Depuis
que sa mère s'est remariée, Charlotte vit avec son demi-frère,
Xavier. Entre rivalité et jeux d'enfants, ils apprennent à vivre et
à grandir ensemble. La petite, obsédée par l'idée de gagner,
saisit la moindre occasion pour défier ce nouveau venu, mais perd à
chaque fois. Ce qui lui semblait drôle au début, devient pesant au
fil des années et quand approche le moment d'entrer à l'université,
Xavier lance le défi ultime : si Charlotte perd ce dernier pari,
elle devra se déguiser en garçon à la fac pendant une année
entière! Évidemment c'est le jeune homme qui gagne.
Adieu
vie de princesse et bonjour vestiaires masculins! Une vie compliquée
commence alors pour la jeune fille qui devra compter sur l'aide de
Gabriel, con colocataire doté d'un esprit fort et d'une curiosité
mal placée. Car lui comprend très vite que son camarade de chambre
n'est pas celui qu'il prétend êmtre...
Jenny
est née le 27 février 1979 à Tananarive, à Madagascar. A l'âge
de 3 ans, elle quitte l'île avec ses parents pour la banlieue
parisienne. Après un Bac Littéraire, elle suit les cours d'Arts
Plastiques et Sciences de l'Art du Centre Saint Charles (Paris
XVème). Puis, elle intègre l'École des Gobelins pour y suivre une
formation de deux ans dans le cinéma d'animation. Son diplôme en
poche, Jenny réalise son premier court-métrage d'animation, Le
Papillon, en collaboration avec Antoine Antin. Produit par les
studios Bibo Films, ce court-métrage remporte le prix Canal J du
jury Junior au festival d'Annecy 2002. Peu après, elle rejoint les
studios de Marathon Animation pour y faire du character-design sur la
série Martin Mystère, puis du story-board sur Totally Spies. C'est
en janvier 2005 que Jenny réalise enfin sa première bande dessinée
: Pink Diary.
Par
ailleurs, Jenny fait partie des membres fondateurs de l'association
Chibimag (association d'auteurs amateurs de bande dessinée,
[url=www.chibimag.com]www.chibimag.com[/url]). Elle y réalise des
fanzines de bande dessinée aux côtés d'autres dessinateurs, et
participe à de nombreuses conventions telles que Japan Expo ou
l'Epita. En septembre 2004, elle tient pour la première fois un
stand à l'harajuku du festival BD Delcourt de Bercy Village. Elle y
fait la connaissance de Thierry Joor, directeur littéraire des
Éditions Delcourt. Elle lui présente son projet, Pink Diary, un
ouvrage dont elle rêvait depuis 10 ans, et signe très rapidement la
création de la première série de manga français.
Aujourd'hui,
Jenny est marier a Alexis Coridun. Un de ses anciens assistants qui
l'aidait pour Pink Diary. Et en collaboration avec lui ils sortaient
Mathilde, BD en couleur ou Jenny n'est que illustratrice (Le scenario
est de son mari) toujours au Éditions Delcourt.
Source :
booknode
Contre
toute attente, je n'ai pas aimé du tout. Ma lecture m'a énervée.
J'attendais quelques choses sans prise de tête. Je cherchais aussi
une BD que j'aurais pu conseiller à ma fille aînée de 11 ans.
Il
est hors de question qu'elle lise cette BD qui n'est qu'une
accumulation de clichés et de stéréotypes.
Je
m'explique, Charlie est une jeune fille qui ne vit que pour réaliser
les défis que lui lance son demi-frère, Xavier. C'est une dynamique
dans leur relation mais le jeune homme doit partir de la maison pour
continuer ses études. Ce départ est mal vécu par Charlie qui
amalgame la situation avec le divorce de ses parents et y voit un
abandon.
Le
dernier défi est donc un moyen de maintenir ce lien et il s'agit de
se faire passer pendant pour un garçon.
OK,
pourquoi pas ?
Sauf
que l’histoire qui se joue des genres déploie des clichés à n'en
plus finir qui m'ont fortement déplu.
Ainsi,
l'héroïne ne voit la vie qu'en rose bonbon habillée en
princesse...J'ai commencé à tiquer à ce moment. Encore plus qu'en
le deuxième personnage féminin de l'histoire s'avère être une
jeune étudiante qui s'éprend de Charlie pensant qu'il s'agit d'un
garçon.
Autre
cliché lié à la femme: elle passe son temps à agresser
sexuellement sa proie et tout ça en sous vêtement.On a l'impression
d'une chatte en chaleur complètement écervelée. C'est à ce
moment-là que l'image de la femme présentée par l'auteure m'a
énervée. Je me suis même dit qu'il était hors de question de
présenter cette BD à ma fille qui verrait (ou pas) une image
stéréotypée.
Bref,
une BD dont je n'attendais pas à grand chose mais qui a réussi à
me déplaire à cause de l'image dégradée de la femme.