Il
est venu durant la nuit,
le
prédateur,
la
force et la puissance
La
séduction est profonde et primaire, il a touché son âme. Elle sent
ses besoins, sa noirceur, la solitude qui le hante. Elle brûle pour
lui et il a seulement touché son esprit.
Elle est venue à lui à l’aube, la pire heure pour lui. Quand la bête fait rage en lui, menaçant de le consumer, il a rempli la nuit d’un cri venu du plus profond de lui. Et elle a répondu, un rayon de lumière qui a percé son obscurité. Elle est un ange magnifique. Sa compassion et son courage, son innocence ont éveillé en lui une tendresse et un désir profond. Il sait qu’il va la posséder car elle seule peut dompter sa sauvagerie et lever les voiles d’ombres de son âme. Séparés, ils ne sont rien, réunis physiquement et spirituellement, ils peuvent se soigner mutuellement et vivre une éternité de nuits remplis d’amour.
Elle est venue à lui à l’aube, la pire heure pour lui. Quand la bête fait rage en lui, menaçant de le consumer, il a rempli la nuit d’un cri venu du plus profond de lui. Et elle a répondu, un rayon de lumière qui a percé son obscurité. Elle est un ange magnifique. Sa compassion et son courage, son innocence ont éveillé en lui une tendresse et un désir profond. Il sait qu’il va la posséder car elle seule peut dompter sa sauvagerie et lever les voiles d’ombres de son âme. Séparés, ils ne sont rien, réunis physiquement et spirituellement, ils peuvent se soigner mutuellement et vivre une éternité de nuits remplis d’amour.
—
N’essaie
pas de me contrôler, enchaîna-t-elle, comme si elle avait compris
qu’il était un danger pour elle. Car c’était le cas, il en
était conscient.
— Comment faire pour contrôler sa nature, petite ?
Il la vit sourire, sentit un vide se combler en lui, s’emparer de son cœur, réchauffer son sang. Qu’est-ce qui te fait penser que je suis petite ? Je suis aussi grande qu’une maison.
— Faut-il que je te croie ?
— Je suis lasse, et une nouvelle fois, je te prie de m’excuser. J’ai été ravie de parler avec toi.
— Mais ? suggéra-t-il doucement.
— Adieu.
Et ce fut tout.
— Comment faire pour contrôler sa nature, petite ?
Il la vit sourire, sentit un vide se combler en lui, s’emparer de son cœur, réchauffer son sang. Qu’est-ce qui te fait penser que je suis petite ? Je suis aussi grande qu’une maison.
— Faut-il que je te croie ?
— Je suis lasse, et une nouvelle fois, je te prie de m’excuser. J’ai été ravie de parler avec toi.
— Mais ? suggéra-t-il doucement.
— Adieu.
Et ce fut tout.