Depuis
l'aube des temps, une communauté secrète œuvre à défendre la
liberté des femmes.. Initiée dès son plus jeune âge, Freya de
Moray est devenue leur informatrice. Pour sa nouvelle mission, elle
se rend près de la frontière écossaise où, sous l'apparence d'une
simple dame de compagnie, elle se mêlera aux invités d'une
garden-party pour enquêter sur un parlementaire aux idées
rétrogrades. Mais à Lovejoy House, Freya retrouve également
Christopher Renshaw, à qui elle voue une haine viscérale depuis le
drame qui a brisé leurs deux familles quinze ans plus tôt. Or,
l'homme qu'il est devenu va troubler ses sens, au point de mettre en
péril ses convictions et son combat militant...
Elle
étudie l'anthropologie à l'Université du Wisconsin où elle a
rencontré son mari, archéologue. Elle est l'auteur de la série Les
trois princes, qui a été très remarquée par des milliers de
lectrices dans le monde, et de La légende des quatre soldats.
Moi
qui suis une grande fan d'Elizabeth Hoyt, je dois avouer que je n'ai
pas trouvé tout ce que j'aime chez elle ou alors si mais de manière
plus anecdotique.
J'ai
quand même aimé parce qu'un roman de cette auteure même moyen vaut
quand même le détour mais...j'ai lu beaucoup mieux d'elle, je
l'avoue.
En
fait dès que les amoureux tombent dans les bras l'un de l'autre, il
n'y a plus de tension et c'est une fin avant l'heure. La dernière
partie du roman m'a semblé traîner en longueur.
Vous
allez me rendre ma chevalière ! Maintenant. Sinon, je vais de ce pas
mettre les autres au courant. — Jamais ! siffla-t-elle.Quelque
chose céda en lui. À cause de cette odeur de chèvrefeuille, ou à
cause de sa belle bouche sensuelle plissée dans une moue méprisante
? Il n’aurait su le dire. Il crispa les mains sur ses épaules
délicates et lui donna une secousse. — Rendez-moi cette bague ! —
Si j’étais un homme, je vous défierais en duel et je vous
éventrerais à coups d’épée ! jeta-t-elle, le regard flamboyant.
Christopher eut un rire stupéfait. L’intimidation physique ne
servait qu’à la rendre plus sauvage encore. Décidément, elle
n’avait peur de rien. — Quelle furie vous faites,murmura-t-il, un
peu calmé. Comme si vous pouviez me battre à l’épée ! On
croirait entendre une gamine vexée. — Je ne suis pas une gamine !
Il laissa tomber son regard sur le ridicule petit bouquet de fleurs
piqué dans son fichu, entre le doux renflement de ses seins. Sans
vergogne, il la reluqua en prenant tout son temps. — J’avais
remarqué. Elle s’empourpra violemment et, l’espace d’un
instant, il crut qu’elle allait exploser. Puis, d’une voix
sourde, elle articula : — Demain à l’aube. Choisissez le lieu. —
Vous me donnez rendez-vous, mademoiselle Stewart ? Ses yeux verts
étincelèrent. — Non, je veux voir couler votre sang ! Nous allons
nous battre en duel.
Il
entra avec Tess et referma la porte.
—
Tu n’avais pas besoin de
venir, remarqua-t-elle sèchement.
—
Sans doute, mais j’en
avais très envie, rétorqua-t-il.
Il
déplaça le fauteuil qui se trouvait près du lit pour le placer
devant la cheminée et s’y installa. Tess trottina jusqu’à
l’âtre, tourna plusieurs fois sur elle-même et se laissa tomber
sur le sol avec un soupir.
—
Qu’est-ce que tu fais ?
s’étonna Freya, les sourcils froncés.
—
Cela me paraît évident :
je m’apprête à passer la nuit ici.
Son
expression perplexe l’amusa presque.
—
Mais…
—
Oui ?
—
Eh bien…
Elle
agita la main, comme si le reste coulait de source.
—
Quoi ?
—
Oh… tu sais bien !
s’impatienta-t-elle en rougissant.
—
Hélas, je ne suis pas très
doué pour lire dans la tête des femmes, en particulier la tienne.
—
Tu n’es pas obligé de
passer la nuit dans ce fauteuil. Tu peux dormir avec moi.
—
Non, décréta-t-il en se
tournant face aux flammes.
—
Non ?
Pour
une fois, elle semblait déstabilisée, et peut-être un peu peinée.
—
Tu t’es lassé de moi ?
En
d’autres circonstances, il aurait ri.
—
Au contraire. Je ne me sens
pas capable de dormir à tes côtés en tout bien tout honneur.
—
Oh…