Le
journaliste Dawson Scott enquête sur un meurtre vieux de 40 ans,
d'un soldat de la marine américaine. Il rencontre sa veuve Amélia
et ses deux enfants, et développe des sentiments pour cette petite
famille. Mais un jour, la nourrice de ces derniers est assassinée et
tous les soupçons se portent sur Dawson...

Sandra
Brown est né à Waco, au Texas et a grandi à Fort. Worth. Worth.
Elle est diplômée en anglais à la Texas Christian University (TCU)
dans Fort Worth , Texas, mais a quitté l'université en 1968 pour
épouser son mari, Michael Brown, qui est un présentateur de
télévision . Après son mariage, Brown a travaillé pour KLTV à
Tyler en tant que présentateurs météo, puis transféré à la D /
FW zone où elle est devenue journaliste .
Brown a commencé à écrire en 1981, après que son mari l'a quitté. Depuis lors, elle a publié près de 70 romans et a plus de 50 New York Times best-sellers. En 2008, Sandra a réalisé son rêve d'un diplôme universitaire quand elle a présenté avec un doctorat honorifique ès lettres .
Brown a commencé à écrire en 1981, après que son mari l'a quitté. Depuis lors, elle a publié près de 70 romans et a plus de 50 New York Times best-sellers. En 2008, Sandra a réalisé son rêve d'un diplôme universitaire quand elle a présenté avec un doctorat honorifique ès lettres .
-Lecture
finie -
Quel
bonheur de retrouver Sandra Brown. Vraiment, je ne boude pas mon
plaisir de découvrir un roman inédit de cette auteure. Elle est
pourtant prolifique avec plus de soixante dix de livres à son
actif. Pourtant, elle est de moins en moins éditées en France.
C'est vrai qu'elle appartient à l' « ancienne
génération » des auteures de romantic suspense. Elle
a commencé a être connu au début des années 80. avec de vrais
succès comme Jaloux que je vous conseille chaudement.
Ici,
l'histoire démarre en 2011. Dawson Scott est un journaliste de
guerre qui revient au pays traumatisé parce qu'il a vu. Pour
combattre ses SPT (syndrome post-traumatique) il
joue des somnifères et de l’alcool.
Il est loin du héros viril, fort et inébranlable. On a plutôt
affaire à un toxicomane qui essaie de survivre tout en refusant de
se soigner. Pour lui permettre de remonter la pente, son parrain,
ancien membre du FBI lui propose de couvrir une affaire en lien avec
une plus ancienne qu'il avait lui-même conduite plusieurs années
auparavant.
Un
homme et sa maîtresse auraient été dévoré par les chiens du mari
trompé. L'affaire est glauque mais contre toute attente Dawson
accepte. Il a cœur de découvrir le parcours chaotique du mort qui
comme lui souffrait de SPT. Il aide aussi son parrain par la même
occasion à mettre un terme à une affaire vieille de près de 40
ans. En effet, l'empreinte ADN du mort, Jeremy Wesson montre un
correspondance génétique avec un terroriste recherché depuis des
décennies.
Comme
je l'ai dit, l'histoire démarre en 2011 mais toute l'intrigue repose
sur ce chassé croisé dans le temps. Ainsi, l'affaire en recoupe une
autre plus ancienne jamais close et qui trouvera son ici son
dénouement.
L'intrigue
policière est riche, elle mène deux enquêtes sur le même front.
C'est un des éléments intéressants du livre. On a un vrai roman
policier qui vous tient en haleine du début à la fin même s'il met
un peu de temps à démarrer.
Carl
est-il mort ?
Jeremy
a-t-il été dévoré par des chiens ?
OUI ?
NON ?
Qui
est une victime ?
Qui
est un bourreau ?
Comme
tout bon policier, il faut se préparer à ne pas connaître le fin
mot de l'histoire avant la toute fin. Je n'ai pas été déçu des
choix de l'auteur. Le rythme est bon et on a envie de lâcher le
livre qu'au mot fin.
Bien
entendu, le roman est édité dans la collection romantic suspense
donc il y a bien évidemment de la romance qui est cependant je dois
dire pas assez mise en avant. Elle reste cependant une belle romance
comme c'est nous les concocter Sandra Brown.
Amelia
la veuve de Jeremy Wesson amènera une touche de passion dans cette
histoire. Dawson l'espionnera comme tout bon journaliste. IL est
attiré par elle dès le début mais refuse de s'envisager un avenir
avec elle. J'ai beaucoup aimé le traitement des personnages. Ils ont
des personnalités bien visibles, crédibles et très charismatiques
même pour les méchants. C'est certainement ce qu'il y a de plus
important dans un roman policier ; le
méchant.
Et je peux vous dire que celui-ci est vraiment parfait...mmeme si je
ne sais pas si c'est le mot qui convient !
Bref
comme
je disais tout au début, Sandra Brown n'est pas une nouvelle
auteure. Elle a fait ses preuves. Certes, on voit que son style n'est
pas dans celui du moment comme Cindy Gerard, Maya Banks ou Julie Ann
Walker mais quelque part il reste plus fédérateur. Celles qui
aiment uniquement les thrillers apprécieront et mais aussi celles
qui apprécient la romance. Les deux sont traités avec le même
soin.
Pour
ma part, j'ai pris un très grand plaisir à retrouver Mme Brown qui
m'a offert un très bon moment de lecture que je vous conseille.


— Un
prix vaudrait-il la peine que vous risquiez votre vie ?
Il se
passa les doigts dans les cheveux.
— Ça
n’a rien à voir avec un foutu prix !
— Alors
qu’est-ce qui vaut la peine de la risquer ?
Il ne
répondit rien.
— Dawson ?
— Quoi ?
— Dites-le-moi.
— Quoi ?
— Qu’est-ce
que vous voulez ?
Ils
restèrent là, la tension à son comble, le souffle court, en
colère.
Puis
il l’attira à lui pour l’embrasser avec une faim si farouche
qu’il s’en alarma. Pas assez cependant pour s’arrêter. Surtout
quand elle y réagit avec la même ardeur. Comme si leur peur
accumulée, leur désespoir, et leur désir avaient été libérés
simultanément et à proportion égale, ils s’embrassèrent
voracement.
Sans
qu’il perde pour autant totalement la tête. Conscient des gardes
qui patrouillaient sur la plage en exerçant une surveillance
attentive de la maison, il la souleva, puis l’emporta jusqu’à un
couloir d’où ils ne pourraient être vus. La déposant dos au mur,
il reprit leur frénétique baiser.
Tous
ses instincts sexuels, primaires, exigeaient de la posséder là,
sur-le-champ. En quelques secondes à peine, il tirait déjà le
tee-shirt d’Amelia par-dessus sa tête. Le soutien-gorge devait
être intégré, parce que ses seins se retrouvèrent nus. Il les
moula de ses mains, les pétrissant par réflexe, frottant sa bouche
contre un mamelon jusqu’à ce qu’il pointe, puis l’aspirant
profondément entre ses lèvres.
Elle
batailla avec les boutons de sa braguette, puis sa main le réclama,
ses doigts l’agrippant fermement, remontant en le massant jusqu’à
ce que son pouce soit à l’extrémité de son sexe, qu’elle
pressa…
— Seigneur !
Haletant
de plaisir, il plaqua le front contre le mur, derrière son épaule,
en un effort pour ne pas jouir aussitôt.
— Attends…
attends.
L’étoffe
de sa jupe fut aussi légère que l’air sur ses mains quand il les
insinua dessous. Il glissa ses doigts sous un ourlet de dentelle.
Elle était douce, tiède, humide. Il la débarrassa promptement du
sous-vêtement, de manière à se délecter de sa féminité, de son
douillet, soyeux, merveilleux contact.
Elle
se pressa contre ses doigts explorateurs, lâcha son prénom dans une
plainte, chuchota :
— Plus.
Il la
souleva pour qu’elle le chevauche, puis la pénétra, profondément,
complètement, sans aucune précaution. S’il l’avait pu, il
aurait marqué un temps d’arrêt pour s’excuser de son manque de
retenue, et se serait alors contenté de demeurer profondément en
elle, leur laissant à tous deux le temps de s’adapter, de
respirer.
Mais
elle s’arqua contre lui, cherchant sa bouche de la sienne,
murmurant une litanie de mots qui trahissait sa propre urgence.
Il la
baisa. Il donna, prit, lui exprima par chaque poussée ce qu’il
n’avait pu traduire en paroles, communiqua ce qu’il ressentait
depuis l’instant où il l’avait vue entrer dans la salle
d’audience, et sut, à cet instant précis, qu’il avait été
béni et damné l’espace du même battement de cœur.
Il
modifia son angle, et son rythme, pour la satisfaire. Elle agrippa
des poignées de ses cheveux, crispa les cuisses autour de ses
hanches. Et, quand son orgasme pulsa autour de lui, il jouit, et
jouit, et jouit encore.
Trente
secondes plus tard, il se désengagea à regret. Elle se laissa
faiblement glisser le long du mur pour s’asseoir par terre.
S’installant à côté d’elle, il l’attira à lui. Elle pressa
sa bouche ouverte contre sa gorge, murmura son prénom. Insérant une
main à l’intérieur de sa chemise, elle en pressa la paume contre
son cœur. Le geste l’émut davantage qu’une parole tendre, et
lui parut encore plus intime que cette brève session de pur sexe.
Il
était temps pour lui de partir.
S’écartant
d’elle, il replaça la jupe sur ses jambes nues. Il lui passa son
tee-shirt jeté en l’air, puis se releva et boutonna son jean. Elle
resta recroquevillée là, à le regarder avec perplexité, serrant
pudiquement le tee-shirt contre sa poitrine.
— Qu’est-ce
que tu fais ?
— Je
pars.
— Pourquoi ?
Le
désarroi dans sa voix manqua causer sa perte.
— Ça
n’aurait pas dû arriver, Amelia.
— Qu’es-tu
en train de dire ?
— Ce
que je t’ai déjà dit : je ne peux pas t’avoir.
— Tu
viens juste de le faire.
— Tu
sais ce que je veux dire.
Il
l’entendit déglutir dans le silence de la maison.
— Je
sais que tu me désires.
— Seulement
à chaque putain de souffle !
— Alors
pourquoi fais-tu ça ?
Il
s’éloigna d’elle, reculant au travers du séjour en direction de
la porte, qui le conduirait au-dehors, loin d’elle.
— Parce
que tu as déjà connu un égoïste salopard qui a sacrément bien
failli gâcher ta vie. Je ne serai pas le deuxième.
— C’est
ce que tu attends ?
— Exactement.
C’est l’unique raison pour laquelle je suis encore ici.
— Oh.
Tu as traîné aussi longtemps ici seulement pour obtenir ton scoop ?
— Tout
à fait.
— Ton
implication avec moi, avec les garçons, ce n’était qu’un moyen
pour arriver à tes fins ?
— Tu
veux la vérité ?
— Un
oui ou non suffira.
— Ne
me force pas à te blesser ou à t’humilier.
— Alors
c’est oui.
Il ne
répondit rien.
— Tu
ne faisais qu’explorer un angle, nous approcher pour décrocher ton
scoop ?
Après
une seconde d’hésitation, un bref hochement de tête.
Elle
soutint son regard pendant un long moment, puis lâcha dans un
souffle :
— Tu
mens, Dawson.