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mardi 9 février 2016

Before, saison 2 d'Anna Todd





  Je t’en prie, reste.
Juste cette nuit, même si tu décides demain matin de me dire que tu ne veux plus me voir…





Hardin tient un journal secret. Il y raconte son histoire, avant sa rencontre avec Tessa et pendant les semaines qui vont changer sa vie. Un journal où les filles de sa bande : Nathalie, Molly, Melissa et Steph tiennent un rôle essentiel. Ce journal lui permet d'évacuer sa colère et d'analyser ses sentiments. Nous y découvrons ses secrets, ses doutes, son âme... peut-être pas si noire qu'il y paraît. Ce point de vue d'Hardin nous incitera-t-il à l'indulgence ? Car la vie n'a pas épargné Hardin. Il a subi un traumatisme qu'un enfant ne devrait jamais vivre, sans l'amour de ses parents pour l'aider à le surmonter. La rage s'est emparée de lui et ne l'a plus quitté. Il est sombre, solitaire et ne se permet aucune émotion, hormis l'adrénaline de ses méfaits et le sexe. Il se fout de tout, même de lui-même. Jusqu'au jour où sa route croise celle de Tessa... Sera-t-il capable de l'aimer ? 


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Anna Renee Todd est née en 1989. Elle est l'auteur de la série New Adult à succès After.
À l'origine, elle imagine une fanfiction avec comme personnage principal le chanteur du groupe One Direction.
Tapée sur smartphone et publiée sur Wattpad, son histoire connaît un grand succès et aura droit à une édition papier en quatre livres. En France, la publication est réalisée par la maison d'édition Hugo et Cie. Les droits de l’œuvre, pour une adaptation cinématographique, ont été acheté par Paramount Pictures.

J'ai fait une chronique pour Songe d'une nuit d'été.

Vous la trouverez ici.

J’apprécie de retrouver un peu d’espace entre nous et de respirer un peu d’air frais, sans vapeurs d’alcool.
Parce que, Hardin, même si je n’ai pas fait preuve de beaucoup de retenue ces derniers temps, j’ai du respect pour moi-même. Je refuse d’être ton jouet, surtout quand cela implique que tu me traites comme une merde.
Elle agite ses mains en l’air, exaspérée.
Et, de toute manière, je ne suis pas libre, Hardin.
Elle se sert de ce mec comme excuse ? Oh, franchement ! Qui essaie-t-elle de berner ? Je lui réponds sèchement : – Et pourtant, c’est avec moi que tu es en ce moment.
Elle est en train de me narguer en agitant son petit ami au-dessus de ma tête et, pourtant, elle se plaint quand je fais la même chose avec Molly. Dans sa situation, elle ne semble pas y voir d’inconvénient. Ce soir l’alcool n’arrange pas les choses, je suis assez intelligent pour le savoir, mais assez con pour continuer de me comporter comme une merde. Je suis aussi suffisamment alcoolisé pour n’en avoir rien à foutre. Comme d’avoir réduit la salle à manger de mon père en miettes.
Elle sort les crocs et sa bouche se tord en une grimace menaçante.
Je l’aime et il m’aime.
Ses mots me déchirent la poitrine. Les derniers m’atteignent jusqu’à la moelle. Je m’écarte d’elle et cogne dans la chaise. Rien à foutre de mon manque d’équilibre.
Ne me dis pas ça.
Je lève une main comme pour me protéger de ses paroles.
Elle ne cède pas pourtant ; elle est folle de rage, comme si elle allait me sauter à la gorge.
Tu dis ça parce que tu es complètement soûl. Dès demain, tu te rappelleras que tu me détestes.
La détester ? La détester ? Comme si je pouvais la détester !

Consterné, je recule et tente de porter mon attention sur les arbres dont le vert est si éclatant ici à cause de la pluie.
Je ne te déteste pas. Si tu peux me dire, en me regardant droit dans les yeux, que tu veux que je te laisse tranquille et que je ne t’adresse plus jamais la parole, je le ferai.
Je n’ai pas envie de l’entendre prononcer ces mots – ils me tueraient – mais si elle le pense, si elle veut vraiment que je m’efface, je le ferai.
Je te jure qu’à cette minute, je ne m’approcherai plus jamais de toi. Il suffit que tu le dises.
J’essaie d’imaginer ma vie si elle n’en faisait plus partie. Elle emporterait avec elle tout ce qui lui donne du relief.
Je poursuis avant qu’elle ne puisse répondre.
Dis-le, Tessa. Dis-moi que tu ne veux plus jamais me voir.
Je ne peux pas l’envisager. Je m’approche d’elle et caresse ses bras du bout de mes doigts, ce qui lui donne la chair de poule. Ses lèvres s’entrouvrent.
Je m’approche plus près et lui murmure :
Dis-moi que tu ne veux plus jamais sentir mes mains sur toi.
Je presse mes doigts le long de son cou, le caresse doucement, puis descends le long de son épaule. Elle chavire presque à présent, incapable de sortir un son. Je me penche encore plus près. Mon visage est à moins d’un centimètre du sien. Je peux sentir les frissons sur sa peau ; ce faible tressaillement capte notre attention à tous les deux.
Dis que tu ne veux plus jamais que je t’embrasse…
Je parle plus bas et elle tremble.
Dis-le moi, Theresa.
J’insiste sur chacun de ces mots que je ne veux pas voir sortir de sa bouche.
J’entends à peine quand elle prononce mon nom, mais sens son souffle contre mes lèvres.
Tu ne peux pas me résister, Tessa, pas plus que je ne peux te résister.
Elle semble hésitante mais pas effrayée par ce constat. Je lui demande, en pressant ma bouche contre ses lèvres : – Reste avec moi ce soir.
Tessa me lâche des yeux pour regarder la maison, puis elle recule. Je me retourne pour comprendre ce qui lui a fait peur mais ne vois rien. Elle dit qu’elle doit y aller.
Non, elle ne peut pas partir. Je ne suis pas encore prêt à rester tout seul dans cette maison. Je ne peux pas croire que je vais rester ici.
Bordel.
Je passe mes doigts dans mes cheveux en râlant.
Je t’en prie, reste. Juste cette nuit, même si tu décides demain matin de me dire que tu ne veux plus me voir…
Je ne veux pas que ça soit une option, mais malheureusement c’en est une.
S’il te plaît, reste. Je t’en supplie, ce qui n’est pas dans mes habitudes, Theresa.
Je n’ai jamais supplié personne de ma vie. Est-ce l’alcool ou elle qui me rend complètement dingue ? Je ne sais pas.
Tessa hoche la tête. Ses yeux brillent sous la lumière du porche.