Si
Valeria est amoureuse de Bruno, pourquoi n’arrive-t-elle pas à
oublier Victor ?
Carmen
aurait-elle pris du poids pendant son voyage de noces ?
Lola
s’interroge : est-elle vraiment faite pour la vie de couple ?
Nerea,
elle, décide de se reprendre en main.
Toujours
aussi passionnée, Valeria…
Comme
toi !
Inséparables,
Valeria, Carmen, Lola et Nerea ne se cachent rien. Ce qui aidera
Valeria à pimenter son dernier roman, auquel elle s’apprête à
apporter la touche finale.
Espagnole,
née à 1984 à Valence.
Elisabet Benavent est romancière.
Licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.
D’abord auto éditée, la publication en 2013 de ses romans "Dans les pas de Valeria" ("En los zapatos de Valeria"), "Dans le miroir de Valeria" ("Valeria en el espejo"), "Les hauts et la bas de Valeria" ("Valeria en blanco y negro") et "Passionnément Valeria" ("Valeria al desnudo") a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus. Traduite dans 7 pays, la saga "Valeria" a été achetée par Netflix et devrait paraître courant 2020.
Elisabet Benavent est romancière.
Licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.
D’abord auto éditée, la publication en 2013 de ses romans "Dans les pas de Valeria" ("En los zapatos de Valeria"), "Dans le miroir de Valeria" ("Valeria en el espejo"), "Les hauts et la bas de Valeria" ("Valeria en blanco y negro") et "Passionnément Valeria" ("Valeria al desnudo") a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus. Traduite dans 7 pays, la saga "Valeria" a été achetée par Netflix et devrait paraître courant 2020.
Lecture
finie
Toutes
les meilleures choses ont une fin et La série d'Elisabet Benavent ne
déroge pas à la règle. J'avoue une petit pincement au cœur à
l'heure de refermer la dernière page du livre.
J'ai
découvert progressivement cette auteure. C'est à dire que le
premier tome m'a plu mais n'a pas été un coup de cœur. Il faut
dire que l'univers de ces quatre copines est très particulier... Ce
sont des femmes libérés, excentriques et qui vivent passionnément
leur vie. Enfin peut-être pas toutes mais c'est leur indéfectible
amitié qui leur permet de s'épanouir et de s'affirmer. Rien que
pour ça, le livre procure un excellent moment.
Je
suis devenue addicte au fil des tomes ; je me suis vraiment
attachée à Valeria, Carmen, Lola et Nerea. J'avais envie de faire
partie de la bande !
J'ai
autant aimé ce tome-ci car l'auteure reste fidèle aux ingrédients
qui ont produits chaque excellent roman de la série.
Je
dois avouer cependant que le triangle Valeria, Bruno et Victor m'a
déplu...Enfin quoi, VICTOR !
Valeria vit le parfait amour avec Bruno depuis un an. Car oui, on
retrouve tout ce petit monde plusieurs mois après et pour certaines
les choses ont pas mal évolué. Ainsi comme je le disais notre
Valeria vit une relation avec Bruno mais n'a pas totalement oublié
Victor (on l'a comprend...). D'ailleurs ce dernier ne s'avoue pas
vaincue et veut montrer à sa belle qu'il a changé.
Pour
Lola aussi, son cœur balance entre deux hommes : son jeune
amant ou son patron ? Telle est la question, comme dirait
l'autre Danois. Quant à Carmen, après s'être mariée avec Barto,
elle voit encore de nouveaux changements qui la perturbent. Nerea
n'est pas en reste côté cœur. Elle est attirée par Jorge mais
elle n'arrive pas à dépasser certains traits de son caractère
qu'elle trouve rédhibitoire. Qu'est-ce qui l'emportera ?
Bref
, nos quatre amies vivent de nombreuses contradictions et le bon
choix ne semble pas évident.
L'humour
et la détente sont les maîtres mots de l'auteure qui nous fait
passer un moment toujours aussi agréable. N'oublions quand même pas
de mentionner le côté sexy de cette série qui nous propose de très
beaux mâles. Et puis sans être Espagnole, j'avoue avoir
un faible pour ce pays et ça a été un autre plaisir que de me
plonger dans ce contexte -là.
Bref,
comme je vous le disais en introduction : toutes les meilleures
choses ont une fin mais c'est quand même à regret que je quitte
cette série que je vous conseille vivement.
—
Allô ? répondis-je,
étonnée de recevoir un appel à une heure aussi tardive.
— J’espère
que je ne t’ai pas réveillée, mais il faut que je te parle,
annonça Victor d’une voix calme, mais ferme.
Je
posai une main sur mon front et allai m’asseoir devant la fenêtre
ouverte.
— Il
ne faut pas que ce qui s’est passé aujourd’hui se reproduise,
Valeria, ne serait-ce que par égard pour Lola. Mais ce n’est pas
la seule raison. Nous devons nous comporter en adultes et tirer un
trait sur toute cette histoire.
Les
mots sortaient de sa bouche avec aisance, comme s’il savait
exactement ce qu’il voulait dire et n’avait pas l’intention de
s’éterniser sur un sujet qui, pour lui, était clos.
— Entre
nous, tout est parti en vrille. Nous avons souvent fait fausse route,
mais ce soir-là je me suis franchement senti mal.
— À
cause de moi… ? balbutiai-je. Ce n’était pas délibéré en tout
cas.
— J’imagine.
Mais nous avons tous les deux pris une décision, Valeria. Je préfère
être cash avec toi. Tu as choisi Bruno. Il est inutile de retourner
le couteau dans la plaie.
— Tu
as raison. Jusqu’à un certain point.
—
Comportons-nous en adultes
intelligents. Si nous traînons ces casseroles toute notre vie, nous
allons fiche en l’air ce qui en vaut vraiment la peine.
— Le
mieux serait d’entretenir une relation cordiale, déclarai-je sans
y croire une seconde.
— Que
tu n’aies pas envie de dîner avec moi et Lola, je peux le
comprendre, mais que tu partes en courant comme tu l’as fait, non.
— J’ai
pensé que c’était mieux ainsi, parce que vous aviez envie d’être
ensemble et que j’étais de trop.
Victor
soupira, et je fermai les yeux. Je songeai à ses lèvres gourmandes
et l’imaginai assis chez lui, à la cuisine, et se passant une main
dans les cheveux.
— Ça
n’arrivera plus, affirmai-je.
— À
partir d’aujourd’hui, si tu es d’accord, je propose que nous
entretenions des relations cordiales.
— Je
suis d’accord.
Nous
observâmes quelques secondes de silence durant lesquelles je sentis
comme une douleur sous ma peau. Ce n’était pas la première fois.
J’avais le souffle coupé.
— Ne
va pas t’imaginer que ça m’amuse, soupira-t-il. Je n’ai pas
oublié les choses que je t’ai dites et que je t’ai promises.
Pour moi, c’est on ne peut plus clair, Valeria, mais pour toi…
— On
va se simplifier la vie, Victor. On va s’en tenir à une relation
cordiale.
Quartier
multiethnique branché de Madrid.