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jeudi 15 juillet 2021

Les Mauvais garçons, Tome 3 : La Reine de la nuit de Sarah MacLean



 

Ils étaient quatre enfants innocents aux mains d'un duc pervers : une fille, et trois frères dont un seul pourrait hériter du titre. Et, bien qu'ils ne soient que de simples pions, ils s'étaient fait une promesse : l'heureux élu prendrait soin des autres. Pourtant, Ewan a trahi les siens. Vingt ans plus tard, Grace est devenue une redoutable femme d'affaires qui règne sur les bas-fonds de Covent Garden. Son voeu le plus cher vient de se réaliser. Ewan, qu'elle a jadis follement aimé, est enfin à sa merci. Elle va pouvoir le détruire sans pitié, comme elle se l'était juré. À condition qu'elle surmonte la passion qui s'est réveillée au premier regard...



 http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/03/le-cercle-des-canailles-tome-2-la.html


Elle est née aux Etats-Unis à Lincoln (Rhode Island) le 17 décembre 1978. Née d'un père italien et d'une mère anglaise, Sarah MacLean est auteure de romans pour jeunes adultes et de romances historiques.
Elle est titulaire d'un BA de Smith College à Northampton, dans le Massachusetts, en 2000.
Après avoir travaillé comme journaliste, elle a obtenu sa Maîtrise en éducation à l'Université de Harvard.
Elle vit à Brooklyn , New York, avec son mari et sa fille.

son site:
http://www.sarahmaclean.net/


-Lecture finie-


Alors là les z'amis, je vous écris cette chronique en mode hystérique !




Pourquoi ? Et bien, le voilà ce troisième tome que j'attendais depuis plusieurs mois et FRANCHEMENT , il est génial ! OMG, je me suis collée à mon livre et je l'ai lue d'une traite et là, je suis en mode junkie littéraire qui fait sa descente !


Il faut avouer que souvent, les auteurs nous font miroiter un tome final qui n'est pas à la hauteur des attentes...mais là...mais là !


Déjà, j'ai aimé que Sarah Maclean nous prenne à vif dès le début du roman et nous replonge directement dans l'action. On retrouve Ewan après que celui-ci est mis un bazar pas possible à la fin du tome 2 (Là, je marche sur des pincettes pour ceux qui ne l'ont pas lu et je m'arrête là).


Les retrouvailles avec Grâce sont un feu d'artifices et c'est comme ça que débute leur retrouvaille. Autant dire que la lectrice en moi, était en joie. A partir de là, j'avoue de pas avoir vu les pages défilées. Le style, le rythme, les personnages tout m'a scotché. Poser des mots sur cette magnifique romance historique ne pourrait pas traduire toutes les sensations puissantes de que j'ai ressenti.


Je dirais que ce roman est un must qu'il faut ABSOLUMENT lire !



Elle avait beau avoir été baptisée comme l’héritière du duc, elle ne pouvait porter ce nom.

On l’avait toujours appelée « la fille », ou bien « la jeune lady ». Une fois, lorsqu’elle avait huit ans, une servante l’avait appelée « ma chérie ». Cela lui avait plu. Mais au bout de quelques mois la servante était partie, et elle était redevenue invisible. Elle n’était personne.

Jusqu’à leur arrivée. Un trio de garçons qui semblaient non seulement la voir, mais aussi la comprendre. Et ils lui donnaient toutes sortes de noms. « La Biche », parce qu’elle courait à travers champs. « La Rouquine », parce que ses cheveux étaient rouges comme les flammes. « La Fureur », parce qu’elle fulminait contre leur père. Aucun de ces noms n’était le sien, mais cela lui était égal.



— Quoi qu’il arrive, promets de ne pas m’oublier, dit-elle doucement.

— Je ne le pourrai pas. Nous resterons ensemble.

Elle secoua la tête.

— Parfois, les gens s’en vont.

— Pas moi, rétorqua-t-il avec conviction. Jamais.

— Parfois, on ne choisit pas. Les gens…

Il comprit, et son regard s’adoucit. Elle faisait allusion à sa mère. Il se tourna pour lui faire face.

— Elle serait restée, si elle avait pu, affirma-t-il.

— Tu ne peux pas le savoir, chuchota-t-elle. Elle est morte quand je suis née, et elle m’a laissée avec un homme qui n’était pas mon père, qui m’a donné un nom qui n’était pas le mien, et je ne saurai jamais ce qui serait arrivé si elle avait vécu. Je ne saurai jamais si…

Il attendit patiemment. Il l’aurait attendue toute la vie, semblait-il.

— Je ne saurai jamais si elle m’aurait aimée.

— Elle t’aurait aimée, répondit-il instantanément.

Elle secoua la tête et ferma les yeux. Elle aurait voulu le croire.

— Elle ne m’a même pas donné de nom.

— Elle n’en a pas eu le temps. Elle t’aurait sûrement donné un très joli nom, si elle avait pu. Celui que tu méritais. Elle t’aurait donné ton vrai titre.

Tout sembla se figer. Le bruit des feuilles se tut, ainsi que les cris de leurs frères dans le ruisseau. Elle sut à cet instant qu’il allait lui offrir un cadeau inestimable.

Le cœur battant à tout rompre, elle sourit.

— Quel nom ? Dis-moi.

Elle voulait l’entendre prononcer ce nom, tout en sachant qu’il lui serait ensuite impossible de l’oublier, même s’il partait en l’abandonnant.

Il le lui donna.

— Grâce.