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jeudi 5 novembre 2020

Les Greycourt, Tome 1 : Ma sorcière adorée d' Elizabeth Hoyt


Depuis l'aube des temps, une communauté secrète œuvre à défendre la liberté des femmes.. Initiée dès son plus jeune âge, Freya de Moray est devenue leur informatrice. Pour sa nouvelle mission, elle se rend près de la frontière écossaise où, sous l'apparence d'une simple dame de compagnie, elle se mêlera aux invités d'une garden-party pour enquêter sur un parlementaire aux idées rétrogrades. Mais à Lovejoy House, Freya retrouve également Christopher Renshaw, à qui elle voue une haine viscérale depuis le drame qui a brisé leurs deux familles quinze ans plus tôt. Or, l'homme qu'il est devenu va troubler ses sens, au point de mettre en péril ses convictions et son combat militant...


 
Elle étudie l'anthropologie à l'Université du Wisconsin où elle a rencontré son mari, archéologue. Elle est l'auteur de la série Les trois princes, qui a été très remarquée par des milliers de lectrices dans le monde, et de La légende des quatre soldats. 


Moi qui suis une grande fan d'Elizabeth Hoyt, je dois avouer que je n'ai pas trouvé tout ce que j'aime chez elle ou alors si mais de manière plus anecdotique.
J'ai quand même aimé parce qu'un roman de cette auteure même moyen vaut quand même le détour mais...j'ai lu beaucoup mieux d'elle, je l'avoue.
En fait dès que les amoureux tombent dans les bras l'un de l'autre, il n'y a plus de tension et c'est une fin avant l'heure. La dernière partie du roman m'a semblé traîner en longueur.




Vous allez me rendre ma chevalière ! Maintenant. Sinon, je vais de ce pas mettre les autres au courant. — Jamais ! siffla-t-elle.Quelque chose céda en lui. À cause de cette odeur de chèvrefeuille, ou à cause de sa belle bouche sensuelle plissée dans une moue méprisante ? Il n’aurait su le dire. Il crispa les mains sur ses épaules délicates et lui donna une secousse. — Rendez-moi cette bague ! — Si j’étais un homme, je vous défierais en duel et je vous éventrerais à coups d’épée ! jeta-t-elle, le regard flamboyant. Christopher eut un rire stupéfait. L’intimidation physique ne servait qu’à la rendre plus sauvage encore. Décidément, elle n’avait peur de rien. — Quelle furie vous faites,murmura-t-il, un peu calmé. Comme si vous pouviez me battre à l’épée ! On croirait entendre une gamine vexée. — Je ne suis pas une gamine ! Il laissa tomber son regard sur le ridicule petit bouquet de fleurs piqué dans son fichu, entre le doux renflement de ses seins. Sans vergogne, il la reluqua en prenant tout son temps. — J’avais remarqué. Elle s’empourpra violemment et, l’espace d’un instant, il crut qu’elle allait exploser. Puis, d’une voix sourde, elle articula : — Demain à l’aube. Choisissez le lieu. — Vous me donnez rendez-vous, mademoiselle Stewart ? Ses yeux verts étincelèrent. — Non, je veux voir couler votre sang ! Nous allons nous battre en duel.



Il entra avec Tess et referma la porte.
Tu n’avais pas besoin de venir, remarqua-t-elle sèchement.
Sans doute, mais j’en avais très envie, rétorqua-t-il.
Il déplaça le fauteuil qui se trouvait près du lit pour le placer devant la cheminée et s’y installa. Tess trottina jusqu’à l’âtre, tourna plusieurs fois sur elle-même et se laissa tomber sur le sol avec un soupir.
Qu’est-ce que tu fais ? s’étonna Freya, les sourcils froncés.
Cela me paraît évident : je m’apprête à passer la nuit ici.
Son expression perplexe l’amusa presque.
Mais…
Oui ?
Eh bien…
Elle agita la main, comme si le reste coulait de source.
Quoi ?
Oh… tu sais bien ! s’impatienta-t-elle en rougissant.
Hélas, je ne suis pas très doué pour lire dans la tête des femmes, en particulier la tienne.
Tu n’es pas obligé de passer la nuit dans ce fauteuil. Tu peux dormir avec moi.
Non, décréta-t-il en se tournant face aux flammes.
Non ?
Pour une fois, elle semblait déstabilisée, et peut-être un peu peinée.
Tu t’es lassé de moi ?
En d’autres circonstances, il aurait ri.
Au contraire. Je ne me sens pas capable de dormir à tes côtés en tout bien tout honneur.
Oh…