Faussement
accusé de meurtre, le Vicomte Apollo Greaves s'est échappé de
Bedlam. Avec les soldats de la Couronne à ses trousses, il trouve
refuge dans les ruines d'un jardin, se faisant passer pour un simple
jardinier. Mais quand une vive jeune femme emménage, il est
rapidement distrait...
Lily Stump, une des meilleures actrices de Londres, n'a pas de chance en ce moment et elle est forcé de déménager avec sa bonne et son fils. Mais elle et sa famille ne sont pas les seuls habitants... un monstre d'homme, silencieux, occupe également les ruines calcinées. Mais lorsqu'elle le surprend à lire ses pièces, Lily réalise qu'il cache quelque chose...
Lily Stump, une des meilleures actrices de Londres, n'a pas de chance en ce moment et elle est forcé de déménager avec sa bonne et son fils. Mais elle et sa famille ne sont pas les seuls habitants... un monstre d'homme, silencieux, occupe également les ruines calcinées. Mais lorsqu'elle le surprend à lire ses pièces, Lily réalise qu'il cache quelque chose...
Bien que la passion les anime, Apollo sait que Lily garde aussi des secrets. Mais lorsque son passé le rattrape, il est forcé de choisir entre son amour pour Lily... ou la vérité explosive qui le rendra libre.
Lecture
finie
Lire
une romance historique d'Elizabeth Hoyt c'est au final
prendre peu de risques.
J'ai lu tous ses titres parus en France et à
aucun moment je n'ai été déçu.
Alors
certes, il y en a des meilleurs que d'autres mais toutes sont à
conseiller. Avec ce roman, Mme Hoyt a remporter un Rita Awards
(distinction qui récompense les meilleurs auteurs de romance). C'est
bien justifié.
J'ai
beaucoup aimé le personnage masculin. J'ai un faible pour les gros
durs malmenés par la vie et on peut dire que dans le cas d'Apollon,
une méchante fée s'est penchée sur son berceau. Le jumeau
d'Artémis, l'héroïne du tome précédent a été emprisonné
injustement à Bedlam ou il a vécu des sévices qui l'ont rendu muet
et l'ont traumatisé.
Ce
géant est un fuyard qui tente de démontrer son innocence. Caché
dans un théâtre partiellement délabré, il tombe sous le charme de
l'autre locataire des lieux, Lily.
L'attraction
entre ces deux là est évidente dès le début et il cède très
rapidement à leur penchant. C'est d'ailleurs ce qui m'a un peu
ennuyé. J'aurai aimé un peu plus d'interdit. Car même si Lily
montre que leur relation n'a pas d'avenir, elle s'y jette la tête la
première sans vraiment hésiter ou se restreindre. Moi qui aime les
amours contrariées, j'ai été un peu chagriné.
Apollon
est subjugué par sa belle. Un peu trop vite à mon goût. Il manque
un peu d'obstacle dans leur relation qui n'est pas vraiment
maltraitée. Alors certes Apollon doit batailler avec son statut de
fuyard et pour prouver son innocence mais c'est uniquement ici que se
pose les difficultés.
Bref
Ce
n'est pas le meilleur Elizabeth Hoyt pour moi mais Mais
Mais
il reste une très bonne romance historique que j'ai dévoré grâce
à la plume tantôt sensuelle tantôt pleine d'esprit de l'auteure.
— Chuut,
murmura-t-il en lui caressant le visage.
Il
y avait des gens dans la pièce d’à côté, Lily le savait et n’en
avait cure. Elle se cramponna aux épaules Apollon, rêvant de le
sentir nu contre elle, et qu’il redevienne Caliban l’espace de
quelques instants.
C’est
alors qu’il la souleva et l’assit sur une petite table qui
vacilla sous son poids. Il lâcha un juron, puis lui retroussa ses
jupes et glissa la main entre ses cuisses. Il alla droit au but,
glissa les doigts entre les pétales de son sexe sans autre
préambule, comme s’il avait tous les droits.
Lily
gémit de nouveau.
—
Chut !
l’admonesta-t-il.
Mais
déjà son pouce entamait un lent mouvement circulaire sur son
clitoris.
Lily
lui mordit l’épaule pour ne pas crier.
Il
s’inclina pour lui lécher la gorge.
Et,
sans prévenir, il retira sa main.
Lily
poussa un grognement qui lui arracha un rire sensuel tandis qu’il
déboutonnait son pantalon. Il se positionna entre ses cuisses, les
lui écarta davantage.
—
Arrête,
siffla Lily. La table va se briser.
Il
se contenta de la regarder, sourit et… la pénétra d’une seule
poussée. Une invasion si délicieuse qu’elle faillit crier.
—
Un
jour, haleta-t-il, je te prendrai dans un endroit où tu pourras
gémir et crier tout son soûl. Et crois-moi, je te ferai crier !
Qu’il
demeure ainsi immobile alors que son sexe était logé
profondément en elle, la rendait folle.
—
Bouge !
le supplia-t-elle.
Alors
il plaqua la main contre le mur et commença de la pilonner. C’était
merveilleux, mais à chaque coup de reins, la table heurtait le mur,
et Lily s’affola un peu. Le bruit risquait d’attirer quelqu’un.
Oh, Seigneur ! elle n’avait aucune envie d’arrêter…
—
Enroule
les jambes autour de moi, lui dit-il à l’oreille.
—
Ils
vont nous entendre.
—
Lily,
ma chérie. S’il te plaît.
À peine
eut-elle fait ce qu’il lui demandait qu’il lui empoigna les
fesses et la souleva. Empalée sur son pénis, elle se cramponna à
lui. La position était d’une telle obscénité qu’elle aurait dû
s’évanouir de honte.
Or,
elle faillit jouir.
Apollon
s’était adossé au mur, les yeux fermés, et la faisait aller et
venir sur sa virilité avec autorité, l’utilisant comme un
instrument de plaisir.
C’était
d’une volupté telle qu’elle n’était pas sûre de pouvoir se
retenir de crier.
Probablement
perçut-il le danger, car il rouvrit les yeux et murmura :
—
Embrasse-moi.
Lily
approcha ses lèvres des siennes. Elle avait l’impression d’être
une poupée entre ses bras puissants. Son baiser fut très sage,
d’abord. Presque chaste. Il contrastait en tout cas bizarrement
avec la sauvagerie de leur étreinte. Cependant, Lily en voulait
davantage. Elle aurait aimé que cela dure à jamais, qu’Apollon la
possède encore et encore et encore…
Cependant,
la magie ne pouvait pas être éternelle.
Lorsqu’il
ralentit le rythme, Lily glissa la main entre eux et titilla son
clitoris avec deux doigts.
Il
arqua un sourcil.
—
Que…
que fais-tu… ? haleta-t-il.
—
Je
me caresse pendant que tu me baises.
Il
serra les mâchoires, et Lily sentit sa semence l’inonder.
Et
lorsqu’elle jouit à son tour, elle lui mordit le cou.