-Va te faire foutre, Mike !
lança
quelqu'un d'un ton goguenard.
La réponse fusa, tout aussi délicate :
-J'irais bien, mais ta sœur a vraiment fait du bon boulot cette nuit !
La réponse fusa, tout aussi délicate :
-J'irais bien, mais ta sœur a vraiment fait du bon boulot cette nuit !
À
Boonsboro, petite ville du Maryland, les frères Montgomery ont un
projet qui leur tient à cœur : transformer en hôtel une demeure
vieille de deux siècles, laissée à l'abandon. Une de ces maisons
dont Beckett, l'architecte de la famille, dirait qu'elle est
"habitée" tant il sent parfois une insaisissable présence
féminine entre ses murs. Comme d'étranges effluves de
chèvrefeuille... Beaucoup moins insaisissables, en revanche, sont
les sentiments qu'il éprouve depuis le lycée pour Clare, la
libraire, de retour en ville avec ses trois enfants après avoir
perdu son mari. Mais que pèse un flirt de jeunesse face à une
véritable histoire d'amour marquée par un drame ?
Lecture
finie
La
romance à commencer à me faire rêver avec les livres de Nora
Roberts...
...donc
pour moi c'est une référence.
Cette
jolie introduction est pour dire que d’ordinaire j'aime cette
auteure mais ici je ne l'ai pas appréciée. Avant de le lire, j'ai
lu pas mal de critiques assez positives.
Pour
ma part,
je n'ai pas apprécié. Je n'ai pas regardé la date de la première
parution mais j'ai trouvé ça un peu vieillot et j'ai eu du mal à
être alléché par ces trois frères et leur MÔMAN. Ça a cassé
l'image du mec viril.
Voilà
c'est tout, il faut de la romance
pour tous les goûts.
Disons que celui-ci n'est pas le mien.
En
tout cas, en lisant les critiques sur booknode, je me suis rendue
compte que le site recensait plus de 300 livres de Nora Roberts. Je
suis perplexe. Elle est prolifique, peut-être
trop pour qu'elle ai pu tout écrire...ou
alors elle écrit comme on se mouche !
Bref
Une
auteure à découvrir
(si
ce n'est pas déjà fait)
mais
pas avec ce livre là !
Il
rejoignit au pas de course les garçons qui cherchaient des bâtons à
lancer aux chiens.
—
Harry.
— Ils
mastiquent les bâtons, regarde.
—
Harry,
je t’avais fait une promesse, tu te souviens ? J’avais dit que je
t’en parlerais avant de demander ta maman en mariage. J’ai besoin
que tu me dises si c’est d’accord.
Harry
baissa les yeux sur le bâton qu’il tenait. Debout à côté de
lui, ses frères n’en perdaient pas une miette.
—
Pourquoi
tu veux te marier avec maman ?
— Parce
que je l’aime, Harry. Je vous aime aussi, les garçons, et
j’aimerais que nous formions une famille.
— Le
méchant monsieur a essayé de faire du mal à maman, intervint
Murphy. Mais tu es venu et vous l’avez battu et les policiers l’ont
mis en prison.
— Oui,
et vous n’avez plus d’inquiétude à avoir.
— Tu
vas dormir dans son lit ? voulut savoir Liam.
— Ça
fait partie du contrat.
— Des
fois, on aime bien aussi venir dans son lit, quand il y a de l’orage
ou qu’on fait des cauchemars.
— Alors
il faudra un grand lit.
Beckett
attendit pendant qu’ils échangeaient des regards - le langage
tacite entre frères qu’il connaissait si bien.
— C’est
d’accord, si elle veut.
Il
serra la main de Harry, puis attira les trois garçons dans ses bras.
—
Merci.
Souhaitez-moi bonne chance.
Il
retourna vers Clare en courant.
— Bonne
chance ! lui cria Murphy.
Si
Beckett n’avait pas été aussi nerveux, il aurait éclaté de
rire.
— Tu
m’expliques ? fit Clare.
—
C’était
une conversation entre hommes.
— Ah,
oui ? Tu me parles de chambres, de panier de basket, et tu
m’abandonnes au beau milieu de tes explications pour une
conversation entre hommes.
—
Je
ne pouvais pas finir sans en avoir parlé à Harry. Nous avions un
accord, et les garçons doivent savoir que je tiens mes promesses.
— Eh
bien, tant mieux pour toi, mais...
— Je
devais avoir son feu vert avant de te demander en mariage. Clare,
veux-tu m’épouser ? S’il te plaît, dis oui. Ne me fais pas
passer pour un loser devant les enfants.
La
main avec laquelle Clare s’apprêtait à repousser ses cheveux
s’immobilisa en l’air.
— Tu
veux dire que tu as demandé son consentement à mon fils qui n’a
même pas neuf ans ?
— C’est
l’aîné.
— Je
vois, dit-elle en se détournant.
—
Désolé,
s’excusa Beckett, je gâche tout. Je t’aime. J’aurais dû
commencer par là. Je te jure, je fais plus de gaffes avec toi
qu’avec quiconque. Je t’aime, Clare. Et j’aime tes enfants.
—
Je
sais.
Devant
ses yeux embués de larmes, les branches nues des arbres se
brouillèrent en un doux miroitement.
— Je
pourrais t’aimer même si ce n’était pas le cas, parce que
l’amour ne se commande pas. Mais jamais je ne pourrais t’épouser
si tu ne les aimais pas, si je n’avais pas la certitude que tu
seras un bon père pour eux.
Elle
refoula ses larmes de son mieux et se retourna.
— Moi
aussi, je t’aime, Beckett. Je t’aime éperdument, sans l’ombre
d’un doute ou d’une hésitation, et c’est avec la même
conviction que je suis prête à t’épouser.
Elle
se jeta à son cou.
— Mon
pauvre chéri, tu n’imagines pas dans quoi tu t’engages.
— Je
parie que si, et je compte bien en savourer chaque seconde.
Elle
s’écarta, perplexe.
— C’est
quoi, ce truc dans ta poche ? Et ne me dis pas que tu es juste
content de me voir.
— Oh,
j’avais oublié ! fit-il en extirpant un petit sac de la poche de
son jean. Tiens, c’est pour toi. Une nouvelle brosse.
Elle
écarquilla les yeux un instant, puis prit le visage de Beckett entre
ses mains.
— Pas
étonnant que je veuille t’épouser.
Beckett
la souleva dans ses bras et la fit tournoyer. Et quand il l’attira
contre lui, il leva le pouce dans son dos à l’intention des
garçons.
Les
enfants - leurs enfants - poussèrent des cris de joie et se ruèrent
vers eux, les chiens aboyant follement sur leurs talons.
À
paraître prochainement aux Editions J’ai lu, le prochain tome de
la série L'hôtel des souvenirs.