfaitement. C'est pour ça qu'elle ne voit pas d'un très bon œil la visite hebdomadaire qu'elle doit faire avec le médecin qu'elle accompagne. En effet, il intervient dans la prison de devil's rock. Ce n'est pas spontanément qu'elle aurait travaillé dans le milieu carcéral. Son malaise grossit en présence de Knox Callaghan et de son corps de rêve. Le prisonnier purge une peine de prison pour meurtre... Il est loin d'être un enfant de cœur.

Est-ce que j'ai aimé ?

Oui. Comme je vous le disais plus haut, je n'attendais pas grand chose de cette romance. C'est l'univers carcéral qui l'a fait sortir du lot. D'ailleurs c'est le traitement qui en est fait qui lui permet d'être une réussite. Tout tient dans la justesse des deux personnages principaux. Ainsi Knox est un taulard qui a le corps d'un dieu grec...Ça c'est le côté sexy de la romance, très important cela dit au passage mais il y a aussi un homme qui a commis un crime. L'auteure ne lui a (quasiment) pas trouvé de circonstances atténuantes. A partir de là, Sophie Jordan nous a offert un héros complexe qui a passé des années à gommer toute humanité en lui pour pouvoir supporter la vie de la prison. J'ai été touché par sa difficulté à pouvoir communiquer avec les autres voir même avec lui-même.
La société la condamner pour son crime mais il est le premier à se juger coupable. La prison le conforte dans cette image dévaluée qu'il a de lui-même.

Quant à Briar, c'est une femme banale qui se retrouve plongé dans une passion qui la dépasse elle-même. C'est aussi le cas de Knox.

Le plus de ce livre, c'est que rien n'est dit. C'est à dire que nous deux héros sont très avares de mots. Ça donne lieu à des scènes presque de la vie courante mais reconsidérées à travers le prisme d'une attirance dévorante.

J'ai trouvé que c'était quelques choses que j'avais peu eu l'occasion de lire en romance depuis bien longtemps. Même les scènes de sexe sortent des sentiers battus. Elles ne sont pas très novatrices mais elles sont très justes (et très chaudes)...

Bref, c'est une romance contemporaine réussie que j'ai adoré. Je l'ai lu d'une traite et je me jetterai sur le deuxième tome lors de sa sortie en octobre 


— Je n’arrête pas de penser à toi, avoua-t-elle dans un murmure dans lequel se ressentait toute l’angoisse que lui inspirait cette vérité.
Une flamme aveuglante dansa au centre des pupilles de Knox l’espace d’un instant avant de se résorber complètement, telle une bougie que l’on mouche, et il redevint alors Callaghan le prisonnier.
— On ne peut pas, Briar.