

Après
avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le
monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle
voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d
une cascade et commencé à écrire des romances intenses et
passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les
règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous
le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle
travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre
émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation
new adult.
Tate
était agenouillée sur la pelouse avant, près du Bronco de son
père, et je me suis arrêté net en entendant son rire ravi et
irrépressible. Elle souriait comme si c’était le matin de Noël,
les yeux bien fermés, alors que Madman lui léchait le cou.
Sa peau couleur d’ivoire luisait dans le soleil du matin, et ses lèvres roses et charnues étaient ouvertes sur une magnifique rangée de dents blanches.
Le chien était nettement heureux, lui aussi, et secouait la queue avec ivresse. J’ai eu l’impression de m’imposer.
Ils formaient la paire et ils s’aimaient, et mon estomac s’est rempli de papillons.
« Merde. »
J’ai grincé des dents.
Comment faisait-elle ? Comment arrivait-elle toujours à me rendre heureux de la voir heureuse ?
J’ai cligné des yeux pendant un bon moment.
Tate continuait à papoter avec le chien.
— Eh bien, je t’aime, moi aussi !
On aurait dit qu’elle parlait à un enfant, suave et tout, alors que Madman continuait de la pousser légèrement en lui léchant le visage.
Ce n’était pas normal qu’il l’aime autant. Qu’est-ce qu’elle lui avait fait au cours des deux dernières années ? Sans être vraiment en colère contre le chien, j’ai gueulé :
— Madman, viens-t’en.
Tate m’a regardé et s’est levée. Avec un air mauvais, elle a dit :
— Tu houspilles aussi le chien, maintenant ?
C’est alors que j’ai remarqué ce qu’elle portait : le t-shirt de Nine Inch Nails que je lui avais donné quand on avait 14 ans, et pour une raison idiote, j’ai bombé le torse.
J’avais oublié qu’elle l’avait.
Bon… pas vraiment. Je ne m’étais pas aperçu qu’elle l’avait encore, j’imagine.
Elle ne se rappelait probablement même pas que je le lui avais donné.
En m’agenouillant pour accrocher la laisse de Madman à son collier, je lui ai dit, en déformant légèrement les lèvres :
— Tu me parles encore, Tatum.
Je ne l’ai pas appelée « Tate ». Je savais qu’elle détestait se faire appeler « Tatum ».
Je me suis donné un air d’ennui et de supériorité.
« Je serais plus heureux, si elle n’était pas là », ai-je pensé.
Elle n’était rien.
Et pourtant, j’entendais la petite voix à l’arrière de ma tête.
« Elle est tout. »
Sa peau couleur d’ivoire luisait dans le soleil du matin, et ses lèvres roses et charnues étaient ouvertes sur une magnifique rangée de dents blanches.
Le chien était nettement heureux, lui aussi, et secouait la queue avec ivresse. J’ai eu l’impression de m’imposer.
Ils formaient la paire et ils s’aimaient, et mon estomac s’est rempli de papillons.
« Merde. »
J’ai grincé des dents.
Comment faisait-elle ? Comment arrivait-elle toujours à me rendre heureux de la voir heureuse ?
J’ai cligné des yeux pendant un bon moment.
Tate continuait à papoter avec le chien.
— Eh bien, je t’aime, moi aussi !
On aurait dit qu’elle parlait à un enfant, suave et tout, alors que Madman continuait de la pousser légèrement en lui léchant le visage.
Ce n’était pas normal qu’il l’aime autant. Qu’est-ce qu’elle lui avait fait au cours des deux dernières années ? Sans être vraiment en colère contre le chien, j’ai gueulé :
— Madman, viens-t’en.
Tate m’a regardé et s’est levée. Avec un air mauvais, elle a dit :
— Tu houspilles aussi le chien, maintenant ?
C’est alors que j’ai remarqué ce qu’elle portait : le t-shirt de Nine Inch Nails que je lui avais donné quand on avait 14 ans, et pour une raison idiote, j’ai bombé le torse.
J’avais oublié qu’elle l’avait.
Bon… pas vraiment. Je ne m’étais pas aperçu qu’elle l’avait encore, j’imagine.
Elle ne se rappelait probablement même pas que je le lui avais donné.
En m’agenouillant pour accrocher la laisse de Madman à son collier, je lui ai dit, en déformant légèrement les lèvres :
— Tu me parles encore, Tatum.
Je ne l’ai pas appelée « Tate ». Je savais qu’elle détestait se faire appeler « Tatum ».
Je me suis donné un air d’ennui et de supériorité.
« Je serais plus heureux, si elle n’était pas là », ai-je pensé.
Elle n’était rien.
Et pourtant, j’entendais la petite voix à l’arrière de ma tête.
« Elle est tout. »
