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jeudi 9 avril 2015

Les Ombres de la Nuit Tome 10 : Lothaire de Kresley Cole





 Porté par un insatiable besoin de vengeance, Lothaire, le vampire le plus impitoyable du Mythos, projette de saisir la couronne de la Horde.









Porté par un insatiable besoin de vengeance, Lothaire, le vampire le plus impitoyable du Mythos, projette de saisir la couronne de la Horde. Mais le désir du sang et la torture l’ont laissé au bord de la folie – jusqu’à ce qu’il trouve Elizabeth Peirce, la clé de sa victoire. Il capture la jeune mortelle dans l’intention d’offrir son âme en échange de plus de pouvoir pour lui-même… jusqu’à ce qu’Elizabeth apaise son esprit tourmenté et éveille en lui des émotions que Lothaire n’aurait jamais cru pouvoir ressentir.

Ayant grandi dans la pauvreté, Ellie Peirce a toujours rêvé d’une vie meilleure, mais n’aurait jamais songé être un jour inculpée de meurtre – ou qu’un immortel ne l’enlèverait du couloir de la mort. Mais Lothaire n’est pas un sauveur, car il a prévu de sacrifier Ellie dans moins d’un mois. Pourtant, le vampire semble désirer ardemment son toucher, l’inondant de richesse et de plaisirs sexuels. Pour sauver son âme, Ellie soumet son corps au vampire, tout en tâchant de protéger son cœur.

Elizabeth tente Lothaire au-delà de la raison, comme seule sa compagne pourrait le faire. Alors que les jours du mois s’épuisent peu à peu, il doit choisir entre une vendetta vieille d’un millénaire ou son irrésistible prisonnière. Lothaire succombera-t-il aux souffrances de son passé… ou risquera-t-il tout pour un futur avec elle ? 



 
          



Lecture finie

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Pour commercer J'ADORE Kresley Cole. J'ai eu un très très très gros coup de cœur pour sa série La Chronique des Arcanes qui est juste génialissime. Si vous ne l'avez pas lu, vous manquez à mon avis un très bon moment de lecture .

Bon, le préambule élogieux c'est pour dire que j'ai beaucoup d'à priori positifs sur cette auteure. D'autant que j'ai beaucoup aimé les premiers tomes de cette série. Pourtant je dois dire que cette série s'essouffle à mon avis. Ou alors les nouveaux personnages me plaisent moins. Je ne sais pas mais j'ai du mal à être emballé. Ici la sauce n'a pas prise. Je ne m'étalerai pas vraiment. Disons que les personnages principaux, la romance, l'intrigue...rien ne m'a transporté. J'ai trouvé ça fade.

J'espère que le prochaine tome relancera mon intérêt pour cette série.

 



M’apprendre ? s’étonna Ellie, émerveillée par le spectacle qu’offrait Lothaire. Le voir ainsi debout, dans toute sa splendeur dénudée, la troublait – et allumait en elle un feu ravageur.
D’un regard attendri, elle parcourut les courbes et les creux d’une musculature parfaite, descendant en pente douce depuis les larges épaules jusqu’aux hanches étroites, s’arrêtant sur les fesses fermes et, pour finir, sur l’érection fière, puissante.
— Viens ici, ordonna le vampire. Assieds-toi au bord du lit.
Elle obtempéra, et il empoigna son sexe, qu’il plaça juste devant sa bouche.
— Lèche le bout.

Elle regarda ce membre massif, se sentit rougir. Une partie d’elle-même n’arrivait pas à croire qu’elle s’apprêtait à faire cela.
Je vais sucer un vampire.
Elle déglutit, se pencha et donna un petit coup de langue hésitant. Ce simple contact arracha un gémissement à Lothaire – et la fit sourire de surprise. La peau était si douce, à cet endroit, si sensible.
— Encore, lâcha-t-il. Et regarde-moi.
Elle leva les yeux et passa la langue sur la fente.
— Est-ce que tu as senti mon goût ?
— C’est un petit peu salé.
— Déjà. Je ne vais pas tenir très longtemps.
— Ne dis pas ça ! Je commence juste !
Le vampire sembla surpris, lui prit la main et la referma sur son sexe. Elle le sentit palpiter sous ses doigts. Tout en lui montrant comment le caresser, il lâcha dans un souffle :
— Ta main… si douce.
Quand elle heurta ses testicules, il sursauta, ravala un cri.
— Je t’ai fait mal ?
Il trouva la question amusante.
— Non, tu ne m’as pas fait mal. Mes couilles sont lourdes, chargées de semence. Elles ont besoin de sentir ta main.
Écartant un peu plus les jambes, il lui montra comment les prendre, les soupeser. Elle s’exécuta, fascinée.
— Fais glisser ta langue autour de mon gland.
Elle sembla comme envoûtée quand une nouvelle goutte de liquide perla, mais leva les yeux vers Lothaire au moment de l’essuyer avec la langue.
Tous les muscles de son torse se contractèrent. C’était magnifique.Et ça rien qu’avec ma langue ? L’euphorie montait en elle, l’émerveillement…
L’excitation.
Et c’était compréhensible, étant donné l’odeur enivrante du vampire, son goût délicieux, ses réactions tellement viriles.
— Je crois que je vais aimer ça, Lothaire, dit-elle juste avant d’enrouler sa langue autour du gland turgescent.
— Suce-moi. Je veux être dans ta bouche.
Elle acquiesça d’un mouvement de tête et, sans plus hésiter, le prit entre ses lèvres. De nouveau, un grognement résonna dans le torse du vampire. Son plaisir lui donna de l’audace, et elle le prit plus loin, le lécha tout en le suçant.
Quand il laissa tomber sa tête en arrière, Ellie réalisa qu’elle aimait vraiment ça.
Les mains tremblantes, il glissa ses doigts dans sa chevelure.
— Comment trouves-tu cette première expérience ?
Elle aspira un peu plus fort, puis murmura :
— Je pourrais faire ça toute la nuit.
Ses pauvres testicules semblaient réellement douloureux. Elle se pencha en avant et passa la langue dessus. Lothaire vacilla. Elle ne put s’empêcher de sourire.
— Ah ! C’est bien, ma belle !
Quand elle reprit son sexe dans sa bouche, il maintint sa tête en place et bascula le bassin, entamant un va-et-vient. Puis, au prix d’un réel effort, il la lâcha et serra les poings.
— As-tu seulement une idée… de la difficulté que j’ai à ne pas… te baiser comme ça ?
Il avait envie de ça ? Elle allait donc faire ce qu’il fallait avec sa main et sa bouche.
Sans hésiter, elle serra son membre dans sa main et se mit à aller et venir, tout en faisant de même avec la bouche.
— Oui ! C’est ça !
Un grognement sourd ébranla Lothaire. Son sexe durcit encore, et au même moment, le goût salé s’accentua dans la bouche d’Ellie.
— Regarde-moi, dit-il en prenant son visage entre ses mains.
Il n’était que muscles et puissance, mais la maintenait avec délicatesse.
Alors qu’elle le prenait tout entier dans la bouche, elle plongea son regard dans celui, rougeoyant, du vampire.
— Je vais jouir, Lizvetta. Sois gentille, prends tout… et tu ne le regretteras pas.
Elle accepta d’un mouvement de tête et reprit ses va-et-vient, impatiente de le faire jouir, de le sentir, de le goûter.
— Je vais jouir…
Il se figea soudain.
— Je vais jouir sur ta langue, ta langue si douée pour les caresses !
Et, dans un rugissement bestial, il éjacula, propulsant de puissants jets de semence jusque dans la gorge d’Ellie.
Elle sentit le violent frisson qui le parcourut, sentit son sexe palpiter entre ses lèvres tandis qu’il hurlait son plaisir.
Le liquide chaud se répandit dans sa bouche, pendant que Lothaire continuait à manifester sa satisfaction.
— Oui ! Oui, Lizvetta !
Longtemps encore, il poussa son sexe dans la bouche d’Ellie, comme s’il ne maîtrisait plus les mouvements de son bassin.
Quand, enfin, il poussa un dernier grognement et se retira de sa bouche, elle se laissa tomber sur le lit, reprenant son souffle, incapable de dissimuler sa surprise.
C’était tellement excitant. Tellement… primitif. Elle étira les bras au-dessus de sa tête et sourit.
— Tu as aimé ? dit-il avec un sourire mauvais.
Était-il en colère contre elle ?
— Tu es tellement surprenante, Elizabeth…


Trop fort. Cette fois encore, le plaisir avait été indicible.
Comme si Elizabeth avait cherché à marquer son esprit avec ce genre de souvenir.
La curiosité avec laquelle elle l’avait exploré… La façon dont ses lèvres charnues s’étaient refermées autour de son sexe, dont ses petites joues s’étaient creusées tandis qu’elle le pompait… Son sourire après avoir accepté goulûment sa semence…
Elle lui avait dit qu’elle le hanterait, après sa mort. Il la scruta d’un regard méfiant.
C’est bien possible.
— Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
Lothaire appuya un genou contre le lit.
— Écarte les jambes.
— Je suppose que la réponse est non.
Elle ouvrit les cuisses, et il durcit de nouveau, mais cela ne le surprit pas, cette fois. Avec elle, il était insatiable.
Cela n’allait pas du tout dans le sens de ses projets. Je m’en inquiéterai plus tard.
Il plaqua une main sur le sexe d’Ellie – dieux tout-puissants, elle avait réellement aimé le sucer et avaler sa semence ! Elle était trempée de désir, prête à être pénétrée, peut-être pas avec son sexe, mais avec ses doigts.
Il en glissa un en elle, conscient que c’était probablement la première fois qu’on la touchait de cette manière.
Elle lâcha un cri.
— Lothaire… c’est tellement bon !
— Est-ce que tu as envie de me sentir, là ?
— C’est… c’est ça, ma récompense ? Tu vas coucher avec moi ?
L’apparent délice avec lequel elle accueillait cette nouvelle le plongea de nouveau dans la perplexité. C’est trop.
— Non. Tu es une mortelle, tu n’es donc pas assez forte pour résister à mes pulsions.
Elle n’est pas du tout faite pour moi ! Nous différons à tout point de vue !
— Alors, je vais me servir de mes doigts.
Il bougea celui qu’il avait glissé en elle. Elle était trop étroite, et son hymen le gênait.
— Il faut que je le brise.
— Que… De quoi parles-tu ? Tu me fais mal, là, Lothaire.
Il lui faisait mal ? C’était ce qu’il voulait. Car elle l’obsédait désormais plus que tout, le détournait de sa quête, de sa vengeance, de ses serments.
Quelque chose ne va pas chez moi. Je méprise son espèce ! Il introduisit un autre doigt en elle. Les yeux toujours rivés aux siens, il lui ordonna :
— Prends-les, Elizabeth. Prends-les loin en toi.
Quand il fut suffisamment loin, il écarta brusquement les doigts, lui arrachant des larmes.
— Ne fais pas ça.
— Si, je le fais ! Ta virginité m’appartient !
Et il retira ses doigts, pour les introduire de nouveau d’un mouvement brusque.
— S’il te plaît… arrête.
Elle voulut s’écarter mais, de sa main libre, Lothaire la prit par le cou. Elle tourna la tête, ferma les yeux.
Elizabeth ne pouvait pas être sa femme. Je n’aurais pas laissé celle que le destin me réserve, ma fragile épouse, moisir pendant cinq ans dans le couloir de la mort. Évidemment que ce n’était pas elle. Jamais il n’aurait défloré sa femme d’un coup de doigt cruel…
Je n’aurais pas juré d’anéantir son âme.
Rassuré, il se détendit un peu, parvint à canaliser sa colère.
— Ne t’inquiète pas. Tu verras, ça vaut la peine de souffrir.
Sans réfléchir, il écarta une mèche du front d’Ellie, tout en attendant qu’elle s’habitue à être pénétrée ainsi.
— Ça fait encore mal ?
Les yeux brillants, elle lui fit comprendre que oui, et quelque chose, dans la poitrine du vampire, se noua. Comment pouvait-on faire du mal à quelqu’un comme elle ? Si belle, si confiante.
— Tendre petite mortelle… Je vais m’appliquer, tu vas voir.
— Attends… attends encore un peu.
— Chuuuut…
Il retira ses doigts et s’agenouilla au pied du lit.
— Je t’ai promis une récompense…
Il baissa la tête, lui embrassa le nombril et descendit…
— Attends ! Tu ne peux pas ! Tu viens juste de… Arrête !
Une nouvelle fois, elle chercha à s’écarter, mais il la plaqua sur le lit et glissa ses mains sous ses fesses.
— Qu’est-ce que tu fais ? s’écria-t-elle.
— Je prends ce qui m’appartient.
Il la souleva et la porta à ses lèvres comme un bol, posant ses lèvres entre ses cuisses et glissant sa langue entre les plis du sexe d’Ellie.
— Lothaire ! Non… oh ! Oooh !
Il goûta la douce morsure du sang virginal mêlé de nectar et faillit se répandre sur le sol.
— J’ai tant rêvé de te goûter, Lizvetta, souffla-t-il.
Et il mordilla, lécha, dévora.