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jeudi 3 décembre 2020

Comme un garçon, Tome 1 : Le Défi de Jenny

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Depuis que sa mère s'est remariée, Charlotte vit avec son demi-frère, Xavier. Entre rivalité et jeux d'enfants, ils apprennent à vivre et à grandir ensemble. La petite, obsédée par l'idée de gagner, saisit la moindre occasion pour défier ce nouveau venu, mais perd à chaque fois. Ce qui lui semblait drôle au début, devient pesant au fil des années et quand approche le moment d'entrer à l'université, Xavier lance le défi ultime : si Charlotte perd ce dernier pari, elle devra se déguiser en garçon à la fac pendant une année entière! Évidemment c'est le jeune homme qui gagne.
Adieu vie de princesse et bonjour vestiaires masculins! Une vie compliquée commence alors pour la jeune fille qui devra compter sur l'aide de Gabriel, con colocataire doté d'un esprit fort et d'une curiosité mal placée. Car lui comprend très vite que son camarade de chambre n'est pas celui qu'il prétend êmtre...


Jenny est née le 27 février 1979 à Tananarive, à Madagascar. A l'âge de 3 ans, elle quitte l'île avec ses parents pour la banlieue parisienne. Après un Bac Littéraire, elle suit les cours d'Arts Plastiques et Sciences de l'Art du Centre Saint Charles (Paris XVème). Puis, elle intègre l'École des Gobelins pour y suivre une formation de deux ans dans le cinéma d'animation. Son diplôme en poche, Jenny réalise son premier court-métrage d'animation, Le Papillon, en collaboration avec Antoine Antin. Produit par les studios Bibo Films, ce court-métrage remporte le prix Canal J du jury Junior au festival d'Annecy 2002. Peu après, elle rejoint les studios de Marathon Animation pour y faire du character-design sur la série Martin Mystère, puis du story-board sur Totally Spies. C'est en janvier 2005 que Jenny réalise enfin sa première bande dessinée : Pink Diary.
Par ailleurs, Jenny fait partie des membres fondateurs de l'association Chibimag (association d'auteurs amateurs de bande dessinée, [url=www.chibimag.com]www.chibimag.com[/url]). Elle y réalise des fanzines de bande dessinée aux côtés d'autres dessinateurs, et participe à de nombreuses conventions telles que Japan Expo ou l'Epita. En septembre 2004, elle tient pour la première fois un stand à l'harajuku du festival BD Delcourt de Bercy Village. Elle y fait la connaissance de Thierry Joor, directeur littéraire des Éditions Delcourt. Elle lui présente son projet, Pink Diary, un ouvrage dont elle rêvait depuis 10 ans, et signe très rapidement la création de la première série de manga français.
Aujourd'hui, Jenny est marier a Alexis Coridun. Un de ses anciens assistants qui l'aidait pour Pink Diary. Et en collaboration avec lui ils sortaient Mathilde, BD en couleur ou Jenny n'est que illustratrice (Le scenario est de son mari) toujours au Éditions Delcourt.
Source : booknode




Contre toute attente, je n'ai pas aimé du tout. Ma lecture m'a énervée. J'attendais quelques choses sans prise de tête. Je cherchais aussi une BD que j'aurais pu conseiller à ma fille aînée de 11 ans.
Il est hors de question qu'elle lise cette BD qui n'est qu'une accumulation de clichés et de stéréotypes.
Je m'explique, Charlie est une jeune fille qui ne vit que pour réaliser les défis que lui lance son demi-frère, Xavier. C'est une dynamique dans leur relation mais le jeune homme doit partir de la maison pour continuer ses études. Ce départ est mal vécu par Charlie qui amalgame la situation avec le divorce de ses parents et y voit un abandon.
Le dernier défi est donc un moyen de maintenir ce lien et il s'agit de se faire passer pendant pour un garçon.


OK, pourquoi pas ?


Sauf que l’histoire qui se joue des genres déploie des clichés à n'en plus finir qui m'ont fortement déplu.
Ainsi, l'héroïne ne voit la vie qu'en rose bonbon habillée en princesse...J'ai commencé à tiquer à ce moment. Encore plus qu'en le deuxième personnage féminin de l'histoire s'avère être une jeune étudiante qui s'éprend de Charlie pensant qu'il s'agit d'un garçon.
Autre cliché lié à la femme: elle passe son temps à agresser sexuellement sa proie et tout ça en sous vêtement.On a l'impression d'une chatte en chaleur complètement écervelée. C'est à ce moment-là que l'image de la femme présentée par l'auteure m'a énervée. Je me suis même dit qu'il était hors de question de présenter cette BD à ma fille qui verrait (ou pas) une image stéréotypée.


Bref, une BD dont je n'attendais pas à grand chose mais qui a réussi à me déplaire à cause de l'image dégradée de la femme.