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1818.
Hawker, agent de la Couronne, trouve sur son perron une femme
poignardée. Pas n'importe quelle femme : Justine du Motier, dite
Chouette ; la femme la plus dangereuse de Londres. Sans doute ne lui
reste-t-il que quelques heures à vivre... Alors, à quoi bon se
remémorer leur rencontre en France sous la Terreur, quand ils
n'étaient que des enfants, pions dérisoires manipulés par la
Police secrète ? À quoi bon se rappeler la passion qui les a unis
jusqu'à ce que la trahison et la haine les séparent ? Aujourd'hui,
Justine est blessée, mourante. Elle est son ennemie et aussi l'amour
de sa vie.
Lecture
finie
Malgré
la 4ème de couverture qui avait tout pour me plaire, j'avoue être
passé à côté. Enfin non pas vraiment. C'est une lecture plaisante
mais elle bien en dessous de ce que j'attendais. J'ai passé un bon
moment de lecture mais franchement tout était beaucoup trop
prévisible. Le suspense m'a semblé artificiel.
-Je
n’ai jamais désiré personne d’autre.
-
Mais il n’y a pas que du désir, n’est-ce pas ? Depuis le début,
il y a autre chose. Tout le reste. Toi et moi, nous sommes faits l’un
pour l’autre. Épouse-moi.
Trop
d’années nous séparent, songea-t-elle. Des années sombres
pendant lesquelles j’ai fait des choix difficiles qu’il me faut
assumer aujourd’hui.
-
Je ne suis plus celle que j’étais à vingt ans.
-
Je ne suis pas le même non plus. Et il n’y a jamais eu personne
d’autre, ni de ton côté, ni du mien. Cela ne changera pas.
-
Tu ne me connais pas.
-
Je te connais sur le bout du doigt. Tout ce temps, en Italie et en
Autriche, partout, nous savions toujours ce que l’autre allait
faire. Nous étions si proches, nous aurions pu être assis comme
maintenant.
Sa
nuque, ses épaules nues, son dos sous la soie… Il laissa courir sa
main sur elle.
-
Je te connais par coeur.
-
Je ne vois aucune raison de …
Un
doigt posé sur ses lèvres l’arrêta.
-
Je t’aime, bon sang, murmura-t-il.
-
Je ne suis pas facile à vivre.
-
Je suis impossible à vivre.
Trouver
les mots pour exprimer ce qu’elle voulait dire était si difficile.
Les avait-elle seulement en elle? Et puis, sans qu’elle sache
comment, elle trouva.
-
Il n’y a jamais eu que toi.
-
Épouse-moi.
-
D’accord.
Ce
n’était pas suffisant. Sombre, déterminé, il insista:
-
Pourquoi ? Pourquoi allons-nous nous marier, Chouette ?
Elle
prononça alors les mots qu’il avait besoin d’entendre.
-
Je t’aime.