Sortie : 10 janvier |
Elle
croyait qu’elle n’avait plus rien à perdre…
Un regard. Un seul regard d’Ezio a suffi pour que Calie comprenne qu’elle pouvait encore ressentir des émotions. Dans les yeux de son garde du corps, elle a lu la même souffrance et la même rage qui sont les siennes depuis que la vie lui a arraché sa mère, puis son père. Et, bien qu’elle ignore tout de l’histoire contée par les cicatrices et les tatouages de l’homme de main de son oncle, elle sait désormais qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le pensait. Mais ce lien silencieux qui les a réunis pendant une seconde est aussi salvateur que toxique, car Ezio évolue dans un milieu violent et dangereux. Alors, elle doit à tout prix rester à distance ; elle ne peut pas courir le risque de s’attacher à lui et de le perdre : la mort lui a déjà tant pris qu’elle n’a plus rien à lui donner, si ce n’est sa propre vie.
M.
J. Swan est une maman de deux enfants qui ne tient pas en place.
Grande dévoreuse de livres et de séries, elle y puise souvent son
inspiration, tout comme dans le monde qui l’entoure. Elle s’est
plongée très tôt dans l’écriture et ne cesse depuis de vouloir
faire rêver les autres avec ses histoires.
J’enchaîne
en ce moment d'excellentes lectures. Super, me direz-vous . Oui mais
du coup j'ai tendance à placer la barre assez haut.
Ainsi
Toxic Love est une très belle romance mais qui n'a pas le brio de
mes lectures précédentes.
J'ai
vu que c'était la première romance de cette auteure. Et avec elle,
je comprends mieux quand je lisais dans certaines chronique « Bien
malgré quelques maladresses. »
J'avais
du mal à comprendre ce jugement car souvent les « maladresses »
sont des choix assumés de l'auteur qui plaisent ...ou pas.
Pas
ici. J'ai l'impression que l'histoire est bonne mais pas assez
précisée. Je m'explique.
Calie
est une jeune femme qui a perdu sa mère et son père et qui ne va
pas s'arrêter là en matière de morts... Pourtant c'est déjà
beaucoup ! Alors certes, la romance se dédouane facilement de
la réalité mais j'ai eu du mal à adhérer à ce personnage qui se
jette dans sa nouvelle vie sans presque faire le deuil de son
ancienne.
Ainsi,
elle est prise en charge par son oncle qui est à la tête d'un gang
de motards. Il y a pas mal de références à Sons of Anarchy que je
n'ai pas vu mais qui a l'air d'avoir fortement inspiré M.J. Swan.
Donc
Calie rentre de façon assez facilement dans ce nouveau monde pour le
moins particulier. Elle n'a pas eu l'air non plus tellement surprise
et son adaptation est assez prodigieuse. Elle est protégée par un
jeune homme Ezio qui est un des hommes de main de son oncle.
Entre
ces deux-là, on a très vite un jeu de t'aime-je te déteste qui m'a
semblé assez mal amené même si j'aime bien ce type de relation.
C'est à ce moment que le mot maladresse à commencer à se mettre en
place.
La
jeune femme est menacée et elle doit être protégée en permanence
par le bel âtre tatoué. C'est le fil conducteur de l'histoire avec
leur romance.
J'ai
bien aimé mais je dois admettre que beaucoup d'éléments m'ont
semblé incohérents notamment la personnalités des personnages et
les rapports qu'ils entretiennent entre eux. Quant au dénouement de
l'histoire, il m'a semblé complètement invraisemblable.
Bref,
j'ai quand même passé un bon moment de lecture mais l'ensemble m'a
semblé confus. Le tome 2 est déjà sorti et je suis quand même
très tentée de connaître la suite des aventures extraordinaires de
Calie.
"
Il avait une vilaine plaie sur l’avant-bras gauche mais le flot de
sang ne venait pas de là. Je me plaçai entre ses jambes et
entrepris de le secouer doucement.
– Ezio
? Ezio, réveille-toi !
Il
ne bougeait pas. Une peur atroce me tordit soudain les entrailles.
– Tu
vas pas me faire ça, hein.
Je
mis deux doigts sur son cou et poussai un énorme soupir de
soulagement quand je sentis son pouls. Je plaçai mes mains de chaque
côté de son visage et le secouai de nouveau. Mais il était
toujours inconscient. L’eau tiède continuait de couler sur nous et
j’eus alors une idée. Je tournai le robinet vers le mur et l’eau
tiède se transforma en eau froide. Je réprimai un frisson. Pourquoi
fallait-il que ça tombe sur moi ? Je ne savais même pas ce qu’il
avait, ni ce que je devais ou ne devais pas faire.
J’aurais
voulu appeler Justin mais mon portable était dans le salon et
j’avais peur de le laisser tout seul. Finalement, je pris mon
courage à deux mains et le giflai de toutes mes forces.
– Réveille-toi
!
Il
grogna. J’attendis, la main en l’air, dans l’espoir qu’il
reprenne enfin connaissance, mais en vain. Je le pris par le col de
son T-shirt et le secouai comme un prunier.
– Putain,
Ezio, allez !