Jamison
Matthews désire Ryder
Montgomery depuis qu'elle est adolescente.
Mais aujourd'hui, Ryder et le groupe de son frère, Shaken Dirty,
connaît le succès, et elle est juste une de ces groupies fantasmant
sur le chanteur du groupe. Quelle pitié que Ryder la voit encore
comme une petite soeur. Non pas que cela importe. Son frère ne la
laisserait jamais faire, et la dernière chose que désire Jamison
est d'être une énième conquête de la rock star.
Ryder ne mérite pas le bonheur. Après que son succès ait détruit sa dernière petite amie, il a juré de ne plus jamais tomber amoureux. Alors quand Jamison, la fille qu'il était prêt d'aimer depuis des années, rejoint le groupe sur la route, il fera tout pour ne pas reconnaître l'étincelle entre eux... même après une nuit ensemble. Mais Jamison est déterminée à montrer à Ryder qu'il mérite d'être aimé - son amour à elle - et qu'elle a bien grandi et est prête à jouer.
Ryder ne mérite pas le bonheur. Après que son succès ait détruit sa dernière petite amie, il a juré de ne plus jamais tomber amoureux. Alors quand Jamison, la fille qu'il était prêt d'aimer depuis des années, rejoint le groupe sur la route, il fera tout pour ne pas reconnaître l'étincelle entre eux... même après une nuit ensemble. Mais Jamison est déterminée à montrer à Ryder qu'il mérite d'être aimé - son amour à elle - et qu'elle a bien grandi et est prête à jouer.
(Traduction
Forum BdP – Merci à elles !)
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Lecture
finie
Je
ferai une très courte chronique. Pour faire court, je n'ai pas
apprécié ma lecture. Alors je ne vais pas épiloguer. Je dirai
succinctement ce qui m'a déplu.
Premièrement,
je m'attendais à une lecture New Adult dans l'air du temps, un peu à
la manière de S.C Stephens, Klylie Scott et autres Abbi Glines. Je
les cite car elles ont pris les mêmes ingrédients que Tracy Wolff :
de la romance New Adult dans le milieu du rock...
...mais pour
Déchaîne-moi la sauce n'a pas pris. L'écriture est
plate et « vieillotte ». Il y a peu d'action...
Je
n'en dirai pas plus.
Une
déception.
La
question de Jamison demeura suspendue dans l’air entre eux. Il
avait beau savoir qu’elle attendait sa réponse, Ryder peinait à
la lui donner. Ce n’était pas qu’il ne trouvait pas ses mots.
Mais plutôt – et cela pour la première fois depuis qu’il
était adulte – qu’il n’avait vraiment pas envie de les
prononcer. Pas envie d’assombrir encore cette sale journée.
Mais
que cela lui plaise ou non, il fallait bien que les mots sortent à
un moment. Jamison avait failli se faire violer pendant cette
tournée, elle avait dû subir les assauts des groupies, et assister
à l’overdose d’un de ses meilleurs amis. Ajoutez à cela la
tourmente de Ryder, et tous les ingrédients étaient réunis pour
une foirade en bonne et due forme. Jamison allait souffrir – par
sa faute – même s’il ne voulait pas en arriver là. Il ne
pouvait pas – il ne voulait pas – bousiller sa vie
comme il avait bousillé celle de Carrie. Ou encore celle de sa
propre mère.
Après
avoir ordonné au vigile de ne pas le déranger, Ryder fit asseoir
Jamison sur une chaise contre le mur de la chambre. Il vérifia que
son ami dormait toujours paisiblement et que l’infirmière venait
de passer.
Autrement
dit, ils étaient tranquilles pour un moment. Le timing était
parfait. Du moins, il ne pouvait pas rêver mieux. Ainsi, et bien que
cela lui déchire le cœur plus qu’il ne l’aurait imaginé, Ryder
entrouvrit ses lèvres et se força à prononcer les paroles qui
allaient tout changer.
— Je
crois que ce truc entre nous arrive en bout de course. La fête est
finie, Jamison, et on va tous prendre des chemins différents
désormais. C’est probablement le moment pour nous de redevenir de
simples amis.
Durant
de longues secondes, elle ne dit rien et se contenta de le dévisager
de ses grands yeux améthyste. Il attendit qu’elle l’engueule,
qu’elle le traite de salaud, qu’elle lui hurle dessus en lui
reprochant de l’avoir allumée comme il allumait toutes les femmes
qui avaient croisé sa route jusque-là.
Mais
finalement, Jamison ne fit rien de tout cela. Rien du tout. Elle se
contenta de hocher la tête comme s’il venait simplement de lui
annoncer la météo. Ou comme si elle s’était attendue à ces
paroles depuis le début.
Sans
un mot, elle se leva et vint se planter devant lui. Avant de déposer
un baiser sur sa joue.
— D’accord.
D’accord ?
C’était
donc tout ? Il avait l’impression qu’il venait de s’arracher
le cœur et tout ce qu’elle trouvait à dire, c’était
« d’accord » ?
— Je
ne veux pas te blesser, Lollipops. En fait…
Elle
posa deux doigts sur ses lèvres.
— Chut…
Je t’ai dit quand on a commencé que j’étais une grande fille et
que je saurais me débrouiller. Tout va bien. Je vais bien. Mais je
ferais sans doute mieux d’y aller. Je dois m’occuper de Jared. Et
m’assurer que Victoria ou Micah lui fichent la paix, murmura-t-elle
avant de rejoindre le lit où dormait Wyatt. Quand il se réveillera,
dis-lui que je suis passée le voir et que je reviendrai demain.
À
ces mots, elle embrassa Wyatt sur la joue.
Puis,
en regagnant la porte, elle s’arrêta de nouveau devant lui pour
lui déposer un dernier baiser sur sa joue.
— Bonne
nuit, Ryder.
L’instant
d’après, elle disparut, et il se retrouva les yeux dans le vague,
à essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Avant qu’il
puisse trouver une ébauche d’explication, la voix de Wyatt,
faiblarde mais empreinte d’une note autoritaire, résonna dans la
chambre.
— Tu
es un putain d’abruti, mec, tu sais !