Éditeur : J'ai
lu
Sortie :
13/01/2016
542
pages
|
« Qui
connaît son ennemi comme il se connaît,
en cent combats ne sera point défait.
Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger. »
en cent combats ne sera point défait.
Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger. »
La
sidhe-seer MacKayla Lane a finalement mis la main et enterré
le Sinsar Dubh, un vieux livre de magie noire mortelle, mais
son emprise sur elle n'a jamais été aussi puissante, car il menace
de détruire les mondes des hommes tout comme des Faes.
Au même moment, une toute nouvelle sorte de mal a été lâchée sur Dublin, et la ville est vite devenue une zone de guerre. La seule chose qui permette à Mac de garder la raison est l'inébranlable et indestructible Jericho Barrons... jusqu'à ce qu'un secret sur leur relation ne la force à remettre en question les personnes à qui elle peut faire confiance si ce n'est l'homme qu'elle aime.
Au même moment, une toute nouvelle sorte de mal a été lâchée sur Dublin, et la ville est vite devenue une zone de guerre. La seule chose qui permette à Mac de garder la raison est l'inébranlable et indestructible Jericho Barrons... jusqu'à ce qu'un secret sur leur relation ne la force à remettre en question les personnes à qui elle peut faire confiance si ce n'est l'homme qu'elle aime.
(source
Forum BdP)
KMM
est née le 11 novembre 1964 à Cincinnati dans l'Ohio. Elle est
diplômé de l'Université de Purdue avec un baccalauréat dans la
société et la loi. Avant de devenir un écrivain à plein temps,
elle a travaillé comme barman, consultante en informatique, et
spécialiste en l'assurance
Elle est spécialisée dans les romans d'amour paranormaux.
Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander's touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.
Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom.
Elle est spécialisée dans les romans d'amour paranormaux.
Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander's touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.
Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom.
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Les chroniques de Mackayla Lane
-
Lecture finie -
Je
suis Joie. Impossible
de dire autre choses après la lecture de ce tome que j'ai tant
attendue et je vous le dit tout de suite : Il en valait
amplement la peine.
Ce fut un moment de lecture Mémorable.
J'écris
à chaud don il va falloir que je me rassemble pour vous expliquer
tout ça.
Premièrement
je trouve que Karen Marie Moning devient meilleur écrivain à chaque
roman. Non pas que je la trouvais moyenne auparavant. Je l'ai
toujours appréciée mais là je
trouve qu'elle maîtrise son sujet sur le bout des doigts.
J'ai
été happé par cette intrigue. Clouée à mon fauteuil avec des
sentiments très forts que la lecture de son livre suscitait.
Je
trouve, pour avoir lu pas mal de ses livres que celui-ci est dans le
palmarès de ses meilleurs titres.
J'ai
été un peu dérouté(déçu) au début de ma lecture qui reprend
presque sans transition à la fin de Iced par le choix des
différentes voix narratives. J'ai été heureuse de retrouver Mac,
frustrée de si peu écouter celle de Dani, découvrir celle de Jada,
Lor. J'ai pensée que KMM se laissait déposséder de son récit par
ses personnages mais
au final je pense que tout est très bien maîtrisé et qu'elle est
une revendeuse de « drogue littéraire » :
elle nous en donne assez pour nous rendre accroc mais jamais pour
nous contenter. On
est toujours dans l'attente.
Elle est l'essence de l’écriture addictive....d'ailleurs
j'en veux encore.
Bon
je me rassemble.
Comme
je le disais, ce tome bien qu'ayant pour titre les chroniques de Dani
Mega O'Malley donne la part belle à Mac. Dans tous les cas c'est à
travers son regard (en grande partie) qu'on retrouve nos héros. Sa
relation avec Barrons n'est plus un des enjeux de la série comme
auparavant même si certains passages entre eux sont justes
grandioses.
Retrouver
Ryodan et Dani a été un moment MAGIQUE.
Karen Marie Moning nous offre deux magnifiques personnages qui se
dévoilent un peu plus mais
attention les secrets sont loin d'être levés.
Je ne vous dévoilerai rien sinon que leur relation prend une autre
tournure mais certainement pas comme vous pourriez l'imaginer.
D'ailleurs, je
me suis demandée si l'auteure n'avait pas une once de sadisme pour
nous frustrer autant avec ces deux-là.
Attention,
c'est un concentré de sensation.
On
retrouve Christian qui prend une nouvelle envergure. Je l'ai vraiment
préféré dans ce tome-ci. Il a une personnalité, une consistance
plus intéressante à partir de maintenant.
D'autres
personnages prennent de l'ampleur tel Lor , Jo, Kat et Kasteo...Vous
allez en prendre plein les mirettes, je vous le dis.
Le
troisième tome vient de sortir aux Etats Unis, autant dire que nous
ne verrons vraisemblablement pas la suite de leurs aventures avant un
an. Je
suis juste dégoûtée de devoir attendre autant.
D'ailleurs la plupart du temps c'est une des raison qui fait que je
n'achète pas un livre à sa sortie. Autant écourter l'attente dans
ce sens.
Je
préfère ne rien vous révéler de cette nouvelle histoire et que
vous preniez le même plaisir que j'ai eu à le découvrir ...Je vous
assure seulement que ce tome est excellent : personnage,
intrigue, style... c'est un coup de cœur !
Bref
Un
livre à dévorer !
Pendant
presque une minute, ils restent ainsi, les yeux dans les yeux, chacun
tentant de faire plier l’autre, même imperceptiblement.
C’est
Ryodan qui brise le silence tendu.
— Je
vous donne le choix. Tuez-moi.
— Je
n’avais pas terminé. Ou embrassez-moi. Mais faites l’un ou
l’autre. Avant que je vous fasse l’un ou l’autre.
Jada
le regarde pendant un long moment puis, lentement, délibérément,
elle presse tout son corps contre le sien, nu – cuir noir
contre nudité virile, douces rondeurs féminines contre torse musclé
cousu de cicatrices.
Ryodan
ne bouge pas d’un iota. Il reste immobile.
Elle
humidifie ses lèvres et lève la tête jusqu’à ce que sa bouche
ne soit qu’à un souffle de la sienne. Dans mon coin, je ne suis
plus qu’une boule de nerfs à vif, parce qu’elle reste ainsi, les
yeux fixés sur les lèvres de Ryodan, les yeux de Ryodan fixés sur
ses lèvres, et je pense, Merde, cette pièce va exploser,
puis je pense, Merde, c’est Dani et Ryodan. Sauf que ça
ne l’est pas.
Ce
sont deux forces de la nature, cataclysmiques, brillantes, obstinées,
aguerries, aux dents plus acérées que des lames de rasoir, et qui
vivent en permanence sur le fil du rasoir de la violence. J’ai
appris un certain nombre de choses à propos du monde, de moi-même,
durant mon séjour à Dublin. Dans le vaste pâturage de la vie, il
n’y a que quatre types de créatures : les moutons, comme Dani
aime les appeler ; les bergers, qui tentent de guider les
moutons et de les garder sur le droit chemin ; les chiens de
berger, qui les poussent d’un champ à l’autre, les empêchent de
s’égarer et s’opposent aux prédateurs qui viennent les
massacrer et les dévorer ; et les loups, sauvages, puissants,
qui ne connaissent que leur propre loi.
Je
sais ce que je suis. Je suis un chien de berger. Si ma réserve de
nourriture s’épuisait et que j’étais coincée en montagne avec
le troupeau, je mourrais de faim plutôt que de manger un mouton.
Inné ou acquis, je n’en sais rien. Ce n’est pas vraiment
important. Je protège le troupeau. Jusqu’à mon dernier souffle.
Ryodan
est un loup. Il engloutirait tout le fichu troupeau si sa survie en
dépendait.
Dani
est un chien de berger, elle aussi.
Deux
loups se tiennent dans cette pièce, avec un passé complexe et un
avenir incertain, leurs lèvres proches à se toucher, et je ne
saurais dire s’ils vont s’embrasser ou s’entre-tuer.
Probablement les deux.
Puis
Jada tend une main pour la poser à l’arrière de la tête de
Ryodan et l’attirer à elle.
Et
elle presse ses lèvres contre les siennes.
Ryodan
reste parfaitement immobile, d’une fixité de marbre.
Moi
aussi. Bon sang de nom de nom.
Elle
l’embrasse, lèvres entrouvertes, avec lenteur, sensualité, en
effleurant ses lèvres de sa langue – elle lui laisse
entrevoir d’éblouissantes merveilles mais ne lui offre rien.
Bouche entrouverte, séduisante, brûlante, provocante et…
redoutable. Même moi, je perçois l’énergie sexuelle volcanique
qu’elle contient de justesse derrière ses frôlements plus légers
que ceux d’une plume. Elle fait en sorte qu’il la ressente, le
gifle avec tout ce qu’elle pourrait lui offrir mais lui refuse.
J’ai déjà embrassé des hommes de cette façon.
C’est
un défi. Cela signifie « Tu crois avoir ce qu’il faut pour
t’occuper de moi ? Eh bien, chéri, prouve-le. »
Il ne
bouge toujours pas. Il reste là, la laissant l’embrasser, sans
réaction.
Contre
ses lèvres, elle murmure :
— Vous
ne me tuerez jamais.
Puis
elle l’enlace par le cou pour l’attirer à elle et se presse
contre lui jusqu’à ce qu’il ne reste aucun espace entre leurs
corps. Elle tourne lentement le visage de côté et pose sa joue
contre la sienne, son menton sur son épaule. Elle glisse ses doigts
dans sa courte et épaisse chevelure.
Il
pose une main sur sa taille, s’immobilise. Laisse retomber son
bras. Ils restent là, en une étreinte qui n’en est pas une.
Serrés l’un contre l’autre, regardant chacun devant lui.
Intimes,
et pourtant séparés par un million de kilomètres.
C’est
l’une des scènes les plus subtilement érotiques que j’aie
jamais vues.
Elle
ferme les paupières et, pendant un bref instant, toute trace de
tension disparaît de la fine musculature de son visage. Si je devais
absolument définir ce moment, je parlerais d’abandon. Un chat
s’offrant aux rayons du soleil par une froide journée d’hiver.
Elle savoure quelque chose qu’elle a désiré pendant longtemps et
je me demande : Pensait-elle à lui quand elle combattait les
démons qu’elle a dû affronter durant les cinq années et demie
passées, quand elle était perdue en Faëry ? Entendait-elle sa
voix dans sa tête pendant les heures les plus sombres ?
Trouvait-elle de la force dans les dures vérités qu’il lui avait
inculquées de force ? Ressent-elle la même chose en le
touchant que moi quand je me serre contre Barrons – l’impression
de rentrer à la maison ?
— Je
suis tout ce qu’il vous reste de Dani, lui dit-elle doucement.
Soyez très prudent quand vous me provoquez, Ryodan. Je ne suis plus
une petite fille. Je pourrais vous anéantir. Vous traiter comme vous
traitez le reste du monde. Vous n’êtes plus une exception. Je suis
devenue votre égale à tous égards.
— J’ai
goûté ton sang. Je connais ta putain d’âme. Je t’ai sentie
chez Chester et je te sens ce soir.
— Comme
vous, je n’ai pas d’âme. Comme vous, il y a des comptes à
équilibrer. Vous êtes dans le rouge. Contrairement à vous, je ne
reste pas assise derrière un bureau à brasser indéfiniment du
papier.
— Tu
parles comme si tu me connaissais.
— C’est
ce que j’ai entendu. Si vous avez goûté le sang de quelqu’un
malgré sa volonté, il est probable que cette personne vous tue pour
cela.
— Vas-y,
attaque. Dani.
— Jada.
— Tu
crois que cela te protège. Tu crois que tu ne ressens rien.
— Il
y a des comptes. Ceux que je tue. Ceux que je récompense.
— Il
y a des contes,
ou plutôt des légendes. Tu en étais une.
— Je
suis une légende, déclare-t-elle calmement.
— Dani
est une légende, réplique Ryodan. Pas toi.
— Vous
avez l’air d’y tenir, à cette Dani.
— Toujours.
— Peut-être
aviez-vous une étrange façon de le montrer.
— Comment
pourrais-tu le savoir.
— Je
l’ai entendu.
— Tu
l’as entendu, mes fesses. Je te connais. Je t’ai vue quand Dani
avait dix ans. Jada.
Tu m’as regardé droit dans les yeux. Nous nous sommes battus,
cette nuit-là. Je t’ai repris Dani et je recommencerai. Je t’ai
vue d’autre fois, aussi. Tu occupes peut-être le corps d’une
femme, mais il appartient à Dani. Tu n’as pas le droit d’être
ici.
« Certains
d’entre nous sont nés plus d’une fois.
Certains
d’entre nous se recréent souvent.
Ryodan
dit que s’adapter, c’est survivre.
Ryodan
dit des tas de choses.
Quelquefois,
je l’écoute.
Tout
ce que je sais,
c’est que chaque fois que j’ouvre les yeux,
c’est que chaque fois que j’ouvre les yeux,
Mon
cerveau démarre,
quelque chose se réveille tout au fond de mes tripes,
quelque chose se réveille tout au fond de mes tripes,
Et
je sais que je ferai tout ce qu’il faudra.
Juste.
Pour. Respirer. Encore. »
EXTRAIT
DU JOURNAL DE DANIELLE O’MALLEY
Elle
tire dessus avec une telle force qu’elle arrache la fermeture
Éclair de mon costume à dix mille dollars. Je la soulève par la
taille de son jean et la fais tomber. Elle se relève
du plancher pour se retourner mais je suis déjà derrière elle. Je
la plaque par terre.
— Restez
là. C’est comme ça que je vous veux.
— Vous
avez dit que je pouvais…
— Ce
sera votre tour après.
— C’est
moi qui décide, je vous rappelle. Vous l’avez dit. Je veux ce que
je veux maintenant.
— Essayez,
mademoiselle Lane. Essayez pour voir.
Courageusement,
elle fait une tentative, mais je suis plus fort. Je prends d’abord
ce que je veux. D’après ses cris, elle ne s’en plaint pas. Les
poings dans ses cheveux, j’écarte ses jambes autant que possible
et je l’écrase sur le plancher. Tout à l’heure, je la prendrai
à quatre pattes. Pour l’instant, je la veux aussi immobile que
possible. Je la laboure. Elle émet un son étranglé. Je plonge en
elle, là où elle prétendait ne pas être mouillée. Nous en avons
tous les deux le souffle coupé. Elle redresse la tête dans un long
hululement. Pendant un moment, je ne bouge plus. En cet instant, le
moindre mouvement me ferait perdre tous mes moyens.
Elle
se cabre sous moi.
— Bougez,
espèce de salaud !
— Quand
je serai prêt.
Je
ferme les mains sur ses côtes. Elle se débat. Au matin, elle aura
des bleus. Quelques souvenirs déplaisants me reviennent à l’esprit.
Mon sang se glace. Je durcis encore. Je commence à bouger, je perds
le fil du temps. Quatre heures passent comme quatre minutes. Pour une
petite chose aussi fragile, elle baise avec férocité. Avec rage. Je
la goûte. Je pourrais la dévorer toute crue. Elle ferme sa bouche
sur ma queue. Je ferme ma main sur sa tête. Je pourrais ne jamais la
laisser partir. Moite de sueur, je la profane avec adoration. Ou je
l’adore avec profanation. Chaque. Parcelle. De. Son. Putain de
corps de déesse. Elle aime ça. Pas de retenue, avec cette femme. Je
n’aurais pas cru ça d’elle. Et elle crie pour de bon.
Plus
tard, je roule sur le dos et la laisse prendre son plaisir sur moi.
Elle fait ça très bien.
Elle
me chevauche, les fesses tournées vers mon visage, façon cowgirl à
l’envers, ses cheveux emmêlés dansent. Et, foutredieu, cette
fille est une reine du rodéo.
— Du
calme.
Je
pose les mains sur ses fesses pour l’empêcher de me faire venir.
Comme dans un rêve érotique, elle se soulève et s’accroupit sans
une once d’inhibition, révélant sa croupe nue. Tête baissée
entre ses jambes, le visage frôlant ma queue, elle darde sur moi un
regard assassin.
— Lâchez-moi,
siffle-t-elle. Vous êtes un névrosé du contrôle. C’est mon
tour. Faites ce que je vous dis. Si ça vous fait jouir et bander de
nouveau, c’est votre problème.
Elle
arque un sourcil.
— À
moins que je ne vous épuise.
Sans
un mot, je lui décoche un sourire narquois. À présent, elle
devrait savoir que cela est impossible.
— Et
n’allez pas en déduire que j’ai envie de vous revoir demain.
Elle
se remet à son affaire et me voilà au bord de l’explosion.
— Je
ne m’illusionne pas à ce point. Idem pour vous, dis-je sans
douceur.
Elle
sait exactement comment m’exciter. Elle glisse jusqu’à ce que je
sois presque hors d’elle, taquine mon gland à petits coups de
hanches rapides avant de s’empaler d’un coup sur moi, puis de
remonter lentement. La jolie Barbie toute rose baise comme une bête
en chaleur.
La
tête rejetée en arrière, le dos cambré, elle a oublié toutes les
règles, l’ordre moral, tout ce qui n’est pas ses propres
impératifs.
Et je
me demande : pourrait-elle vivre comme elle baise ?
Je
bande une fois de plus.