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mardi 22 janvier 2019

Killer Love de Gwen Delmas


    Morsen, imposant et ténébreux, observe Alessia, déterminée et discrète.
    Il l’aborde, se glisse sous ses défenses et la fait sourire, se sentir belle pour la première fois depuis longtemps.
    Ce qu’elle l’ignore, c'est qu'il referme sur elle un piège sans issue. Il a des ordres précis, des soupçons et des secrets violents.
    Ce qu’il l’ignore, c'est qu'elle a le pouvoir de le désarmer plus sûrement que le pire de ses ennemis, elle va remettre en cause toutes ses certitudes.
    À ce jeu de dupes et de mensonges, chacun risque sa vie, son âme et son cœur. Qui en sortira victorieux ? 


     

     
    Une lecture qui ne m'aura pas convaincue. En lisant le résumé je pensais trouver tout ce que j'aime dans ce type de romance : des méchants -vraiment méchants-, un amour impossible et une histoire sous forme de compte à rebours qui vous fait dévorer les pages.


    La vie d'Alessia est en suspens. Morsen, n'est pas un homme gentil. Il est chargé de surveiller la jeune femme mais ce tueur au cœur froid tombe sous son charme. Il lui est impossible de dévoiler sa véritable identité. Dès lors, un jeu de dupes se met en place ou personne n'en sortira gagnant.


    Alors dis comme ça, ça donne envie mais la construction du récit ne permet pas à l'histoire d'être vraiment haletante. D'abord le point de vue narratif est presque toujours celui du personnage masculin, Morsen. Pourquoi pas mais il y a polarisation autour de lui qui gêne la vitesse du récit. On est toujours dans sa tête. Il y a trop de « verbiages » et d'introspection. Cela ralentit énormément le récit et cela enlève du mystère à ce héros qui se veut mystérieux et froid. Clairement, on a envie de connaître plus Alessia . Elle aurait mérité un traitement plus important. La place des deux héros dans le récit ne m'a pas semblé harmonieuse et juste.


    Quant à l'intrigue en elle-même, elle perd de son intérêt à force de tout centré sur les sentiments du héros. J'avoue aussi ne pas avoir accroché au style d'écriture qui met en avant beaucoup trop de clichés dans la tournure des phrases.


    Bref, un roman dont le résumé semblait prometteur mais mais dont le traitement de l'histoire ne m'a malheureusement pas convaincue.





    Sa posture de pasionaria, joues rougies de fureur, lèvres gonflées d’insultes, poings crispés sur les hanches, me donne une seule envie : la baiser sauvagement, jusqu’à ce que la jouissance soit responsable de sa rougeur, mes baisers mordants de l’état de ses lèvres et que ses poings se crispent lorsque l’orgasme la tétaniserait.
    Cette idée totalement déplacée me coupe un instant le souffle, mais donne un éclat particulier à mes yeux. Alessia, qui s’est approchée au point d’effleurer mon bras du tissu aérien de sa robe, le reconnaît à son tour. Elle se fige tout contre moi, choquée.
    Connard !