Celia
Wird et ses trois sœurs sont comme toutes les autres jeunes femmes
de leur âge, à une toute petite exception près, car elles sont le
fruit d’une malédiction qui a mal tourné.
En
effet, elles ont chacune un pouvoir unique qui les rend un peu...
bizarres.
Quand
Celia et ses sœurs ont aidé le maître vampire, Misha, à sauver sa
famille, leur « anomalie » est devenue célèbre dans toute la
communauté surnaturelle de Tahoe.
Mais
la célébrité a ses mauvais côtés et être différent peut
parfois être une tare.
Comble
du malheur, Celia se meurt d’amour pour le Meneur des loups-garous,
Aric Connor, mais sa meute va tout faire pour les séparer afin de
préserver le statut de sang-pur de son Alpha.
Et
quand des garous sont retrouvés morts et que tous les indices mènent
aux vampires, Celia voit son idylle compromise. Derrière le chaos se
cache une nouvelle menace, une entité malfaisante qui se fait
appeler la Tribu.
Or,
Celia et ses sœurs sont dans sa ligne de mire.
Cecy
(prononcée Sessy) Robson est une auteure primée et publiée à
l'échelle internationale. Finaliste du prix RITA® à double
nomination, gagnante du Maggie Award, lauréate du Prix d'excellence
Gayle Wilson et auteur de plus de vingt titres, vous pouvez
généralement trouver Cecy sur son ordinateur portable ou trébucher
à la recherche de caféine.
Autant
j'avais aimé le tome 1, autant j'ai adoré le tome 2. Tout ce qui
m'avait semblé confus dans le 1er opus est beaucoup plus net ici et
franchement Étreinte maudite est vraiment un cran
au-dessus à bien des niveaux.
Premièrement
l'histoire m'a semblé plus aboutit. Les méchants sont ici des
entités démoniaques qui semblent incontrôlables. Elles ont émergé,
on ne sait comment mais elles tiennent vraiment en haleine le
lecteur...ce sont des horribles bestioles qui ne pensent qu'a manger
à
la manière des cannibales et à forniquer ou
plutôt violer...Bref, des méchants...vraiment méchants
comme je les aime.
Et
puis la série tourne autour de 4 sœurs mais si Celia qui a le 1er
rôle. J'avoue que j'étais un peu perdue entre ses sœurs et leur
chéri. Ici, ce n'est plus le cas. Tout à déjà été mis en place
et il y a vraiment un bon équilibre entre le déroulé des histoires
secondaires des sœurs et celle principale de Celia.
Je
dois dire que c'est certainement pour ça que j'ai autant aimé le
2ème tome. Ici, on a une MAGNIFIQUE histoire d'amour impossible. Je
ne vous en dis pas plus mais c'est vraiment très haletant et toutes
les romantiques y trouveront leur content.
Bref,
une série qui se bonifie au fil des tomes : vivement le
tome 3 !
Malheureusement
, il faudra s'armer de patience car il n'est prévu que le 9
décembre...
Je
me serais bien jetée dans ses bras s’il n’avait pas dit ça sur
un ton aussi sinistre, ce qui me confortait dans l’idée que cette
connexion entre nous n’était peut-être pas une bonne chose. Il
garda le silence jusqu’à ce qu’il se gare devant chez moi. Là,
il se contorsionna pour me faire face. Je détachai ma ceinture et
croisai les jambes, la tête tournée dans sa direction. Aux yeux de
n’importe qui d’autre, j’aurais semblé calme, voire lasse. Mon
alter ego félin affectait un air de totale détente. Cependant, la
bête d’Aric pouvait percevoir mon anxiété, mes muscles tendus et
mon cœur battant la chamade. C’était la première fois de ma vie
que je rencontrais quelqu’un avec qui je pouvais être moi-même,
mais à cet instant nous nous regardions comme deux étrangers.
Aric
saisit mon visage d’une main et me caressa doucement la joue de son
pouce. La lumière qui filtrait à travers le toit ouvrant se
reflétait dans ses grands yeux marron. J’avais envie de le
toucher, mais mon instinct protecteur avait pris le dessus, tout
comme ma timidité. Donc, je restais là à attendre, le regard fixe,
envoûté par sa beauté bestiale et le rythme régulier de son pouce
sur ma peau.
— Celia,
je ne peux pas délaisser mes responsabilités de sang pur, dit-il
calmement. Mais je ne peux pas non plus ignorer ce qu’il se passe
entre nous. J’aimerais qu’on tente notre chance. Enfin, si tu en
as envie aussi.
Quand
Aric passa ses bras autour de moi, ça me fit un peu bizarre. Je me
sentais comme quand j’avais treize ans, au bal du collège. Mais la
chaleur familière ne tarda pas à nous envelopper et je m’abandonnai
à son étreinte. Je me répétais que, dès qu’une chanson plus
rythmée arriverait, nous nous séparerions, mais les slows
continuaient de s’enchaîner. Je me servis de cette excuse pour
enlacer Aric une dernière fois. Je supposai que la même pensée lui
avait traversé l’esprit, car il m’attira plus près de lui et me
caressa le dos. Un sentiment de sécurité et de sérénité
emplissait à nouveau mon âme, quand, soudain, l’un des serveurs
s’approcha de nous.
— Excusez-moi,
monsieur, mais il y a une jeune femme dehors qui veut vous parler.
Elle prétend être votre fiancée.
Collée
contre le torse d’Aric, je m’attendais à ce qu’il brise notre
étreinte pour la toute dernière fois, mais il continua de danser,
comme si le serveur ne nous avait jamais interrompus.
— Je
ne t’ai jamais présenté mes excuses pour Barbara, murmura-t-il,
la voix chargée de regrets.
Ce
soudain coup de poignard en plein cœur me fit grimacer.
— Aric,
s’il te plaît, ne prononce pas son nom. Savoir que tu passes
toutes tes nuits avec elle me fait déjà bien assez de mal.
— Celia,
je te jure que je ne l’ai jamais touchée.
Il
ferma les yeux et soupira profondément.
— Comment
t’expliquer ? chuchota-t-il en posant son front contre le
mien. Si je suis avec elle, c’est uniquement parce que j’y suis
obligé. Je n’ai pas le choix.
Il
effleura mes lèvres des siennes et continua :
—
Sinon, c’est avec toi que
je serais. C’est avec toi que je veux me marier. C’est avec toi
que je veux avoir des enfants. C’est avec toi que je veux passer
mes vieux jours. Je t’aime, ma douce. Je t’ai toujours aimée.
Seulement, je ne peux pas être avec toi.
À
ces mots, ma tigresse éclata en sanglots. Les larmes d’Aric
roulèrent sur mes joues et se mêlèrent aux miennes. Alors que je
pensais que la douleur avait atteint son paroxysme, il m’embrassa.
Ce qui avait commencé de façon tendre et lente se transforma
rapidement en un baiser enflammé et désespéré.
— Aric !
hurla Barbara depuis le hall d’entrée.
J’essayai
de reculer, mais son étreinte se resserra et ses baisers
s’intensifièrent.
— Excuse-moi,
mais ceci est une fête privée et tu n’es pas invitée, la gronda
Emme.
— Dégage
de mon chemin, petite, l’avertit Barbara.
Le
martèlement de hauts talons résonna sur la piste de danse. Je
savais qu’ils appartenaient à Taran avant même qu’elle n’ouvre
la bouche.
— Ferme
ta gueule et bouge ton cul de là, pouffiasse ! s’énerva-t-elle.
— Barbara,
Aric est un peu occupé là, dit Gemini calmement. Mais je suis sûr
qu’il ne va pas tarder à te rejoindre.
— Ça,
je le vois bien qu’il est occupé !
J’essayai
de me dégager, car je n’avais pas envie qu’une bagarre éclate
au mariage de ma sœur. Aric savait pertinemment que nous ne pouvions
pas être ensemble. Et moi aussi je le savais. C’était juste un
moment de faiblesse de notre part, je m’y étais accrochée autant
que je l’avais pu, mais il était temps à présent de dire adieu.
Je brisai son étreinte et reculai, malgré mes bras qui mouraient
d’envie de se rependre à son cou.
—
Les choses ont changé,
Aric. Pas seulement pour toi, mais pour moi aussi, lui dis-je.
Je
tressaillis, en pensant à ce que j’étais sur le point de lui
dire.
— J’ai
pris une décision. J’espère que tu la respecteras et que tu
pourras un jour me pardonner.
Sa
véhémence me cloua sur place.
— Qu’est-ce
que tu as fait ? me demanda-t-il en essayant de reprendre le
contrôle de sa respiration haletante.
— Je
ne peux pas t’expliquer maintenant, dis-je m’approchant de lui
pour caresser son visage. Quoi qu’il arrive, souviens-toi que je
t’aime.