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vendredi 14 avril 2023

Évanescence, tome 1 : Une haine brutale de Penelope Douglas


 

 

Je m’appelle Tate. Mais il m’appelle autrement. Jamais par mon nom familier, et de toute façon, il ne parle pas de moi. Il me parle à peine. Mais il ne veut pas me laisser tranquille.

Avant, on était tellement amis. Puis, il s’est retourné contre moi et s’est donné pour mission de me gâcher la vie. J’ai été humiliée, exclue ; j’ai fait l’objet de commérages dans toute l’école.

Avec le temps, les mauvais tours et ses rumeurs sont devenus de plus en plus sadiques, et je me suis rendue malade à essayer de l’éviter. Je suis même allée passer un an en France, juste pour ne pas avoir affaire à lui. Mais j’ai fini de me cacher, et je ne vais sûrement pas lui permettre de gâcher ma dernière année d’école secondaire. Il n’a peut-être pas changé, mais moi, si. Le moment est venu de riposter.


 
Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation new adult. 
 
 

C'est une des mes auteures préférées dans le genre.

J'ai adoré ce premier tome. Certes l'histoire est vraiment tirée par les cheveux mais ça fonctionne parce qu'elle a « ce je ne sais quoi que les autres n'ont pas... »



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Vous voyez, quand j'avais dix ans, ma mère est morte. Le cancer l'a emportée avant que j'ai réellement le temps de la connaitre. Mon monde ne m'apportait plus aucune sécurité et j'étais toujours effrayée.

La personne qui a remis les choses en ordre, c'est toi.

Avec toi, j'ai connu le courage et la liberté. C'était comme si le morceau de moi qui était mort avec ma mère revenait à la vie quand tu étais à mes côtés. Et je n'avais plus mal. Rien ne me faisait mal parce que je savais que je t'avais avec moi.

Et puis un jour, tout d'un coup, je t'ai perdu toi aussi.

La douleur est revenue et ça me rendait malade de te voir me haïr. Ma pluie torrentielle s'est arrêtée et tu as commencé à devenir cruel. Il n'y eut aucune explication. Tu n'étais juste plus là et mon cœur me fut arraché. Tu me manquais. Ma mère me manquait. Mais ce qui fut pire que te perdre, c'est lorsque tu as commencé à me blesser. Tes mots et tes gestes m'ont fait détester vernir au lycée. Je n'étais même plus à l'aise dans ma propre maison.

Aujourd'hui, j'ai encore mal. Mais je sais que rien de tout cela n'est de ma faute.

Il y a beaucoup de mots que je pourrais utiliser pour te décrire mais le seul qui inclut triste, en colère, misérable et pitoyable, c'est "lâche". Dans un an, je serai partie et tu ne seras rien de plus qu'un fiasco que je me trimbalais au lycée.

Tu étais ma tempête, mon ciel nuageux, mon arbre sous l'averse. J'aimais toutes ces choses et je t'aimais. Mais maintenant ? Maintenant tu n'es qu'une putain de sécheresse.


- [...] Tu as toujours été à moi.

- Et toi, es-tu à moi ? ai-je demandé en essuyant mes larmes.

Il a doucement embrassé les commissures de mes lèvres, et j'ai aussitôt senti la chaleur me monter au cou.

- Depuis toujours, a-t-il murmuré contre ma bouche.