Lucien de Montforte se croirait-il tout-puissant ?

C'est
alors que, par un pied-de-nez du destin, le manipulateur va être
contraint de convoler à son tour avec cette femme qui a juré
qu'aucun homme ne deviendrait jamais son maître...
Il
aurait aimé renverser les barrières qui les séparaient, avoir le
droit de la réveiller par des caresses et de tendres baisers,
pouvoir assouvir enfin ce désir qui le torturait.
Il se remémora les mots qu'elle lui avait lancés avant de se cacher sous sa couverture.
"Franchement, Blackheath, je connais les hommes. Je sais comment ils fonctionnent."
Une ombre de sourire étira ses lèvres.
"Tu crois connaître mes semblables, n'est-ce pas, Eva? Eh bien, moi, tu ne me connais pas. Tu ignores jusqu'où je suis capable d'aller pour obtenir ce que je convoite, tu ignores que tu es devenue mon obsession, l'unique objet de ma passion. Je te vaincrai, vois-tu. Tu ne peux pas gagner. Malgré tous tes efforts, tu ne réussiras pas à m'emprisonner dans cette défroque d'être répugnant dont tu m'as affublé, tu ne me pousseras pas à me conduire comme un animal sous prétexte que, selon toi, les hommes ne valent pas mieux. Tu peux me rendre furieux, complètement fou, mais il y a une chose que tu ne m'enlèveras pas : ma volonté farouche de te conquérir. Tu es extraordinaire... l'égale de n'importe quel homme, supérieure à toutes les autres femmes. Oh, Eva, tu n'imagines pas la rage qui m'habite en cette seconde..."
Il se remémora les mots qu'elle lui avait lancés avant de se cacher sous sa couverture.
"Franchement, Blackheath, je connais les hommes. Je sais comment ils fonctionnent."
Une ombre de sourire étira ses lèvres.
"Tu crois connaître mes semblables, n'est-ce pas, Eva? Eh bien, moi, tu ne me connais pas. Tu ignores jusqu'où je suis capable d'aller pour obtenir ce que je convoite, tu ignores que tu es devenue mon obsession, l'unique objet de ma passion. Je te vaincrai, vois-tu. Tu ne peux pas gagner. Malgré tous tes efforts, tu ne réussiras pas à m'emprisonner dans cette défroque d'être répugnant dont tu m'as affublé, tu ne me pousseras pas à me conduire comme un animal sous prétexte que, selon toi, les hommes ne valent pas mieux. Tu peux me rendre furieux, complètement fou, mais il y a une chose que tu ne m'enlèveras pas : ma volonté farouche de te conquérir. Tu es extraordinaire... l'égale de n'importe quel homme, supérieure à toutes les autres femmes. Oh, Eva, tu n'imagines pas la rage qui m'habite en cette seconde..."