Chaque mois, je mettrai en place un Palmarès des livres que j'ai lu en sélectionnant celui qui me semble le meilleur dans les différentes catégories :
La
plus belle couverture
Le
plus bel extrait
Le
meilleur book boy friend
Le
plus beau personnage féminin
La
plus belle fin
La
plus belle histoire
Le
meilleur livre
La
Chronique du livre
est
accessible en cliquant sur la couverture.
- La
plus belle couverture -
Grande
amoureuse des livres, j'attache beaucoup d'importance aux belles
couvertures. Je bous régulièrement quand je vois de si belles
couvertures dans la version originale d'un livre qui finissent avec
des horreurs dans leur version française. C'est vraiment dommage.
Ce
mois-ci j'ai beaucoup aimé la le livre de Christelle Dabos qui ne
ressemble à aucun autre, un peu à l'image de ce livre si
singulier.
Cependant,
je choisis la BD Golden Dog pour son esthétique qui m'aura vraiment
attirée et enthousiasmée
de bout en bout. Il y a une monochromie maîtrisée que tranche
uniquement le titre (mise en valeur oblige) et les lunettes rouges
d'Orwood. Ça donne une impression de chaud et froid qui correspond
bien à l'esprit de la série.
-
Le plus bel extrait -
The
winner is....
Pas
de coup de coeur et d’extrait que je relis. Sarah Maclean est une
valeur sûre en matière de révélation. La preuve :
-
Le Book Boy Friend -
Le
mois de janvier n'a pas été le mois des révélations livresque.
Hormis Bec Mcmaster dont j'ai lu les trois livres presque à la
suite. Moi qui avait peu lu de livres Steampunk, j'ai adhéré à
200%à ceux-là. Blade est un méchant voyou ...mais de ceux pour qui
on craque. Morceau choisi :
« — Je
n’ai plus d’emploi. Je dois payer les factures du médecin,
acheter de la nourriture pour… pour mon frère et ma sœur. Je suis
désespérée.
Et
il ne dit toujours rien. Une flamme s’alluma dans son regard. Il
recula d’un pas. Puis d’un autre. Il se retourna et braqua ses
yeux sur le feu dans la cheminée.
—
Nom
d’un chien.
Une
vague de peur s’empara d’elle. Elle avait pensé qu’il
sauterait sur l’occasion de l’humilier. Il n’avait fait aucun
secret sur ses intentions de se l’approprier. Mais il ne semblait
pas enthousiaste une seule seconde. En fait, on aurait presque dit
qu’elle venait de lui mettre un coup.
Honoria
se leva en s’agrippant à sa jupe. Il ne pouvait pas refuser. Dans
ce cas, il ne lui resterait aucune option.
—
Je
vous implore, murmura-t-elle.
C’était
un effort incommensurable pour elle de prononcer ces mots, mais la
soudaine peur d’être rejetée était plus forte que son orgueil.
Son orgueil, lui, ne lui donnerait pas de quoi se nourrir. Il ne
fournirait pas le traitement nécessaire à Charlie ni le châle dont
Lena avait désespérément besoin.
Blade
lui jeta un regard par-dessus son épaule, les yeux enflammés par la
colère. Elle recula de surprise.
—
Sois
maudite, maugréa-t-il.
Honoria
ne comprenait pas.
—
Vous
voulez que je me mette à genou ?
Il
aimait l’idée de la voir supplier, après tout. Elle écarta
sa jupe et se pencha en avant, comme elle l’avait toujours fait
pour l’un des membres de l’Échelon.
Blade
se déplaça si rapidement qu’elle s’en aperçut à peine. Puis
ses mains lui saisirent les bras et la forcèrent à se redresser.
Honoria lâcha un hoquet de surprise et releva les yeux. Il lui
jetait un regard noir.
—
Pas
besoin de me jouer ce fichu drame ! lâcha-t-il en la secouant
légèrement.
Honoria
lui agrippa les poignets.
—
Je…
je croyais que vous vouliez m’entendre vous supplier. Arrêtez.
Vous me faites mal !
Il
la relâcha et se détourna en grognant. Honoria tituba légèrement
et le vit plaquer les paumes de ses mains sur ses yeux.
Le
silence retomba. Elle n’osait pas bouger. Elle sentait encore le
contact de ses doigts sur ses bras. Elle les frotta.
—
Vous
ne voulez pas de moi ? murmura-t-elle. Je croyais…
—
Je
te veux. (Il baissa les mains mais ne se tourna pas vers elle. Un
léger rire s’échappa de sa gorge.) N’en doute jamais, ma belle.
-
Le plus beau personnage féminin -
La
tente rouge d'Anita Diamant est un hommage à la Femme à travers leur destin
tragique. C'est un roman très fort qui montre la beauté d'être une
femme mais aussi toute l'injustice de ce statut hier comme
aujourd'hui encore.
L'histoire
a oublié le terrible destin de Dina, victime de sa condition de
femme, c'est pourtant cela qui donne la couleur de ce récit. Le
rouge. Celui de la vie, de la mort, de la guérison...
-
La plus belle fin -
Il
n'y aura pas de fin marquante pour les livres que j'ai chroniqué ce
mois-ci...
-
La plus belle histoire -
C'est
une histoire toute simple sans prétention mais qui m'aura touchée.
Je ne dirai pas qu'il s'il s'agit d'un livre coup de cœur mais j'ai
été touché par le personnage de Della. C'est une femme fragile et
brisée dans un certain sens. Il n'y a tellement en romance qu'ils
ont tendance à me lasser mais pas celui-là. Abbi Glines a proposé
un personnage très humble : elle a connu des terribles
tragédies pourtant elle s'accroche du mieux qu'elle peut sans brio
mais avec sincérité. Elle n'est pas une oie blanche. Elle
s'accroche aux hommes pour obtenir la chaleur qui lui manque tant.
Elle arrive arrive à donner une touche très belle à cette romance.
-
Le meilleur livre du mois -
Une
découverte marquante. Je ne peux que vous invitez à découvrir
l'univers de Bec McMaster. Une auteure qui propose dans une univers
Steampunk maîtrisé : vampire, loup-garou et autres bizarreries
que j'adore.