- Je ne te laisserais pas partir.
Je clignai des yeux. Comme si il pouvait m'arrêter.
- Tu ne me laisseras pas partir.
- Non, je ne te laisserais pas partir. Tu es mienne et je ne perds pas.
Je clignai des yeux. Comme si il pouvait m'arrêter.
- Tu ne me laisseras pas partir.
- Non, je ne te laisserais pas partir. Tu es mienne et je ne perds pas.
Si quelqu’un apprenait la vérité sur la vie de famille de Beth Risk, ils enverraient sa mère en prison et elle-même, à 17 ans, se retrouvait dieu seul

Ryan
Stone est le fils prodigue de la ville, une vraie star de baseball –
mais possédant des secrets qu’il ne peut révéler à quiconque.
Pas même les amis avec qui il partage tout, incluant ces constants
défis de faire des choses complètement folles. La dernière en date
? Demander à cette
fille
de
sortir avec lui.
Mais ce qui a commencé comme un défi se transforme vite en une intense attraction à laquelle ni Ryan, ni Beth, ne s’attendaient. Soudain, le garçon à l’image sans défaut risque ses rêves – et sa vie – pour la fille qu’il aime, et cette fille qui ne laissait personne l’approcher se trouve à désirer tout ce que lui est en mesure de lui offrir...
Mais ce qui a commencé comme un défi se transforme vite en une intense attraction à laquelle ni Ryan, ni Beth, ne s’attendaient. Soudain, le garçon à l’image sans défaut risque ses rêves – et sa vie – pour la fille qu’il aime, et cette fille qui ne laissait personne l’approcher se trouve à désirer tout ce que lui est en mesure de lui offrir...
Lecture
finie
J'aime
beaucoup les personnages Katie McGarry et ces deux-là ne dérogent
pas à la règle.
Beth
et Ryan
sont deux adolescents que tout opposent et pourtant
les hasards de la vie tissent leur histoire d'amour.
Je
les ai trouvé très mignon même si j'ai du mal à voir ce qui les
fait tomber amoureux l'un de l'autre. C'est comme s'il manquait un
ingrédient et que tu te demandes comment on a réussi à faire un
gâteau sans ça.
Il
faut dire que durant ma lecture, moi
je suis tombée sous le charme du meilleur ami de Beth.
Isaiah
a beaucoup de charisme. Je dirai même plus
que Ryan.
C'est peut-être ce qui m'a le plus chiffonné. Beth aime son
meilleur ami comme un frère. Isaiah lui portent des sentiments
beaucoup moins fraternels. Il y a une telle alchimie entre eux deux
que je ne vois pas comme Ryan a pu sortir son épingle du jeu.
Je
me rappelle que lors de ma lecture de 1er tome, j'avais trouvé très
dure les
rapports de l'héroïne avec sa mère.
Pour des raisons totalement différentes, c'est
aussi le cas ici.
C'est très bien fichue même si, très triste, tout comme dans le
premier tome. Beth est plus adulte que sa mère et on est on est dans
un amour filial nocif où l'enfant prend le rôle du parent et veut
protéger sa mère de ses démons.
Tout
comme dans le premier tome aussi, il m'a fallu un peu de temps pour rentrer
dans ma lecture mais
ceci fait
j'ai été happé par le tourbillon des vies de Beth et de Ryan.
Bref
J'ai
beaucoup apprécié ma lecture même si (désolée) j'aurai préféré
Isaiah à Ryan

Le tome 3 lui est consacré.
Autant dire que je vais me jeter dessus.
Le tome 3 lui est consacré.
Autant dire que je vais me jeter dessus.
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Une
partie de moi voudrait répondre à Gwen et revenir à mon ancienne
vie. Rien n’était compliqué, alors. Rien ne me faisait trop
souffrir ou ne me déboussolait. Tout était bien lisse. Parfait.
De
l’extérieur, en tout cas. Mais comment ai-je pu ne pas voir
qu’à l’intérieur, rien n’allait ? Mes parents. Mark.
Gwen et moi. Lacy. Est-ce que Chris est mal, lui aussi ? Ou
Logan ? Combien d’entre nous encore sauvent-ils les
apparences ? Combien d’entre nous font-ils semblant d’être
quelque chose qu’ils ne sont pas ? Mieux — ou pis —,
combien d’entre nous auront-ils un jour le courage d’être
eux-mêmes sans se soucier de l’opinion des autres ?
— Bon
sang, Beth ! Arrête de t’enfuir tout le temps !
Mon
pouls vibre dans tout mon corps. Elle me fuit depuis le jour où je
l’ai rencontrée. Quoi que je fasse pour la retenir, elle trouve
toujours le moyen de m’échapper.
Pas
aujourd’hui.
L’eau
ruisselle sur ses joues et ses cheveux sont collés à sa tête. Elle
tremble violemment sous l’orage qui commence. Je lui frictionne les
bras et les épaules.
— Laisse-moi !
crie-t-elle sous la pluie.
— Non.
Ma
main remonte vers sa joue. Ces yeux, si sereins il y a quelques
minutes encore, sont maintenant fous de panique. Je veux qu’elle me
fasse confiance. Je veux qu’elle sente ce que j’éprouve.
— Beth,
je suis amoureux de toi.
— Non !
S’il te plaît, non !
Sa
lèvre inférieure se met à trembler tandis qu’elle tente de se
débarrasser — sans succès — de la main qui la retient par la
taille.
— Dis-moi
pourquoi tu m’en veux ? De quoi as-tu peur ?
Les
ongles de Beth s’enfoncent dans la peau de mon bras.
— Je
n’ai peur de rien.
— Je
t’aime, dis-je de nouveau.
Sa
panique monte encore d’un cran. Elle repousse mes bras. Ces mots
l’effraient. Elle a peur de l’amour.
— Je
t’aime, Beth.
Elle
lève la tête, les yeux bouillants de rage.
— Arrête
de dire ça !
— Pourquoi ?
Sans
le vouloir, je la secoue un peu. Je veux qu’elle me réponde.
— Je
t’aime ! Dis-moi pourquoi je n’ai pas le droit de te le
dire.
— Parce
que tu partiras ! hurle-t-elle.
Sa
poitrine se soulève comme si elle courait un sprint. Ma poigne se
durcit sur ses bras. La pluie s’abat sur l’étang et sur les
arbres, enveloppant le monde autour de nous d’un étrange son
cotonneux.
— Je
ne le pourrai pas.
Jamais.
Pour moi, la quitter serait comme de m’arracher un bras. Je n’ai
jamais connu l’amour auparavant. Je l’ai cru, mais ce
n’était pas le cas. Ce sentiment inconditionnel, irrésistible,
ça, c’est de l’amour. Ce n’est pas parfait, et c’est même
un sacré bouleversement. Et c’est exactement ce dont j’ai
besoin.
Elle
recule ; mes doigts glissent sur sa peau mouillée, mais je fais
tout mon possible pour la retenir. Mon cœur se brise. Beth me refait
son coup habituel. Elle s’enfuit. Le désespoir monte en moi. Si
elle part, je la perdrai pour de bon. Ce n’est pas possible ;
pas alors que je viens juste de la trouver !
— S’il
te plaît, ne t’en va pas.
— J’ai
une âme de gitane.
Beth
libère ses mains de ma prise et recule en trébuchant.
— Toi
et moi, ça ne marchera pas.
Pourquoi
faut-il toujours qu’elle me file entre les doigts ?
— C’est
toi qui me laisses tomber, je te signale. Pas l’inverse.
Elle
replie les bras sur son ventre en continuant à marcher en arrière.
— Je
suis désolée, gémit-elle.
La
colère explose alors en moi et prend le dessus. Je n’ai pas
l’habitude de perdre, et je ne veux pas la perdre. Beth se retourne
et s’élance dans la forêt. Elle court vite, mais je cours plus
vite encore. Je la rattrape bientôt par un bras, la tire pour
qu’elle se retourne vers moi, pose une main sur sa tête et
l’embrasse.
Elle
a un goût de pluie et sent la rose écrasée. Je me moque qu’elle
ne me rende pas mon baiser. Je fais bouger mes lèvres contre les
siennes et serre son corps contre le mien. J’aime Beth et elle a
besoin de le savoir. Dans sa tête. Mais surtout dans son cœur.
Ses
doigts effleurent mon cou tandis que je goûte ses lèvres chaudes.
Avec hésitation, elle embrasse bientôt ma lèvre inférieure. Puis
Beth incline la tête et nous ouvrons tous deux la bouche. Sa langue
rencontre la mienne, et le monde se désintègre autour de nous. Ses
mains parcourent mes cheveux trempés et elle colle son corps
contre le mien. Elle parcourt mon dos tandis que mes doigts affamés
se repaissent du contour de ses hanches, avant de glisser plus bas,
jusqu’à la courbe de ses cuisses. Je ne la lâcherai jamais. Parce
que je l’aime.
Beth
reprend son souffle et presse ma tête contre son corps. Mes lèvres
déposent une guirlande de baisers dans son cou, et je savoure le
goût délicieux de sa peau.
Quand
soudain, ses mains se glissent sur ma poitrine, se transforment en
poings serrés, et elle me repousse en faisant un pas en arrière.
— Je
ne peux pas faire ça ! s’écrie-t-elle.
Et
elle s’enfuit en courant sous la pluie.
— Depuis
l’instant où tu as commencé à compter pour moi, j’ai toujours
eu l’impression que tu me filais entre les doigts. Parfois, quand
tu m’embrasses, j’ai même l’impression que tu me dis adieu.
J’ai essayé de me dire que je me faisais des idées, que tu avais
peur de m’aimer et que tu préférais te renfermer. Mais c’est
plus que ça, pas vrai ? Scott ne veut pas te laisser retrouver
ta mère, alors tu comptes t’enfuir avec elle.
Dix
minutes plus tôt, je ne voulais rien d’autre que son corps contre
le mien. Maintenant, cette proximité est insupportable. J’ai
besoin d’espace, et je ne peux pas bouger.
Ses
doigts se resserrent sur ma peau.
— Quand ?
m’interroge-t-il.
Ma
bouche se dessèche ; je fixe le sol. Cette soirée n’était
décidément pas censée se passer de cette manière. Ryan hausse
soudain le ton et s’écrie :
— Quand ? !
Je
ne veux pas lui mentir davantage.
— Bientôt.
Il
retire alors ses mains de mes hanches et me serre vivement contre son
corps — ce corps qui bouillonnait de colère quelques secondes
auparavant. Mon cœur se brise en percevant son désespoir. Il appuie
son front contre le mien et ses mains agrippent mes cheveux.
— Je
t’en prie, Beth, reste.
Je
ferme les yeux et l’enlace. Tout cela va me manquer : la force
de Ryan, sa chaleur, son amour.
— Je
t’aime, Ryan, dis-je dans un murmure, espérant presque qu’il ne
l’entende pas.
Pourquoi
faut-il que tout soit aussi douloureux ?
Son
corps se fige et mon cœur s’arrête. Il a dû m’entendre. Ryan
pose les mains sur mes épaules et s’écarte doucement de moi pour
me regarder.
— Je
n’ai pas l’habitude de perdre. Tu m’entends ? Je n’ai
pas l’habitude de perdre, et je ne compte pas non plus te perdre,
toi. J’en ai marre de rester dans l’ombre. J’en ai marre de te
sentir m’échapper. Tu ne me fais aucun adieu. Je t’aime, et tu
m’aimes. Tu restes.
Ryan
annonce ça comme si c’était une décision facile. Comme si je
pouvais abandonner mes responsabilités. Comme si les chaînes qui
m’entravent depuis des années pouvaient facilement être
arrachées.
— Je
ne peux pas.
La
colère et l’agitation ont quitté son visage, cédant le champ au
calme et à la maîtrise que je lui ai vus uniquement lorsqu’il se
trouve sur le monticule du lanceur.
— Je
ne te laisserai pas partir.
Je
cligne les paupières. Il peut toujours rêver.
— Tu
ne me laisseras pas partir ?
— Non,
c’est hors de question. Tu es à moi, et je ne perds jamais.